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    C'est à Saoû le jour de la foire

    C'est devant l'entrée du temple:

    une accordéoniste et un jongleur

     

    Ils n'ont rien à vendre, eux,

    ils sont là pour rien

     

    Ils sont là pour semer de la bonne humeur,

    pour faire naître un sourire sur les lèvres des promeneurs.

     

    Lui jongle

    avec les mains

    et avec les pieds

    Lui parle, apostrophe les passants

    Elle, elle joue tout simplement et elle sourit...

    C'est tout

    et c'est beaucoup

     

     

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    En les regardant,

    on oublie la méchanceté du monde.

     

    On croit que l'on peut créer un monde meilleur

     

    un monde où les gens savent savourer le meilleur de la vie

    la vie qui est faite pour chanter, danser et rire

    et tendre la main à celui qui chavire.

     

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    Robert et Jeanette, c'est un couple burlesque plein d'humour et d'amour et de poésie et de fantaisie

     

    Et comme c'est bon qu'ils soient là !


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  • 2012aoutSt-Antoine-l-Abbaye-045.jpg

     

     

    C'était la fête à Saint-Antoine ce samedi,  

    Beaucoup de monde, certains ayant endossé un costume du Moyen-Age pour l'occasion, car nous avons changé d'époque..

    x...

     

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    .Nous pouvons voir des artisans en pleine action : ferronniers, potiers, bâtisseurs,  faiseurs de vitraux...

     

     

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    Ici il s'agit d'une roue permettant de soulever les charges lourdes...Un peu plus loin des hommes élaborent un échafaudage comme on le faisait au Moyen-Age.

     

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    Et bien sûr beaucoup de spectacles,de musiciens, de comédiens...

    Ici, sur la place de l'abbatiale," les tornals", groupe de musiciens chanteurs pleins de fougue et de talent  accompagnent la danse derviche de ce danseur qui tourne et tourne et tourne tout en jouant avec ses habits et ses disques...c'est hallucinant et incroyable et... esthétique.

     

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    C'était aussi très surprenant de les voir accompagner la funambule qui danse sur son fil avec aisance et sourire et qui peut rester concentrée tout en plaisantant avec les spectateurs...

     

    Il y avait aussi un jongleur remarquable.....

    Je ne peux pas tout vous raconter d'abord parce que nous n'avons pas pu tout voir tant les animations étaient variées et ,même parmi ce que nous avons vu, ce serait trop long  de parler de tout.

     

    Mais, si nous nous sommes rendus à cette fête, c'est parce que nous  connaissons deux personnes du village qui participent  au concert de vielles qui a lieu le soir dans l'abbaye et qui nous a réjouis pendant une heure...

     

    Et c'est  après que nous avons quitté la fête et bien nous en a pris car l'orage s'est déclaré peu après...

     

    Mais, si l'an prochain vous passez par là,  pensez à vous y arrêter  : il y a aussi un musée très intéressant et la visite du village et de l'abbaye , à eux seuls, valent qu'on s'y arrête.

     

     


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  • http://gazou.over-blog.fr/article-nasser-djemai-106882056.html

     

    Je vous ai déjà parlé de lui...C'était le 14 juin (voir le lien ci-dessus)

    Nous avions vu un spectacle écrit et joué par lui-même...

    Nous avions ri, médité sur nos travers, découvert des vies différentes.

    Aussi, quand allant à Avignon, nous avons vu son nom, nous n'avons pas hésité...

    et, même si nous avons moins ri, et même s'il ne jouait pas, Nasser Djemaï, nous n'avons pas regretté notre choix

     

    La pièce s'appelle LES INVISIBLES

    L'auteur nous parle de ces "chibanis" (cheveux blancs en arabe).

    Venus en France, sans leur famille, pour travailler,pour fuir la misère...ils se retrouvent vieux célibataires, sans famille, sans patrie, souvent isolés et malades, aussi pauvres que lorsqu'ils sont arrivés.

     

    L'auteur s'est bien sûr servi des récits que lui faisait son père, il a fait des enquêtes dans les foyers de vieux immigrés, les cafés, les mosquées, différents ouvrages parlant de ce sujet...Il a travaillé, en étroite collaboration avec Natacha Diet qui, depuis sa première création en 2005, travaille avec lui.

    Son théâtre nous dit, mieux qu'un documentaire peut-être, la vie de ces pauvres gens, leur déchirement , leur combat pour garder le peu qu'ilrest de leur rêve et de leur dignité...Et nous sommes touchés, émus...Nous comprenons de l'intérieur ce qu'ont été ces vies et nous nous sentons très proches d'euxLes-invisibles.jpg


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    C'est le premier spectacle que nous avons vu lors de notre journée  au festival d' Avignon.

    Comme nous n'avions pas vu les programmes avant, c'est un peu le hasard qui nous a conduits là dans cette petite salle du Chapeau Rouge où nous n'étions encore jamais venus...

     

    Ils sont deux : un qui slame

    et un qui joue du piano et qui joue à merveille...Chopin, Debussy, Chopin...et ses propres compositions dont une que j'ai particulièrement aimée et qui lui a été inspirée par un poème de Gherasim Luca, lequel s'appelle "Les cris vains" et sa musique nous les faisait bien entendre...ces cris!

     

    Cela va du touchant au comique...ça coule, ça joue, ça claque, ça fuse, ça nous entraîne...

    J'ai aimé cette alliance de la musique classique, de la poésie et du slam, ce mélange des genresassez joliment dosé et si vous passez par Avignon...jusqu'au 15, vous pouvez les entendre...

    Et Vincent le pianiste donnera un concert aussi le 23,24 et 25 juillet

    Et, juste à côté, il ya un charmant petit restaurant où l'on mange bon et pas cher...


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  •   Très bonne soirée

    Nous allons au théâtre ...Nous avons juste eu la note de l'auteur  que nous ne connaissions pas encore

    Il est l'auteur de la pièce (paru chez Actes-Sud Papiers)

                                                                            Il en est aussi l'unique interprète.

    Avec un brio et une justesse rares, il incarne tout à tour le jeune Nabil, le père de l'enfant, son copain Jean-Luc, la grand-mère du copain, le professeur...

    Beaucoup d'humour, de cocasserie, mais aussi une réflexion profonde sur tous ces gens qui veulent faire le bien de ceux qu'ils aiment sans jamais prendre le temps de les écouter vraiment mais en suivant leur désir personnel...Il nous les montre dans leur côté ridicule mais il sait aussi nous les rendre émouvants...Nous partons, le coeur en fête, car nous avons bien ri...mais nous nous sentons aussi plus humains, plus lucides, conscients que pour aider ceux que nous aimons, il vaut mieux agir autrement que ces braves gens.

     

     

     

      Notes de l'auteur

    Pour mes parents, les clés du savoir, de la réussite et de la vérité, c'était l'école.

    Et pour mon bien, j'avais un seul mot d'ordre:

    "Eux savent tout, nous on ne sait rien"

    Le point de départ de mon travail est autobiographique. en sixième, un camarade de classe a eu un grave accident.

    Afin de lui éviter un retard trop important, je lui apportais régulièrement ses devoirs à la maison. Pour me remercier, la grand-mère de cet ami a décidé de prendre en main mon éducation. Elle m'a fait comprendre qu'avec un prénom comme le mien, je ne pourrai jamais prétendre à de grandes choses. Elle m'a donc baptisé"Noël", m'a fait des mèches blondes, m'a inscrit à l'aumônerie, mes notes à l'école étaient  bien meilleures et je trouvais tout cela extraordinaire .

    Tous les personnages ont donc un ancrage dans mes souvenirs, mais ils ont été étirés, poussés dans leurs retranchements...Car nous sommes bien loin du genre de l'auto-fiction,, mais bien dans l'univers de l'épopée. Chacun est persuadé d'agir pour le bien d'autrui....

    ..."L'ignominie de la bonté" que je m'amuse à déceler, la "bonté" de la grand-mère qui veut sauver Nabil en lui donnant un autre prénom, la "bonté" du père de Nabil qui lui demande de ne pas lui ressembler.

    La violence part souvent d'un bon sentiment...   Nasser Djemaï 

     

     


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