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Par gazou . le 5 Mai 2018 à 08:45
arbre mort devant Mirmande
André Lhote,
peintre, professeur et théoricien du cubisme.
à l'occasion des cinquante ans de sa disparition,
la ville de Mirmande lui rend hommage par une très belle exposition
à l'église Sainte Foy
Né à Bordeaux en 1885,
il s'intéresse très tôt à la peinture,
c'est en 1925 qu'il fonde son Académie de peinture à Paris.
C'est aussi , à cette époque, qu'il découvre le village de Mirmande qui, alors tombait en ruines.
Lui en tombe amoureux, achète une maison et la restaure, y fait venir des amis, des artistes...
Il y installe une Académie d'été pendant plusieurs années...
On peut dire qu'il a beaucoup contribué à la renaissance du village.
Il y a vécu 37 ans.
les filles
Il meurt à 77ans et laisse une empreinte incontournable dans l'univers du cubisme et à Mirmande.
Portrait de Simone
la Cadière (1957)
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Par gazou . le 28 Avril 2018 à 11:30
Avril de Maurice Denis - 1891
Beaucoup de douceur, de tendresse dans cette approche du printemps...
Ces jeunes femmes qui cueillent des fleurs sont pleines de grâce.
Maurice Denis a exalté les femmes, leur corps leurs mouvements, leurs attitudes.
Ce tableau fait partie d'un ensemble réalisé pour la salle à manger du mécène Gabriel Thomas danssa maison de Meudon près de Paris. Dix panneaux suivent l'itinéraire d'une jeune fille.
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Par gazou . le 21 Avril 2018 à 10:44
vvv
Arnold Böcklin, né le 16 octobre 1827 à Bâle, et mort le 16 janvier 1901, à San Domenico di Fiesole, en Italie, est un peintre, dessinateur, graphiste et sculpteur suisse.
Avec Ferdinand Hodler, Max Klinger et Lovis Corinth, c'est l'un des principaux représentants du symbolisme allemand, courant artistique rompant avec la peinture académique et le naturalisme de la seconde moitié du XIXe siècle. Des surréalistes, comme Giorgio De Chirico, Salvador Dalí et Max Ernst, ont vu en lui un de leurs prédécesseurs et l'ont salué comme un « artiste génial et ironique ».
C'est dans culturebox que j'ai trouvé cet article qui m'a beaucoup intéressé et cest pourquoi j'ai envie de le partager avec vous
Arnold Böcklin, L'Île des morts, 1ère version, 1880, huile sur bois, 80 x 150 cm, Kunstmuseum, Bâle
Voir en grand1880, Florence. Le peintre suisse Arnold Böcklin appose les derniers coups de pinceau sur son tableau. On y voit une île où de hauts rochers encerclent quelques cyprès.
Au premier plan, une barque avance calmement. Ce paysage semble paisible, presque idyllique. Vraiment ? Le sujet est en réalité bien plus sombre…La commande vient d’une certaine Marie Berna, qui souhaite un paysage "propice à la rêverie".
Mais la dame est mélancolique : cette veuve, sur le point de se remarier, désire honorer la mémoire de son premier époux décédé quelques années plus tôt. C’est pourquoi elle demande à Böcklin d’ajouter au paysage le détail de la barque.Arnold Böcklin, L'Île des morts, 5e version, 1886, huile sur bois, 80 x 150 cm, Musée des beaux-arts de Leipzig
Voir en grandDevant cette ambiance chargée de mystère, le marchand d’art de Böcklin est sous le charme. Il conseille à l’artiste de peindre plusieurs autres versions, et surtout, il trouve au tableau un titre très évocateur : L’Île des morts.
Shutter Island, long-métrage de Martin Scorsese, 2010. Le cinéaste se serait inspiré des tableaux de Böcklin.
Voir en grandLa fascination pour L’Île des morts traverse le temps et inspire bien d‘autres artistes : on la retrouve comme sujet d'une création du compositeur Rachmaninov, dans un roman d’Aragon ou encore, plus récemment, dans un film de Scorsese !
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Par gazou . le 14 Avril 2018 à 10:53
peinture de Josette Verhoeven
"De tout coeur de tout corps
peindre en écoutant le chant de la vie
voir les couleurs se marier
s'aimer
les traits s'unir et danser
voir apparaître l'espace libre
s'ouvrir l'oeil au coeur
puis tracer le trait unique
sur l'infini du ciel." Bang Hai Ja,peintre et poète coréenneJ'aime beaucoup ce tableau que j'avais déjà publié il y aura bientôt 10 ansCommentaires
1catherineMercredi 2 Juillet 2008 à 21:30Et la peinture et le texte sont beaux!Répondrej'adore cet article... la peinture est géniale besos tilkBonjour Gazou La peinture est une bien belle expression de l'âme. Bisous à toi et à bientôtIl y a du divin la dedans! C'est l'âme qui peint, le pinceau ne fait qu'obéir...La peinture est à la mesure du poème et inversement , c'est beau ! on touche là à l'essence de l'art ! amicalement et merci du partage chrystelynecomme je recherche en permanence qu'est ce que la peinture, comment en parler, je retiens ce texte du peintre et poétesse coréenne, Bag Hai Ja. Merci Solange de nous l'avoir fait connaître. GérardTrès beau Gazou ! Merci !C'est beau tout simplement.Noisette.Suivre le flux RSS des commentaires
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Par gazou . le 7 Avril 2018 à 07:23
Saly Mollon vit à Tournon en Ardèche.
Peintre depuis 25 ans, elle a travaillé la terre.
En 2010, elle organise le premier salon de sculpture de la région.
Elle est une peintre et une dessinatrice au langage plastique riche et complet mêlant réalisme et abstraction.
Et bien dansez maintenant !
Brusquement atteinte d’un cancer, elle puise, pour lutter, dans la force de son art. Une nouvelle série de toiles crie à ceux qui en ont bavé « Et bien, dansez maintenant ! »
Elle nous dit sa joie de vivre: tonique, spontanée, joyeuse
Elle arrive en France, enhardie par l’espérance que mettaient en elle ses parents. Brillante, seule fille de la fratrie, elle vient faire ses études.
Son surnom « Saly » lui plait. Sa résonance est plus… internationale. Elle l’adopte.
Les premières années tournonaises sont aussi douces que la soie sur laquelle elle peint. Pendant douze ans, Saly crée des modèles uniques. Elle aime cette part de hasard qui révèle les couleurs dans l’alchimie d’une étuve. « La soie ? Impossible de la dompter, il faut en jouer ». Mais elle éprouve le besoin d'un autre support; La guerre au Liban fait monter en elle une souffrance qu’elle ne peut mais veut exprimer. Le besoin d’un autre medium s’impose, plus pérenne.
Le destin lui envoie un mentor en la personne de Raymonde Esprit-Massonneau, artiste-peintre parisienne dans la mouvance impressionniste, établie à Tain. Elle travaille avec elle pendant trois ans.
Au Liban, une guerre s’achève… Il faut briser ses peurs. Oser. Peindre Beyrouth, la dévastée. C’est « le » tournant : des toiles belles, fortes, commencent à jouer alors avec l’abstraction, jusqu’à s’y abandonner. La Pléiade choisira même une toile pour la couverture d’un recueil de poésies « 100 Poèmes pour la paix au Liban ».
Elle butine les enseignements de Sylvie Franc et de Réjane, en retire le suc qui fera son miel, papillonne aux côtés de ses pairs (le péruvien Kawashima, la parisienne Michelle Taupin, l’élève de Philippe Lejeune Christophe Desbusshère, l’américain Franck Janca). À leur contact, sa vision de la peinture s’enrichit . Elle perfectionne sa propre technique, celle qui lui donnera le plus de liberté : marier l’huile exigeante et l’acrylique facile comme on marie le feu et l’eau: « Ce que l’une me donne l’autre ne me le donne pas et inversement » dit-elle... Chaque sujet est le fruit d’une longue réflexion mais il lui arrive souvent « de rêver ses toiles ». Suivent nécessairement des dessins préparatoires, asseyant la composition. Maitriser le dessin est une force. Saly en est consciente : « avant de prendre le prochain tournant, je me ressource et retourne au dessin. Quand on connait la technique, on est attiré par la technique. Ce n’est que parce qu’on la connait, qu’on peut s’en détacher, s’en échapper. Sans dessin, on est limité. Le dessin me rassure »
Oui, le dessin est l’ami intime. Et lorsque tombe le verdict de la maladie, un cancer (Salwa n’aime pas tricher, refuse les euphémismes), elle abandonne pinceaux et chevalet mais fait du dessin le complice, le compagnon de son enfer. Elle noircit deux carnets, deux « bouées pour ne pas couler, pour ne pas sans cesse solliciter les proches » et croque… les autres patients, leurs angoisses, les siennes, la douleur, l’attente, la honte, le besoin de hurler, de s’isoler dans sa coquille, de renoncer à se battre. «
Un livre, « Un bélier contre un crabe », en est né, tiré à 200 exemplaires : « Ce qui m’a aidée peut aider quelqu’un d’autre ». En cure à la Roche-Posay, elle est approchée pour une exposition dans le cadre des Journées du Ruban rose. Elle expose les œuvres originales qui serviront le livre et les toiles exécutées après sa guérison. C’est un succès. Quant au petit livre, il est à l’origine de confidences qui la bouleversent. Elle envisage dès lors un deuxième tome « Chronologie d’une vie annoncée ».
Aujourd’hui Salwa est revenue à tout ce qu’elle aime : « je jouis désormais de ce que m’offre la vie, j’en goûte chaque instant intensément».
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