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Quentin Metsys (Le tableau du samedi)
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Cette œuvre de Quentin Metsys (Louvain 1465 - Anvers 1530), de 71 x 67 cm, est visible au musée du Louvre, à Paris.
Quentin Metsys est un peintre flamand . Etabli à Anvers de 1491 à sa mort en 1530, il fut le témoin de l'essor économique considérable de la ville qui était l'un des principaux lieux d'échange entre l'Europe du Nord (essentiellement la Baltique et la Flandre) et l'Europe du Sud (l'Italie et le bassin méditerranéen).
La fonction de changeur est très importante en ce début du XVI e siècle car les commerçants qui voyagent à l' étranger ont besoin de convertir les monnaies qu' ils possèdent. Anvers à l' époque où vécu Quentin Metsys était la capitale économique de l' Europe. La pratique de l' usure pouvait avoir une valeur positive et être socialement acceptée comme en témoigne la présence du livre de prières au premier plan. Le changeur, à gauche est en train de peser des pièces d' or à l' aide d' une balance pour en vérifier la véracité.
Les deux personnages du tableau sont assis derrière une table recouverte d'un tapis vert;
Le banquier compte des pièces d'or qu'il vient de peser au trébuchet;
A sa droite, sa femme se penche vers lui et le regarde faire en tournant les pages enluminées d'un missel.
!Sur la table, à gauche, un ciboire, un sachet de velours noir rempli de perles et un petit miroir dans lequel se reflète un homme lisant près d'une fenêtre;
Au fond, contre la muraille, des étagères portant divers objets et un rouleau de papier où on peut lire le nom du peintre.
Ce tableau n'est pas une découverte , il fait partie des classiques, mais comme en littérature, il est bon de ne ps se contenter des nouveautés
Sur la table, à gauche, un ciboire de cristal et d'orfèvrerie, un sachet de velours noir rempli de perles et un petit miroir circulaire dans lequel se reflète un homme, en buste, coiffé d'un chaperon rouge, lisant près d'une fenêtre, ouverte sur une vue de ville. (Serait peut-être le portrait du peintre lui-même?)
Au fond, contre la muraille, des rayons portant divers objets : papiers, livres carafe, balance, une pomme contre un plat d'étain. A l'extrémité de la planche supérieure, à droite, un rouleau de papier sur lequel on lit : Quentin Matsys, Schilder, 1514.
Ce tableau n'est pas une découverte, c'est un grand classique, mais comme en littérature, il est bon de savoir apprécier les oeuvres anciennes autant que les nouvelles
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Commentaires
Tu m'apprends quelque chose qui me laisse baba !! Je connaissais parfaitement ce tableau qui est très souvent cité, mais ignorais totalement le nom de son auteur !! Jamais je n'avais entendu parler de ce peintre ; ce qui est tout de même incroyable car en le cherchant sur le net je vois que je connais beaucoup de ses tableaux, qui sont d'un grand réalisme et très expressifs...! Dois-je en conclure qu'ils n'étaient présentés que sous la formule "Peinture Flamande du XVe siècle" ? ... Et pourtant je connais Van Eyck et aurais pu croire que c'était de lui... Merci pour la découverte !Je ne connaissais pas le peintre mais le tableau me rappelle quelque chose.
Ce tableau me rappelle certains tableaux qui illustraient les livres d'histoire ce qui n'est jamais le résultat de choix anodin.
Certains thèmes de tableau sont repris ad eternam...La peinture se renouvelle lentement sur la base de ce qu'elle a produit.
Les figures de ce tableau sont anguleuses. Tout semble codé dans cette peinture.
Outre les objets trés usuels, le couleurs sont criardes.
On oublie que les oeuvres entrées au panthéon de la peinture étaient traversées par les questions sociétales et économiques ce qui, je crois, restent vraies pour les oeuvres contemporaines.
Les peintres classiques qui sont sorti du "lot" répondaient aux commandes de plus puissants qu'eux pour vivre. Certains s'arrangeaient pour aller au delà de la commande et faire émerger l'état de la société du moment. Peinture et histoire restent mêlées.
Dans ce tableau question d'argent et question de religion en apparté: L'homme occupé à l'argent et à la trésorerie, la femme à la religion et aux enluminures. Une cohabitation et confrontation de deux créations de l'humanité.
J'ai lu dans wikipédia que son oeuvre comprend des tableaux religieux, des tableaux moralisateurs et grotesques et des portraits.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Pr%C3%AAteur_et_sa_femme
on reconnait que c’est un peintre Flamand, le métier ! lol et les couleurs, les vêtements-
j'aime beaucoup ce tableau-
une belle participation ! merci beaucoup-
bisous du samedi-Ce tableau est tout à fait dans la lignée des peintres flamands, quoique plus éclairé et plus coloré, merci pour la découverte de ce peintre;
Bonjour,
La vie d'une époque est résumé dans cEtte toile que tu expliques avec ferveur. Un bon choix, c'est vrai que de temps en temps, il faut se tourner vers des artistes anciens, ce sont les photographes de leur époque.
bonne journée
Bises
Un tableau très expressif et un vrai témoin de la vie de l'époque.
Bonne soirée, bon dimanche Gazou
on croirait du Breughel
c'est ... beau, simple, mais parfait, apaisant, familier, chaud.
Merci.
Un tableau très connu mais qu'il est toujours agréable de revoir, pour se plonger dans ce moyen-âge si riche en oeuvres picturales. Merci beaucoup !
ces tableaux flamands sont très intéressants sur l'histoire de cette époque. Ils sont une peinture vivante. On peut les découper par petits bouts à examiner minutieusement. Il est certain que cela devait demander beaucoup de temps pour l'exécuter. Bises et merci
Bonjour. Un moment que je ne suis pas venu ici. Mais, bon, on a tellement de choses à faire qu'on est souvent amené à laisser un peu tomber les blogs. Merci en tout cas à toi de ne pas m'avoir oubié. Oui donc, un tablau très connu et qui a provoqué des tas de commentaires. Personnellement, je me dis que je n'ai plus de temps à perdre (l'âge, ma bonne dame) et j'essaie de m'intéresser au "nouveau", à ce que je n'ai jamais vu. C'est pourquoi, par exemple, je ne relis jamais un livre déjà lu. On avance, on avance, comme dit la chanson d'Alain Souchon. Bien amicalement. Florentin
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Je suis admiratif de l'attitude si vraie des deux personnages et de la richesse dans la lecture de ce tableau. Gérard