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    Vendredi soir , au village, il y avait un concert. Les frères Boccara étaient là, en fait, ils n'étaient que deux, le troisième étaient ailleurs, et ils nous ont offert leurs chansons...Et ils nous ont invité à chanter avec eux en chantant Brassens, Ferrat, Barbara....C'était une soirée bien sympathique

     

     

    Les Boccara sont des frères qui font de la chanson ensemble depuis qu’ils sont …. frères !
    Après avoir suivi chacun une formation différente (école de la rue, grandes écoles – ENS, ENSATT, ENM – autodidactes), ils se décident à partager les chansons qu’ils écrivent et composent.

    Amateurs de Brassens, Fersen, La Tordue ou encore des Ogres de Barback, si nos compères ont les mêmes références, chacun a bien son style : Roméo aime la poésie et les bons mots, Cyril mêle sensibilité et engagement, et Antonin, lui, adore faire rire et surprendre.

    Le groupe s’accompagne à la guitare, à plusieurs voix, avec des influences musicales diverses : chanson traditionnelle, jazz, folk, yéyé … Ils aiment travailler sans relâche leurs textes et leurs mélodies, pour vivre avec les inconnus d’un soir un moment léger et profond, sensible et joyeux … un partage simple de fraternité.


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  •  Je lis cet article qui me réjouit.

    Oui, la paix est une priorité, la recherche essentielle et tous ces artistes nous le rappellent et nous donnent le désir de participer, à notre niveau, à cette recherche de paix

     

    Biennale de la danse de Lyon : un spectacle pour la Paix franco-arabo-israélien

    Par Culturebox (avec AFP) @Culturebox

    Mis à jour le 16/09/2018 à 14H52, publié le 16/09/2018 à 14H50

    Répétition du spectacle à Rillieux-la-Pape

    Répétition du spectacle à Rillieux-la-Pape

    © France 3 Culturebox Capture d'écran
     

    La Biennale de la danse de Lyon, c'est une série de spectacles venus du monde entier, mais c'est aussi et sans doute surtout un événement que s'approprient les associations et compagnies de danse de toute la région. Sur le thème de la paix, le centre chorégraphique de Rillieux-la-Pape, dans la banlieue lyonnaise, a réuni danseurs locaux et artistes israéliens, juifs et arabes.

    Comme un symbole, le défilé 2018 de la Biennale de la danse de Lyon revient rue de la République, la principale voie piétonne de la capitale des Gaules, entre la place des Terreaux et la place Bellecour. Il y a deux ans, quelques mois après les attentats de 2015, il avait trouvé refuge dans le stade de Gerland pour des raisons de sécurité. 250 artistes professionnels et 4 500 amateurs composent cet immense ruban chorégraphique dont les parrains sont cette année Lilian Thuram et Latifa Ibn Ziaten, la mère de l'une des victimes du terroriste de l'école Ozar Hatorah de Toulouse.

    Tout comme cette femme qui prône la tolérance entre les religions et combat la radicalisation, l'un des leitmotivs de cette Biennale est la recherche de la Paix. L'un des excellents exemples des démarches accomplies en ce sens parmi les associations et compagnies de danse, nous l'avons trouvé dans l'immédiate banlieue nord-est de Lyon, à Rillieux-la-Pape.

    Reportage : France 3 Rhône-Alpes S. Adam / V. Benais / Q. Bartoli / W. Vadon
     

    Le centre chorégraphique de Rillieux-la-Pape a monté un spectacle qui unit ses danseurs et d'autres, arabes et juifs, venus d'Israël. Plus qu'une expérience, ce spectacle, l'aboutissement de quatre années de travail, est l'illustration que tout est possible si la volonté est là. Un message que porte la Biennale de la danse de Lyon depuis sa création en 1984.

     

    Donner du sens

    En bord de route, la marraine de l'édition: Latifa Ibn Ziaten, mère de la première victime du jihadiste Mohammed Merah en 2012 à Toulouse qui milite pour le dialogue inter-religeux et contre la radicalisation. Et Lilian Thuram, parrain de la biennale. Le champion du monde de foot 1998 très engagé sur les questions de racisme et d'intégration via sa fondation. "Il y a un mouvement de paix et les gens autour ont envie de suivre", souligne l'ex-joueur de foot, qui regrette les barrières empêchant tout le monde de danser.


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  • C'était hier, à la ville voisine, mais je n'étais pas disponible et je n'ai pu y aller et je me contente de la vidéo

     

     

    par Aude Henry

    Les vocalises s'échappent des fenêtres de plusieurs salles de l'école où ils répètent. Au pied de l'emblématique tour de Crest, les stagiaires de l'atelier création du festival de Jazz Vocal répètent depuis trois jours.
    Trois jours qu'ils déchiffrent les partitions et tentent de se caler sur le tempo du Trio Barolo qui, pour l'occasion, s'est transformé en quintet. Dernier jour de stage, derniers conseils de Rémy Poulakis. Ce 2 août, les choristes amateurs seront sur scène, en première partie de Mélanie de Biasio.

    Les stagiaires, venus de toute la France, ont déjà un parcours musical. Freddy est ainsi le chef de choeur d'une chorale de variété à Paris. Il le reconnaît : "le stage est d'un bon niveau, on a tous besoin der s'accrocher, ce n'est pas évident" de suivre les musiciens.
    Christine Hemmer est chanteuse dans une chorale à Metz, et autant vous dire qu'elle apprécie tout particulièrement ce stage de création : "on a une réelle immersion au sein d'une groupe musical de renom. C'est une super expérience de voir comment ils travaillent, et comment ils nous font progresser".
     

    Répétition du stage création avec le Trio Barolo - Crest Jazz Vocal



    Echanges, et plaisir partagé. Pour le Trio Barolo, ce stage, c'est l'occasion d'apporter une autre couleur à son répertoire et ses compositions. A découvrir, sur la scène du Crest Jazz Vocal, ce 2 août. 






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  • Il y avait une belle grande forêt où on pouvait ramasser des marrons et des champignons, s'y aimer et se cacher...

    La forêt des heures

    Une histoire qui parle du temps, ce temps qui n'est pas linéaire, qui peut s'arrêter, s’accélérer ; les temps de nos enfances restés figés le long de notre route de vie, qu'il soit bonheurs ou blessures.

    En ramenant ces parts de soi dans l'instant présent, celui-ci se gonfle, s'étire, devient plus plein, plus lent. Il se prendrait presque pour l'éternité !

                                       La Forêt Des Heures - Jacques Coutureau

    J'ai aimé cette histoire  qui nous emmène dans une forêt enchantée où l'on découvre

    que celui qui danse avec le loup n'a plus peur du tout.

    Bien souvent , nous considérons que tout ce qui est inconnu nous fait peur et nous paralyse.

    Si l'on ose avancer, avec prudence quand même, nous découvrons une liberté et une joie inconnue...

    J'aurais aimé trouver le conte  dit en son entier par Jacques Coutureau son auteur, on m'a  dit qu'il était sur Internet mais je n'ai pas pu le découvrir.

    Ce soir là, il était joué et dansé par deux conteuses qui nous ont dit des extraits seulement...Elles étaient accompagnées par un joueur de vielle.

    Néanmoins ce fut une très bonne soirée.


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  •  Il y a quelques jours, nous allons voir un spectacle à la Comédie de  Valence;
    Il s'appelle "Grande"...Les deux artistes sont acrobates, comédiens, chanteurs et, pendant presque deux heures, ils nous subjuguent par leur énergie...Il s'agit de Vimala Pons et Tsirihaka Harrivel..
     
    Nous en ressortons essoufflés et courbattus tant le rythme paraît insoutenable et leurs figures époustouflantes...En quelle matière sont-ils faits pour avoir une telle vitalité?
     
    Ils nous font voir une relation de couple avec  ses hauts et ses bas.Et c'est ainsi que Tsirihaka se retrouve suspendu au-dessus du sol accroché à une porte avant de se laisser glisser sur un toboggan ou que Vimala se dévêt de la quantité inouïe de vêtements qu'elle porte, de la mariée à la nudité en passant par la femme d'affaires, l'infirmière, la bonne soeur...Et elle se déshabille  en portant sur sa tête un mannequin grandeur nature.
     Si elle porte, c'est qu'elle "supporte" les émotions de la vie, et s'il glisse, c'est qu'il "chute" au fil de ses désillusions.
    Au fil des numéros, c'est notre vie d'aujourd'hui qu'ils racontent, les disputes amoureuses, les déceptions, la politique. Rien n'est gratuit. Lorsque Tsirihaka fait du lancer de couteau, on entrevoit une seconde Poutine et Trump dans la cible. Lorsque Vimala porte sur la tête une machine à laver, c'est pour donner la parole à une infirmière "lessivée" par le boulot.
    Tendre et gai, cruel et triste, le spectacle explore toute la gamme des émotions sans un temps mort.
     
     
    Fonçant d'une action à l'autre, ils slaloment entre les tableaux comme s'ils jouaient leur vie (ou presque) chaque soir.
     
     
     

    " Lorsque Tsirihaka Harrivel s’accroche à un filin dirigé par Vimala Pons qui le conduit devant un toboggan de huit mètres de haut à la pente vertigineuse et qu’il se laisse glisser avant de rebondir sur ses pieds une seconde et quelques dixièmes plus tard, la salle entière retient son souffle et laisse échapper un cri de surprise. “Première chute”, annonce-t-il dans le micro avant d’annoncer le numéro suivant : “Quand je tiens à quelqu’un.” On le voit alors prendre à deux mains la jambe d’un pantalon accroché à un filin et se laisser suspendre à nouveau à huit mètres de hauteur ainsi que toute la chaîne de vêtements qui compose cette étrange corde dont on devine qu’il va bientôt en faire son terrain de jeu."

     

     lQuant à moi, je ressors  du spectacle, ébahie certes, comment ne pas l'être devant les prouesses de ces artistes hors normes...Ebahie  mais pas ravie...Ce rythme trépidant et parfois violent  n'est pas ce que je préfère...Les plus jeunes , sans doute, ont davantage apprécié ...J'admire cependant les prouesses des artistes.

     


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