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Quand elle viendra
C'est dans une gigue endiablée
que je souhaiterais m'en aller
pour que chacun se souvienne
que la vie est une danse
et que le rythme peut nous emporter
et nous faire naître à nous-mêmes.
C'est dans un éclat de rire
que je voudrais l'accueilllir
La Camarde
et l'obliger à quitter
son masque de grimaces
et l'obliger à sourire.
C'est un chant que je voudrais offrir
juste avant de partir
à tous ceux qui m'aiment
pour leur donner le désir
de rester à l'écoute de leur musique intérieure
et d'y établir leur demeure.
C'est avec gourmandise
qu'on se le dise
que je l'attends
celle qui m'ouvrira la porte vers l'inconnu
mais qu'elle vienne en son temps
son temps qui n'est pas le mien.
Et en attendant même si parfois je ne sais plus
pourquoi je suis là, je continue à faire
du mieux que je peux et avec amour ce que j'ai à faire.
Et si, quand elle viendra, je n'ai plus assez de souffle pour chanter, pour danser et pour rire
que ceux qui m'accompagnent le fassent pour moi.
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Commentaires
L'heure lui appartient et son heure est la nôtre, il faut simplement être prêt au voyage à tout instant
amicalement
Claude
merci pour ce texte, merci de t'offrir pleinement ...
et ce petit bout de texte :
Et en attendant même si parfois je ne sais plus
pourquoi je suis là, je continue à faire
du mieux que je peux et avec amour ce que j'ai à faire.
beaucoup s'agite pour se donner une raison d'être ... il n'y a pas de raison .. juste exister, aimer, faire avec amour
(cependant c'est une question que je me pose aussi ... mais moins ...)
bises
personne ne peut dire comment nous accueillerons notre dernier jour,
on dit même que certains saints criaient maman et pleuraient beaucoup alors qu'ils auraient dû partir heureux et confiants, pour ma part j'espère qu'elle fera vite , quant à ceux que je laisserai derrière moi il feront comme ils voudront, l'idéal serait de partir en douce sans que personne n'y prenne garde
j'avais commencé à écrire un texte là dessus et puis je ne suis pas allée jusqu'au bou
bonsoir Azalaïs
Je suis bien d'accord, on ne peut savoir comment on réagira tant que l'on n'a pas vécu la situation dont on parle...
On est parfois surpris par la faiblesse dont on a fait preuve en telle circonstance qui, vu de loin, ne nous paraissait pas si terrible et l'on est parfois surpris par l'énergie et la force qui ont été la notre alors que l'on ne s'en croyait pas capable.
Je dis ce que je ressens au moment où j'écris et que j'ai ressenti aussi assez souvent ces derniers temps mais je ne peux savoir ce qu'il en sera réellement au moment ultime...
Peut-être reprendras-tu ton texte et peut-être auras-tu envie de nous le faire partager?
"J'veux qu'on rie, j'veux qu'on danse, l'jour où on m'mettra dans le trou"chantait Brel ! J'ai souvent cet air dans la tête et je trouve jolie cette image de fête d'adieu. Mais chaque chose en son temps et comme tu dis chacun doit pouvoir faire comme il le sent à un moment donné. Belle soirée à toi. Bisous
Tes mots sont pour nous tous la grande inconnue...Ce que tu en dis emeut par la simplicite et la sincerite qu'ils demontrent.
La chute a un effet si securisant, merci pour ce vivant partage.
C'est beau, émouvant. Pour ma part, j'aime bien me souvenir des paroles ultimes des personnes proches qui sont parties. Eh bien, ces paroles sont très souvent tournées vers les vivants : "Aimez-vous bien !", "Tiens bon !", ou encore "Il faut aimer la vie !" Il y a aussi parfois de lumineux sourires qui sont des messages. Bonne journée Gazou.
12catherine2Jeudi 26 Février 2015 à 09:02la vie est une danse ..e rythme peut nous emporter et nous faire naitre à nous même .. si joli
Allez hop!!!Même pas peur!!!
Les Carnavals sont un peu de cette veine
Dans une photo récente j'ai remarqué après coup qu'une troupe dansait pile poil devant l'enseigne des pompes funèbres!!!!
http://ekladata.com/CAvSoSMHtfpiF4aGd401b7kGO8U.jpg
Ton poème est bien dans le vent!!!Bonjour,
J'ai toujours admiré les marches funéraires avec de la musique "funeral jazz" de la Nouvelle Orléans.
Mais bon, ne soyons pas trop pressés. Il donc inutile d'y penser aujourd'hui.
Bisous ♫ joyeux ♫
J'aurais beaucoup de mal à me réjouir dans cette circonstance, à moins qu'elle vienne me délivrer de souffrances.
Très beau poème. Cela m'évoque une chanson de Jean Ferrat dans laquelle il chante qu'il voudrait mourir dans un champ, l'été, au soleil...
Lundi je suis allé visiter un brave vieux.. qui avait toujours eu la blague à dire... mais là il ne pouvait plus parler... il était inquiet... je lui ai lu le psaume 51.... (lui qui avait trompé sa femme 500 fois dans sa jeunesse) je ne sais pas ce qu'il en a fait...mais 48 heures après il est parti... le pire c'est que la famille me demande de faire le service...
Un saut à faire dans l'inconnu pour lequel on aimerait avoir un parachute, et pourtant le mystère demeure et c'est sûrement mieux ainsi...
Partir en chantant et ou porté par la voix des autres, en un instant de communion intense !
Superbe!J'aime beaucoup. En son temps j'avais écrit ce poème:
Partir……..
Quand je serais sur le départ
Je voudrais être traité comme une star.
Sur mon lit, je signerais des autographes
Et penserais à mon épitaphe
« Il est parti mais reviendra un jour ».
Sous les sunlights, je dirais encore quelques mots
Avant d’avoir des ailes dans le dos.
Je partirais faire un tour
Et comme sur le quai de la gare
Vous me diriez au revoir
En agitant vos mouchoirs.
Point de crucifix, ni d’encens
Mais un gros cigare
Et quelques veloutes de fumée,
La dernière bouffée pour l’éternité
C'est très émouvant... en te lisant je pensais à cette mort que chacun vit selon les traditions, le plus souvent.
Notre amie Sophie a souhaité que tous se réunissent dans son jardin pour boire une coupe de champagne...
Partager un moment avec l'absente, un dernier moment de joie dans le jardin qu'elle aimait tant...
Mais la joie de la savoir "guérie" enfin n'effaçait pas la tristesse de plus pouvoir la serrer dans nos bras.
Je ne sais pas comment j'accueillerai la mort quand elle viendra. Mais j'espère que ce ne sera pas en faisant pleurer ceux que j'aime.
Passe une douce nuit, Gazou.
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Tu me fais penser à ma soeur qui veut que le jour où l'on se réunira pour son départ, on sable le champagne.
Je lui ai dit que j'étais d'accord, et que je voulais adopter la même façon de faire, ou plutôt de proposer.
Tchin tchin !