• Petit flocon

      C'était à n'y pas croire...
      Il aurait dû être mort,sa voiture s'était encastrée dans un camion et on l'en avait retiré indemne,avec  seulement quelques contusions.
      Pourquoi la camarde ne l'avait-elle pas emportée? Sa présence était-elle donc si nécessaire sur terre et ce qu'il avait à faire,personne ne pouvait-il le faire à sa place?
      Alors,petit flocon parmi les autres,il s'était promis
    de réchauffer de son soleil tous les ciels gris qu'il ren contrerait,
    de ne plus s'inquièter des résultats de son action,
    de ne plus se décourager quand il n'avait pas réussi,
    de ne plus s'attrister si les autres ne songeaient pas à remercier.
      Il était détaché et d'autant plus aimant que son amour était gratuit,sans la moindre attente.
      Depuis qu'il avait frôlé la mort,il n'avait jamais été aussi léger,aussi libre,aussi rayonnant,aussi amoureux de la Vie et de tous les êtres vivants.


  • Commentaires

    1
    Jeudi 28 Août 2008 à 08:51
    J'aime cet écrit qui repond à toutes les questions
    2
    Jeudi 28 Août 2008 à 09:26
    Espérons quand même ne pas avoir à frôler la mort pour intégrer et mettre en application cela!
    3
    Jeudi 28 Août 2008 à 10:00
    Ce n'était pas son heure ..Le destin est ainsi et celui ci se termine bien. Bises à toi
    4
    Jeudi 28 Août 2008 à 10:53
    C'est vrai... il s'était rendu compte de la valeur de la vie.
    5
    Jeudi 28 Août 2008 à 15:12
    Tous ceux qui frole la mort de près en reviennent transformés, comme si on ne pouvait pas apprécier la vie sans ça.Belle réflection.
    6
    Vendredi 29 Août 2008 à 00:55
    Soyons humbles devant la situation, surement la plus dure de la vie. bises
    7
    Vendredi 29 Août 2008 à 03:04
    son attitude ne m'étonne pas besos tilk
    8
    Vendredi 29 Août 2008 à 09:33
    Une merveilleuse leçon d’optimisme et de maturité là dans tes mots. Je suis revenu de la mort, depuis je porte en moi ce voisinage, cette compagne intime, cette alliée car je m’en sers le plus souvent pour réussir à me comporter comme « Petit flocon ». Mais tout cela est de l’ordre de l’intime le plus secret car très difficile de se « justifier » en rappelant à toutes et tous et en permanence : puisqu’un jour je suis revenu de la mort donc depuis je fais, je dis, je pense, je décide, je pardonne, j’aime, je déteste, je rie et je pleure en toute légitimité : la Mienne ! Ce serait bien trop facile… Amicalement, Marc de Metz. @ bientôt.
    9
    Vendredi 29 Août 2008 à 17:30
    Texte impressionnant mais faut-il côtoyer la mort pour apprécier la vie? Beau week end sous le soleil Gazou
    10
    Vendredi 29 Août 2008 à 22:23
    Eh bien, voilà un Nirvana, atteint bien plus vite que par la longue pratique de la méditation... Nous devrions tous nous comporter comme cela.. Bon week end Gazou!
    11
    Samedi 30 Août 2008 à 18:00
    frôler la mort peut changer notre regard sur la vie... mais pas toujours. Je crois que c'est selon les personnalités, Petit Flocon était sans doute prédisposé à cette joie.
    12
    Suzette
    Mardi 2 Juillet 2013 à 17:07
    Petit Flocon a compris qu'il était un maillon de la chaîne: ni plus, ni moins, anonyme mais indispensable. Bisous Gazou!
    13
    Noisette
    Mardi 2 Juillet 2013 à 17:07
    Petit Flocon que cela est joli .Si nous avions la chance de devenir de "Petit Flocon " Bon ici 7/7 joursent et pluie et pas de soleil. Mais il est O U ? bisou de Noisette.
    14
    VINCENT
    Mardi 2 Juillet 2013 à 17:07
    J'ai beaucoup aimé ce texte. Peut etre dois-je vivre chaque jour comme si c'était du rab... alors que pour mon cerveau, c'est sûr, je vais vivre vieux ... et donc je me fais du soucis pour ma retraite. bisou
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