• J'ai quitté l'hôpital  lundi après-midi.

    Contente  de rejoindre mon chez moi

    Inquiète tout de même...

    Visite de quelques voisins

    L'un m'apporte du pain

    L'autre une bonne soupe aux brocolis

    L'autre encore  sa simple présence.

    Mon fils vient et l'on fait quelques courses

    Ma fille m'apporte quelques galettes bretonnes

    On prend le repas ensemble

    Celle qui ne peut venir me téléphone

    Même les petits enfants prennent de mes nouvelles

    Je me sens bien malgré la fatigue

    On me livre l'appareil à oxygène

    J'espère n'en avoir pas trop besoin...

    Je fais des petites marches autour de la  maison

    Un peu de kiné, un peu de vélo d'appartement

    Je reprends vie.


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  •      Mercredi soir, je me retrouve aux urgences...

        Trop de peine à respirer...et comme il y a deux ans, j'ai une grave infection pulmonaire

    Et me voilà de nouveau à l'hôpital

    Ce n'est pas réjouissant...

    Et pourtant , lundi , j'allais bien,vraiment bien     

    Et je m'en réjouissais...La fatigue m'accompagne si souvent...

    Mais bon, je suis à l'hôpital

    La réalité étant ce qu'elle est...j'essaie de voir ce qu'elle peut m'apporter de positif

    Peut-être un temps de silence !

    Mais aussi la rencontre avec d'autres

    Et il y a aussi des moments drôles:

    Cet après midi, après le repas, je vois une petite dame rentrer dans ma chambre en disant "tu es là"?

    Puis enfin elle me voit :"Vous n'avez pas vu mon mari, me dit-elle...Il m'en fait voir, mais il m'en fait voir.

    Il était là et puis il file, il s'en va et je ne le vois plus...Il m'en fait voir...Vous le connaissez mon mari?

    Georges, vous le connaissez?"

    Je lui assure que je ne le connais pas.

    Et elle reprend: je pensais qu'il était là...il m'en fait voir, il m'en fait voir, toujours il file...

    Et en partant, elle me dit: " s'il vient vous voir, vous lui dites que Paulette est passée...Paulette, c'est moi"

    Pauvre petite madame perdue...qui passe son temps à chercher son mari...

    Elle était très drôle, elle n'était pas angoissée.

    On aurait plutôt  dit qu'elle jouait un pièce de théâtre à la Feydeau...Elle faisait donc ce qu'elle avait à faire, ni plus ni moins

    Et moi, qu'ai-je donc à faire?

    Me désoler d'être là ? A quoi bon? Je n'ai pas le choix.

     

    Et puis, puisque je suis là,mes enfants sont venus me voir tous les jours...Et comme c'est bon leur présence!

     

     

     

     

     

    "


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  • Très joli texte....de la part du CAF  Oisans

     

      C'était en mars 2020 ...

     


     

    Les rues étaient vides, les magasins fermés, les gens ne pouvaient plus sortir.
    Mais le printemps ne savait pas, et les fleurs ont commencé à fleurir, le soleil brillait, les oiseaux chantaient,
    les hirondelles allaient bientôt arriver, le ciel était bleu, le matin arrivait plus tôt.

    C'était en mars 2020 ...
    Les jeunes devaient étudier en ligne, et trouver des occupations à la maison,
    les gens ne pouvaient plus faire de shopping, ni aller chez le coiffeur.
    Bientôt il n'y aurait plus de place dans les hôpitaux, et les gens continuaient de tomber malades.
    Mais le printemps ne savait pas, le temps d'aller au jardin arrivait, l'herbe verdissait.

    C'était en mars 2020 ...
    Les gens ont été mis en confinement pour protéger les grands-parents, familles et enfants.
    Plus de réunion ni repas, de fête en famille.
    La peur est devenue réelle et les jours se ressemblaient.

    Mais le printemps ne savait pas, les pommiers, cerisiers et autres ont fleuri, les feuilles ont poussé.
    Les gens ont commencé à lire, jouer en famille, apprendre une langue,
    chantaient sur le balcon en invitant les voisins à faire de même.
    Ils ont appris une nouvelle langue, être solidaires et se sont concentrés sur d'autres valeurs.
    Les gens ont réalisé l’importance de la santé, la souffrance, de ce monde qui s'était arrêté, de l’économie qui a dégringolé.

    Mais le printemps ne savait pas.

     

    les fleurs ont laissé leur place aux fruits, les oiseaux ont  fait leur nid, les hirondelles étaient arrivées.

     


     

    Puis le jour de la libération est arrivé, les gens l'ont appris à la télé, le virus avait perdu,
    les gens sont descendus dans la rue, chantaient, pleuraient, embrassaient leurs voisins, sans masques ni gants.

    Et c'est là que l'été est arrivé, parce que le printemps ne savait pas.
    Il a continué à être là malgré tout, malgré le virus, la peur et la mort.
    Parce que le printemps ne savait pas, il a appris aux gens le pouvoir de la vie.

    Tout va bien se passer, restez chez vous, protégez-vous, et vous profiterez de la vie.


    Lisez ceci, répandez-le en copiant/collant ce texte, mais surtout restez confiants et gardez le sourire ! 
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  •  

     

    "Et cependant, ce qui rend si pénible, si difficile, presque si odieux ce temps de vacances absolues, c’est précisément que nous sommes réduits à nous-mêmes, un peu comme ce que disait Pascal : "Rien n’est si insupportable à l’homme que d’être dans un plein repos". Précisément parce que la vie, c’est le mouvement, et comme le dit également Pascal, "le repos entier, c’est la mort"… De sorte que lorsque nous n’avons plus rapport aux autres, tout se passe comme si nous n’avions plus rapport à nous-mêmes. Evidemment, demeurent encore la radio, la télévision, qui sont des divertissements mais nous n’avons rapport qu’à des images que nous recevons et il n’y a rien que nous ne puissions donner."

                                                       Nicolas Grimaldi, philosophe

     

     

    Et vous, comment le vivez-vous?


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     Comment sortir de cette fatigue qui arrive sans prévenir  et sans raison et colore de gris sombre les heures à venir ?

     

      Il suffit de l'accepter

     

      Le gris est une couleur comme les autres, elle fait ressortir les couleurs chaudes qui viendront à leur heure...

     

      Je m'accroche à cette parole de Raoul Follereau  comme à une bouée : " Vous n'avez pas besoin de voyager dans le monde sans arrêt pour trouver votre  bonheur . Votre bonheur est dans la joie que vous répandrez, dans le sourire que vous ferez fleurir, dans les larmes  que vous aurez essuyées.."

     

      Aujourd'hui est un nouveau jour, les rencontres seront peut-être moins nombreuses mais plus fécondes, plus chaleureuses.

    Les couleurs qui viendront seront les bonnes, je ne peux qu'adoucir mon regard pour qu'elles soient les plus belles possible

     


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