• Ce soir là, nous étions invités à un repas russe

    Repas excellent
     Et merveille ! Deux excellents musiciens qui nous ont joué des airs russes une bonne partie de la soirée..Et ils jouaient si bien et avec tellement de plaisir..que la musique nous a régalés tout autant que le repas...Deux parmi les convives ont tenté de chanter avec eux ..Nous avons dansé un peu..L'ambiance était bonne et l'atmosphère délicieusement agréable...    Nous étions une cinquantaine et j'ai eu un peu d'inquiètude à l'arrivée....tant de monde et nous en connaissions si peu..Mais la musique, la vodka, la bonne humeur de chacun...L'heure venue de partir, j'étais légère et joyeuse....et la nuit qui suivit fut aussi belle et sereine que la fête...Et le lendemain aussi, mais ce sera pour un autre jour !

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  • Voilà un texte de Henri Michaux dont l'humour m'a toujours réjoui

    "Je peux rarement voir quelqu'un sans le battre.D'autres préfèrent le monologue intérieur. Moi non. J'aime mieux battre.

      Il y a des gens qui s'asseoient en face de moi au restaurant et ne disent rien, ils restent un certain temps, car ils ont décidé de manger.

     En voici un.

    Je te l'agrippe ,toc

    Je te le ragrippe, toc

    Je le pends au paorte-manteau

    Je le décroche

    Je le repends

    je le redécroche

    Je le mets sur la table, je el tasse et l'étouffe

    Je le salis, je l'inonde

    Il revit

    Je le rince, je l'étire,(je commence à m'énerver,il faut en finir) je le masse, je le serre, je le résume et l'introduis dans mon verre et jette ostensiblement le contenu par terre et dis au garçon :"Mettez-moi donc un verre plus propre".

    Mais je me sens mal,je règle promptement l'addition et je m'en vais."  Henri Michaux


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  •   Pas beaucoup de temps aujourd'hui...Les journées sont pleines à craquer ces derniers jours..Alors je vous envoie simplement ce texte du poète Abdellatif Laabi

    "Apprendre à voir, écouter les autres, les rejoindre dans ce qu'ils ont de plus authentique, c'est se mettre en position de poésie si j'ose dire.

      Cette époque intense où la poésie était en quelque sorte notre pain quotidien, une raison de vivre.

      Ecrire n'est plus un domaine réservé dans ce que j'éprouve, donne. Plus question de privilégier ou de minimiser . Il s'agit de de poursuivre sa marche, à coeur ouvert.

      Une main qui s'ouvre à moi, j'y vois d'abord l'offrande et j'y réponds en mobilisant ma lucidité, ma tendresse.

      L'intense rejoint. Et c'est la ténacité de cette marche vers les possibles fraternels qui fait de nous des vivants.

     

      Il y a ce carrefour des soleils fraternels pour lequel bat le coeur de tous les damnés de la terre, ceux dont le but est de purifier la terre en une liane de mains unies et fertiles."      Abdellatif Laabi


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  • Que de bonnes surprises en ce jour !
    -lecture d'un petit livre délicieux : "Celui qui n'est pas venu" où Alain Rémond se remémore le jeune homme qu'il a été, il y a plus de quarante ans, alors qu'il était en Algérie et enseignait à des élèves qui attendaient tout de lui . Il nous parle aussi de l'influence décisive qu'un certain Jacques Vallot a eu sur lui, de sa rencontre avec Anne qui deviendra sa femme, de sa passion pour l'écriture...et tout cela avec beaucoup de simplicité et de tendresse

    "J'écrivais tous les  jours,compulsivement, sans réfléchir. Les mots sortaient , jaillissaient sans que j'y puisse rien. Je les découvrais et me découvrais en les écrivant. Ils me révélaient à moi-même. Ils en savaient beaucoup plus sur moi-même  que ce que je croyais savoir"

    -Le soir, à la radio, je découvre par hasard une émission sur Abdel Azrié, chanteur et compositeur syrien vivant en France...A Fès, j'ai pu entendre sa voix  profonde qui nous emmène en voyage dans des textes anciens et c'est un vrai bonheur que de s'abandonner à son chant

    -L'après midi, je prends un long moment pour apprendre un chant du Moyen- Age qui me ravit et, pour cause, puisqu'il s'agit du "chant de la ravie"

    Il serait bon, je crois, d'aller chaque soir, à la cueillette de ces petits bonheurs tout simples qui ornent notre journée..Ils passent parfois tellement vite que, si on ne les savoure pas une deuxième fois par la pensée, on en perd rapidement conscience, on les oublie et c'est bien dommage  Même dans les journées noires, on peut en trouver quelques-uns !


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  • L'autre soir, au cours d'un repas villageois, notre voisine présente une autre dame  à la personne qui se trouve à côté d'elle
    -"C'est la femme de notre maire", lui dit-elle
    -Et cette dernière de s'insurger aussitôt et de répliquer :"Non, je ne suis pas sa femme, je suis sa compagne et la mère de ses enfants"
    Elle devait être mal lunée,  la  Marie ce jour-là , me dit ma voisine en rigolant, car, pour elle , cela n'avait pas  de sens, les deux termes étant équivalents...Je pense, moi, que pour elle, c'était très différent..Sinon, elle n'aurait pas réagi aussi vivement...Et vous, qu'en pensez-vous ?

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