• Le 27 octobre, je vous parlais de cette jeune fille (Nanette Alanhi-Bangofa)  expulsée alors qu'elle se rendait au lycée .Elle s'est  retrouvée avec deux euros en poche dans son pays d'origine..Heureusement, une cousine très démunie l'a cendant recueillie..Heureusement,un comité de soutien s'est constitué.. qui lui a envoyé un peu d'argent pour qu'elle puisse s'acheter un matelas et quelques vivres..Actuellement, elle essaie de collecter les documents qui lui sont nécessaires pour obtenir un visa et revenir continuer ses études

    Une association "Un visa pour Nanette" a été créeé..Pour en savoir plus, vous pouvez consulter son site
    www.nanette-siegfried.org

    En s'intéressant à elle, c'est aussi à vous que vous vous intéressez, à ce trésor d'humanité qui est en vous et qu'il serait si triste de laisser périr.

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  • Mais que se passait-il donc?
    Ce n'était pas la pleine lune...Il faisait plein jour.
    Ce n'était pas la fatigue...Elle avait plutôt bien dormi
    Le vent peut-être ? Il soufflait comme un damné
    Et elle, elle en perdait le souffle.
    mais ils avaient marché en sous bois, en un lieu protégé....
    Pourquoi donc avait-elle tant besoin de cracher ses désaccords?
    Elle avait beau se vilipender,
    reconnaître dans son quant à soi que ses reproches étaient exagérés,
    elle ne parvenait pas cependant  à se retrouver d'humeur tendre e t légère
    et à se réjouir du beau soleil qui tentait de les réchauffer de ce froid hiver.
    Tout l'importunait.
    Et le plus incroyable, c'est qu'elle était tout à fait consciente que ses reproches étaient excessifs
    et que même s'ils avaient été tout à fait justifiés,
    la façon dont elle les exprimait était la meilleure manière pour que l'autre se rebiffe
    et ne comprenne rien à son insatisfaction...
    Et même cela risquait fort de le rendre aussi hargneux et grincheux....

    A moins que, par miracle, il ne comprenne
    que tous ces griefs qu'elle lui lançait à la figure
    cachaient en réalité beaucoup de non dits,
    de souffrances passées et non exprimées..

    Mais peut-être , un jour, saura-t-elle les dire
    et les laisser derrière elle et aller plus loin...

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  • J'ai vu lundi soir une émission de télévision qui m'a réjouie...
    Dans un pays ravagé par la misère et la drogue ,en 1975,  José Abreu, homme politique et musicien visionnaire, fonde une école de musique intensive dans les quartiers les plus modestes de Caracas...
    Aujourd'hui, 265 000 jeunes vénézuéliens, dont 80% issus de milieux défavorisés, jouissent de ce fabuleux "Système"..
    Aujourd'hui, il y a 184 centres répartis dans tout le pays.
    Tous les après-midi, après l'école, ces enfants, au lieu de traîner dans les rues,apprennent une discipline, une vie de groupe et cela avec le soutien des familles qui retrouvent l'espoir.
    Leurs concerts publics sont très appréciés
    ils viennent de triompher à vienne et à Paris, salle Pleyel ,avec Gustavo Duhamel , leur jeune chef de 28 ans, lui-même issu du"Système"
    Et c'est vraiment réjouissant de voir ces enfants pleins de vitalité et  d'espoir travailler avec passion et dans la joie pour mieux jouer encore...
    Merci à eux tous...Cela redonne du baume au coeur.

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  •   Lorsque sa femme le quitta, le décalage entre lui et ses collègues s'agrandit encore
    -Comment vas-tu ? lui disaient-ils. 
    -C'est propre chez toi, tu t'en sors bien ! Tu arrives à faire les courses, le ménage, le repas. Bravo !
      Ils étaient rassurés. Puisque ce n'était pas la panique chez lui, c'est que tout allait bien.
      Il s'amusa à les provoquer, à leur dire délibérément que tout allait mal. Il souffrait trop de ne pouvoir avoir avec eux un    échange qui dise l'essentiel..Et l'essentiel, certes, ce n'était pas que les chemises soient repassées, le repas préparé, la maison bien ordonnée..L'essentiel, c'est qu'il se sentait floué ,moqué, morcelé...C'est qu'il avait reçu des coups de bâton alors qu'il avait cru offrir l'échange, le dialogue..enfin le meilleur de lui-même et parce que cela n'avait pas été reconnu, il se sentait pillé...
       L'essentiel , c'était d'être ému par une information, un spectacle, une émission à la télé et de n'avoir personne à qui dire sa joie ou sa douleur, personne à qui la communiquer...Il avait pleuré tout seul devant sa télé, lorsqu'il avait vu en direct l'effondrement du mur de Berlin..personne à côté de lui pour crier sa joie et vivre cet espoir.
      Oh ! il serait faux de dire que l'on ne pensait jamais à lui. A l'atelier, c'était toujours à lui que l'on s'adressait pour une réparation qui sortait un peu de l'ordinaire : il était méticuleux, consciencieux, ses mains étaient habiles  et lorsque les dactylos avaient un collier cassé c'était lui, évidemment qui était sollicité.  Mais pourquoi donc se demandait-il, ne s'apercevaient-ils pas qu'il existait quand c'était leur coeur qui était dans le besoin ? Il eut bien aimé, lui aussi, utiliser ses mains à des caresses plus chaleureuses que celles qi étaient exigées pour la réparation des objets...
      Mais où donc était la faille ? Où donc était la porte ? Où donc la vraie vie ? Que lui manquait-il pour y atteindre?

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  • Son job c'était l'électricité.
    Il joignait deux fils et le contact s'établissait;
    Quelle merveille ce métier !
    Dans la vie, c'était moins simple : découvrir le pôle négatif et le pôle positif de chaque individu : cela présentait quelque difficulté. Lui-même ne s'y retrouvait pas. Lorqu'il offrait son plus beau sourire, pourquoi la belle s'enfuyait-elle ? Et lorsqu'il croyait provoquer le contact, pourquoi était-ce parfois un système de fermeture qui s'opérait ?
    Pourtant, longtemps, les relations avec les autres lui avaient été aisées. Il était d'un naturel ouvert et il avait la parole facile : aussi trouvait-il aisément la parole clé qui lui permettrait d'aborder un passant dans la rue. Il savait rejoindre l'autre dans ses propres centres d'intérêt quand bien même il ne les partageait pas du tout.
    En fait, la solitude, il n'avait fait sa connaissance qu'après le départ de sa femme; avant, il n'avait jamais seulement entrevu son visage. Il avait été un enfant joueur qui adorait musarder, rêver et bricoler..Il lui suffisait de peu pour s'occuper...Puis, à vingt ans , il avait découvert l'amour : une blonde décidée et dynamique lui donna des ailes.  quelle merveille que la vie !
    Et vinrent les amis. Tout un cercle bien chaleureux se forma autour d'eux. Ils avaient tant de plaisir à se retrouver qu'ils passèrent chaque année leurs vacances ensemble...Les enfants jouaient, les adultes refaisaient le monde au cours d'interminables dialogues qui se poursuivaient tard dans la nuit. Curieusement, lui qui avait été le cancre de la classe, c'est avec des intellectuels qu'il nouait les relations les plus amicales. Avec ses collègues de travail,, il ne pouvait parler que de choses matérielles ou plaisanter sur les femmes, ce dont il était vite rassasié..Il faisait semblant d'être comme eux mais les autres se méfaient de lui, était-il vraiment ? Parfois, il tenait des propos étranges et il vaut mieux être circonspect face aux gens qui se contentent de lieux communs pour exprimer leur pensée  (à suivre)

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