• Porter du fruit

     Avec ta mine de papier mâché

    ton visage long comme un jour sans pain

    tu ressembles à un qui s'en allait guerroyant

    contre tous les moulins à vent.

    Toute ton énergie tu la passes dans un combat perdu d'avance

    et tu te sens seul et incompris

    bien que tu sois au milieu de tes amis...

     

    Pourquoi te battre avec les armes de ceux d'en face?

    Et pourquoi, de petitesse en petitesse,

    avancer la bouche pleine de fiel?

    Tu te déssèches,

    tu t'aigris,

    tu te désertifies.

    Et le lieu que tu veux défendre se rabougrit avec toi.

    Ami, prends un peu de hauteur,

    sois large et génèreux,

    délaisse la révolte stérile,

    cesse les combats inutiles

    et invite les tous à la rencontre.

    A te voir si joyeux, ils s'approcheront.

     

    Crois naïvement à la fête.


  • Commentaires

    1
    Mercredi 30 Novembre 2011 à 10:21

    souvent, toujours même, en lisant un article, non seulement j'essaie d'en comprendre le contenu, mais je tente de deviner pourquoi le blogeur a choisi ce texte, pourquoi il l'a élaboré, à quel intérêt personnel du moment cela répond-il.

    Là, Gazou, je sèche !

    Bisou pour toi, dromoise.

    2
    Mercredi 30 Novembre 2011 à 10:24

    à quel souci, ou train de pensées, correspond ton texte ?

    J'essaie bien sûr chaque fois de le deviner.

    Là, ce matin, je sèche !

    Bonne journée, dromoise.

    3
    Mercredi 30 Novembre 2011 à 10:24

    à quel souci, ou train de pensées, correspond ton texte ?

    J'essaie bien sûr chaque fois de le deviner.

    Là, ce matin, je sèche !

    Bonne journée, dromoise.

    4
    Mercredi 30 Novembre 2011 à 16:03

    espérons que la sagesse l'emporte....

    5
    Mercredi 30 Novembre 2011 à 17:26

    Un texte à méditer et à vivre.

    Merci Gazou

    6
    Mercredi 30 Novembre 2011 à 19:31

    C'est en effet beaucoup plus motivant d'approcher quelqu'un de joyeux que quelqu'un de renfrogné.

    7
    Mercredi 30 Novembre 2011 à 22:08

    On va plus vers un visage souriant , un beau texte qui fait réfléchir.Bonne soirée, bisous Gazou

    8
    Mercredi 30 Novembre 2011 à 22:36

    Un trés beau texte à méditer....si proche de la vérité,il vous dirige vers la lumière.....

     

    Amicalement

    hélène

    9
    Jeudi 1er Décembre 2011 à 06:30

    A lire, à retenir, à apprendre, à mettre en application. Même si nous offrons un visage souriant, combien de fois n'est-ce qu'un masque  pour paraître en société ?

    Tu te déssèches,

    tu t'aigris,

    tu te désertifies.

    Ami, prends un peu de hauteur,

    sois large et génèreux,

    délaisse la révolte stérile,

    cesse les combats inutiles

    Ne pas oublier ces conseils. Il est des jours où ils sont superflus, tout vient tout seul, puis un matin gris voire noir, on en aura besoin.

    Merci Gazou et bonne journée pleine de sourires si le soleil te fait défaut.

    je t'embrasse.

    10
    Jeudi 1er Décembre 2011 à 09:51

    oui, ils sont en nous, c'est la vie..bonne journée Catherine!

    11
    Jeudi 1er Décembre 2011 à 10:08

    Bonne journée  malgré le ciel gris!

    12
    Jeudi 1er Décembre 2011 à 10:08

    Un p'tit bonjour

    Jean

    13
    Jeudi 1er Décembre 2011 à 10:22

    Le sourire attire le sourire.

    Amitiés et bon jeudi. Alain

     

    14
    Jeudi 1er Décembre 2011 à 13:42

    Tant de combats, de mots, d'idées tant de récriminations stériles semble-t-il... c'est vrai Gazou, ne nous mangeons pas la rate avec cela !

    15
    Vendredi 2 Décembre 2011 à 23:07
    S'ouvrir aux autres pour mieux partager ce que nous pouvons leur offrir... sans aucun doute. Le retour viendra ou non, mais nous aurons pu profiter de cet instant.
    16
    Samedi 3 Décembre 2011 à 18:02

    il faut tenter de tjs faire bonne figure

    17
    catherine2
    Mardi 2 Juillet 2013 à 16:28

    car les rires, les chansons, les amis, les amours ..

    ils sont en marche, ils sont en nous, c'est la vie

    18
    lenez o vent
    Mardi 2 Juillet 2013 à 16:28

    penser à ce texte quand le gris nous entoure

    bisous gazou

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