• Robert et Jeannette

     

     

    Un duo rétro, issu d'un autre temps, nous fait visiter son univers peuplé de maladresses, de prouesses, d'humour, d'amour et de poésie. Le public est touché par ces deux personnages décalés mais tellement réalistes. A travers le jonglage, la musique, le chant, Robert et Jeannette nous ouvrent les portes de leur monde intérieur, un univers peuplé de maladresses, de prouesses, d’humour, d’amour et de poésie

    Un regard à la fois naïf et incisif sur ces petites choses qui font notre quotidien.

    Robert et Jeannette

    Excusez le flou des images mais mon appareil fonctionne en empathie avec moi

    et il y avait aussi du flou dans ma tête ce soir-là...

    Je suis arrivée frigorifiée, mal en point dans cette ancienne cour de ferme où se déroulait le spectacle.

    Je suis repartie rassénérée...après un bon moment de rires et de sourires...

    J'ai bien aimé la fin où elle nous promet quelque chose de fabuleux car, dit-elle, ils ne peuvent nous quitter ainsi...

    Et regardant son compagnon, elle lui propose de réaliser un miracle...

    Lui semble très inquiet, que va-t-elle donc lui demander?

    Et va-t-il être à la hauteur?

    Et, nous, les spectateurs, nous  sommes dans l'attente...

    (Il y a plein d'habits éparpillés sur la scène)

    Eh bien, lui dit-elle, tu vas ranger tout ce qui traîne...

    Et il le fait...

    Fou rire général...

    Et les jeunes enfants, assis au premier rang,

    participent....D'ailleurs, ils ont contribué à mon bonheur, ce soir-là,

    ils étaient si coopératifs, si joyeusement attentifs que c'était un plaisir de les regarder

    Et merci aux deux artistes de "La Compagnie du Faubourg"

     

     


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    Oui, je sais , la biennale de la danse c'est à Lyon et et cela ne commence que le 10 et le grand défilé aura lieu le week-end  prochain. Néanmoins,, hier, dans un village près de chez nous,, nous avons eu la primeur de voir la dernière répétition du groupe Rhône-Alpes , un des treize  groupes qui défileront place Bellecour

     

    Et j'ai apprécié l'ambiance bon enfant qui régnait parmi les danseurs et danseuses, ce qui n'empêchait pas la rigueur et le désir de donner le mieux de soi-même.... et la joie de vivre.


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  • Les souvenirs se font la malle

    C'était là,  dans cette bâtisse,

    que s'est déroulée

    pour la dernière fois cette année

    ce spectacle "Les souvenirs se font la malle"

    Mais cela fait 5 ans que Denis Deroux la joue.

    Il y a eu 120 représentations et 17000 spectateurs

    et l'an dernier elle a été jouée à Avignon

     

    Les souvenirs se font la malle

    Tout d'abord, cerise sur le gâteau,

    nous avons pu apprécier les chansons de Bruno Deroux,

    le frère du comédien auteur.

    Il s'accompagnait à la guitare

    et son neveu Vincent jouait de la trompette...

    Ici nous sommes en famille.

     

    Les souvenirs se font la malle

    Puis, Denis Deroux commence son histoire

    Ce n'est pas exactement la sienne

    C'est celle de son grand-père : Paul

    et c'est à partir de ses lettres et de ses chansons trouvées dans une malle , au grenier

    que Denis Deroux a construit son scénario...

    Il a un peu évolué au cours des années

    car parfois, les spectateurs participent...

    Aussi certains sont revenus plusieurs fois...

    Il faut dire que notre comédien amateur est très connu

    puisqu'il a été maire de son village

    et qu'il est aussi brancardier...

    Les souvenirs se font la malle

    Il nous égrène ses souvenirs :

    écolier, soldat, amoureux, paysan....

     

     

    Les souvenirs se font la malle

    Chacun peut se retrouver un peu dans ce parcours de vie

     

    Les souvenirs se font la malle

     

    Les souvenirs se font la malle

    Le tout est mis en scène avec simplicité, tendresse et humour

     

    Les souvenirs se font la malle

    Il a un tel plaisir à partager avec nous

    tous ces souvenirs

    que c'est communicatif

    et nous passons un bon moment...

    Pour l'an prochain, il prépare une autre pièce.

     

     


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  •   guerassim dichliev

     

     

     

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=pgomlYjh36k

    En faisant un copier coller sur ce lien, vous verrez  quelques passages du spectacle que nous avons eu le plaisir de voir hier à Avignon

    Guerassim Dichliev

    nous montre un artiste bulgare qui a quitté son pays pour aller se présenter aux auditions de l'Opéra national de Paris. Il  jongle avec les émotions  et avec les mots...C'est un mime bavard.

    Il traite avec humour du déracinement, de l'immigration et de  l'intégration et aussi de la découverte de soi..

    Et il nous touche profondément.

     

    A la fin du spectacle, il  était là à la sortie , prêt à partager, avec les spectateurs qui le désiraient,  leurs impressions, leur ressenti...Nous n'avons su que lui serrer la main  et je regrette de n'avoir pas su lui dire quelques mots de remerciement...

    Certes ce n'est pas un débutant, son spectacle tourne avec succès depuis 2008 en Bulgarie, en Italie, en France et il ira en Afrique d'ici la fin de l'année...

    Il a été collaborateur et enseignant dans l'école du mime Marceau jusqu'à ce qu'elle ferme ses portes en 2005.

    Néanmoins, si j'avais été capable d'instaurer ne serait-ce qu'un bref dialogue avec lui avant de partir ...

    J'espère que d'autres spectateurs, eux, ont su le faire en toute simplicité

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=g9-S-HcVSOU

     

    La famille de Pie Tshibanda est originaire du Kasaï et fait partie de nombreux Congolais venus au Katanga pour y travailler dans les mines.

    Après des études de psychologie à l’université de Kisangani il travaille de 1977 à 1987, en tant que professeur des humanités, conseiller d’orientation scolaire et directeur des études dans divers établissements du Katanga. De 1987 et 1995, il est psychologue d’entreprise à la Gecamines (société minière) à Lubumbashi.

    En 1995 une épuration ethnique à l’encontre des Zaïrois originaires du Kasaï éclate au Katanga. Les Kasaïens qui échappent aux massacres après avoir tout perdu, se trouvent parqués durant des semaines dans des conditions épouvantables dans divers lieux dont la gare de Likasi en attente d’évacuation.

    Pie Tshibanda estime devoir dénoncer les massacres dont il a été témoin. Il réalise un film vidéo, publie une bande dessinée et écrit plusieurs articles. Devenu un témoin gênant, Pie est contraint, avec sa famille, de quitter le Congo où il est en danger de mort. Il obtient l’asile politique en Belgique.

    D’intellectuel estimé, le voilà passé au statut de réfugié, à 44 ans, il se trouve alors confronté à l’exil et à la solitude, aux problèmes de communications et aux différences culturelles. Il réalise les difficultés qu’il va avoir pour se faire sa place, faire venir son épouse et ses six enfants et faire reconnaître ses diplômes. Installé dans un village du Brabant wallon, il reprend des études universitaires à l'UCL (licence en sciences de la famille et sexualité), s’investit dans une "école de devoir", le Court Pouce à Court-Saint-Étienne, et n’hésite pas à forcer la rencontre avec ses voisins.

    En 1999 il crée son premier spectacle : Un fou noir au pays des Blancs, au cours duquel il relate son histoire et pose avec humour un regard critique sur la façon stéréotypée dont les Belges considèrent ses compatriotes. Le succès rencontré le conduira en tournée dans toute l’Europe francophone, au Québec, puis en Afrique où son témoignage est également apprécié.

    Son second spectacle s’intitule : Je ne suis pas sorcier. Il y compare la modernité occidentale et les traditions africaines avec leurs problèmes respectifs.

     

    C'est, par hasard, ce matin que je découvre  Pie Tshibanda

    en découvrant le blog de Soo-yun   instant-noodle.lo.gs

    et une vidéo du spectacle de Pie  dont vous avez le lien au début de cet article


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