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Tirana Hassan
Elle a 36 ans et cela fait déjà 8 ans qu'elle s'est engagée dans l'humanitaire et arpente les zones de conflit les plus noires...Spécialisée dans la protection des enfants, elle va en Indonésie, au Sri Lanka, en Somalie, en Ouganda,, au Kenya, au Sierra Leone, au Liberia, en thailande, en Tunisie, en Birmanie...
L'horreur fait partie de son quotidien. Elle ne s'en accommodera jamais...Et c'est pour la combattre qu'elle a choisi de faire ce qu'elle fait...Quand elle a vu trop d'atrocités, elle éprouve surtout le besoin de parler, de dire l'indescriptible...Son compagnon est un français, médecin sans frontières et, ainsi que ses parents, l'aide beaucoup à garder son équilibre.
Quand elle rentre chez elle, à Bruxelles depuis un an, elle rédige son rapport. Ce n'est qu'après avoir écrit qu'elle se sent apaisée et qu'elle peut savourer le bonheur d'une vie plus calme...
Elle dit qu'on ne s'habitue pas à cotoyer l'horreur et que la souffrance est plus psychologique que physique même si elle connaît souvent des nuits sur la terre battue et des repas frugaux et l'insécurité....
Et pourtant, elle n'a jamais eu envie d'arrêter...
C'est en prenant connaissance d'un article de la revue CLES n° 73 que j'ai fait connaissance de cette jeune femme magnifique.
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Commentaires
J'aime le portrait que tu dresses de cette femme hors du commun. Je crois que oui, on ne s'habitue jamais à l'horreur mais heureusement qu'il y a des gens aux forts caractères pour se déplacer et aider ceux qui sont dans le besoins. J'éprouve beaucoup d'admiration pour eux. Et je pense que leur vie prend tout son sens lorsqu'ils sont là bas. Cela permet aussi d'apprécier peut être la chance de ne pas connaitre ces guerres et ce qui en découlent. De distinguer les degrés de misère même si celui qui est plongé dedans n'a cure de ce que l'autre ressent. Quoi que c'est dans l'adversité que souvent la solidarité se créé entre les êtres - ce qui tend à prouver que l'homme reste humain.
Bisous et merci pour ton commentaire
régine
oui on ne s'habitue pas
à la mort
aux souffrances
aux attrocités
heureusement, heureusement
Une âme précieuse et on ne peut que s'incliner devant cet acharnement à aider les plus pauvres... il y faut du courage et du caractère, , de la force aussi, beaucoup...
c'est une bonne revue (abonnée depuis bientôt un an par mon mari).
On ne peut pas s'habituer au malheur des autres ....
bises
Un magnifique parcours , ces humanitaires dans l'âme sont exceptionnels. Merci du partage.Bonne soirée, bisous Gazou
bonjour commence bien cette nouvelle semaine amitiés renéIl y a tant à faire dans ce domaine, même en France où toutes les bonnes volontés sont les bienvenues !! L'excision existe encore dans le 18è à Paris ou dans les quartiers nord de Marseille.
Des gosses sont abandonnés et des fillettes mariées de force chaque été.
Mais l'engagement de cette femme est admirable. Il en faudrait beaucoup comme elle.
Christian
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quel don de soi, merci du partage