• Truphémus

     * Participations du 27 au 30 décembre au Tableau du Samed...

     

    Partageant sa vie entre Lyon et les Cévennes, Jacques TRUPHEMUS crée un ensemble d'œuvres intemporelles et s'inscrit dans une filiation qui va de Bonnard à Balthus.
    L'aventure de Truphémus commence avec ses visites du Musée des Beaux-Arts de Grenoble, où il découvre Picasso, Matisse, Bonnard, Soutine. Il suit ensuite les cours de peinture de l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon de 1942 à 1945.
    Pendant plusieurs années, Jacques TRUPHEMUS peint essentiellement des paysages marins. Il saisit la lumière en pratiquant des pâtes grasses colorées.
    Après 1970, il évolue vers une écriture plus dépouillée, influencée par sa découverte du Japon. Aujourd'hui, le peintre utilise des pâtes grattées et des jus fluides afin d'exprimer des sensations, comme dans sa série des « ateliers », qui permet de moduler les nuances de lumière qui glisse sur les objets. Il laisse ainsi les réserves de blanc occuper la moitié de la toile et admet que l'essentiel réside dans la suggestion.

     

    Truphémus, La belle servante, HST, 1980
    Truphémus, La belle servante, HST, 1980
     

     

    Jacques Truphémus est un peintre discret et secret. Un homme et un artiste libre, qui ne se réclame d’aucune école. Qualifié par l’écrivain Charles Juliet de « peinture de l’intime », il reçoit les influences de Bonnard, Vuillard ou Monet pour une œuvre qui s’écarte des artifices et des apparences pour ne mettre « en lumière » que l’essentiel.
    En évoquant le bonheur calme et simple de la vie de tous les jours, ses toiles plongent le spectateur dans une atmosphère « de quiétude » hors du temps et de la réalité.

     

     

    Les sujets de sa peinture restent la nature et les humains, les gens de passage et les scènes de bistrot dans l’ordre et le désordre du temps. L’hiver, ce sont les brumes, les ocres, les serveuses, les passantes, la lumière et les effacements de sa ville, Lyon. L’été, c’est l’éclatement des Cévennes, au Vigan. Ses dernières peintures le révèlent. C’est extraordinaire de vie, de jeunesse, de liberté. Les couleurs oublient l’effacement pour l’effusion.

    Matisse, Bonnard  l’avaient précédé dans ce processus d’émancipation de tous les carcans du fait de peindre. Tout n’est que couleur, jouissance, soleil et gestualité. Une concentration de “Beau” qui, là, est moins que jamais “bizarre”. Juste sous nos yeux.

    De plus en plus, dans ses derniers tableaux, seul l'essentiel demeure : la lumière.

    "Quand on est jeune, dit Truphémus, on a la tête farcie de conventions, d'obligations, de choses qui brident, il faut du temps pour être soi-même."


  • Commentaires

    1
    Samedi 18 Avril 2015 à 09:59
    LADY MARIANNE

    bonjour Gazou-une belle découverte ce peintre et ses tableaux !
    c'est un peu trop clair cependant, mais en réel on doit mieux apprécier-
    je prends ton lien- bisous !

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    2
    Samedi 18 Avril 2015 à 10:00

    Après une bonne pluie, voilà le soleil qui revient... bon samedi...
    Jean

    3
    Samedi 18 Avril 2015 à 10:16
    marne D

    J'aime ce dépouillement, il y a une atmosphère, ce n'est pas si facile à obtenir dans l'art !

    Bonne journée Gazou

    4
    Samedi 18 Avril 2015 à 12:18

    Ce n'est pas l'essentiel, mais quel patronyme étrange !... Je n'en avais jamais entendu parlé et les toiles que tu nous montres sont très belles et j'aime beaucoup ce style. Je vais aller en voir d'autres chez notre ami Google. Merci. Bisous

    5
    Samedi 18 Avril 2015 à 13:09
    j'aime beaucoup ce qu'il dit sur la liberté qu'on acquiert avec l'âge....et pas seulement au niveau artistique...c'est de la peinture fort particulière,le tableau se dessine plus dans la tête de celui qui regarde, je dirais, et qui invente au delà de ce qui lui est donné à voir...
    6
    Samedi 18 Avril 2015 à 13:36
    Avant de peindre les mimosas de son atelier du sud Bonnard a peint la plus grande partie de sa vie des huis clos
    Balthus est un peintre des huis clos aussi qui n'a peut être pas rencontré de mimosas
    Je ne connaissais pas Jacques Truphémus.
    J'aime bien les couleurs que tu nous présentes.
    Le paysage semble lui offrir une ouverture plus que les figures.
    Les artistes tentent semble t il d'échapper à leurs ombres. On dirait que ça demande du temps et des tentatives multiples.
    7
    Samedi 18 Avril 2015 à 17:52
    Je ne le connaissais pas mais j'aime beaucoup ce que tu cites en conclusion.

    Le dernier tableau que tu montres me fait penser à Van Gogh, un peu.

    En tout cas, j'aime bien. :)
    Merci pour la découverte, Gazou.
    8
    Samedi 18 Avril 2015 à 19:41

    Je préfère la première pour la toile

    A bientôt

    9
    Dimanche 19 Avril 2015 à 00:28

    J'aime bien sa manieère de peindre la lumière..Son art  a bien evolué.

    Merci pour le partage

    10
    Dimanche 19 Avril 2015 à 11:24

    J'aime beaucoup la porte bleue, ouverte sur la verdure du jardin, merci pour cette belle découverte. Bon dimanche

    11
    Dimanche 19 Avril 2015 à 18:58

    Il faut du temps pour être soi-même, c'est bien vrai ça. 

    12
    Dimanche 19 Avril 2015 à 19:30

    Le Vigan, un très beau coin et j'aime bien la deuxième toile ; elle est spéciale et attachante ;  bises

    13
    Dimanche 19 Avril 2015 à 23:36

    je préfère le 2ème tableau

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