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     (Culturebox)

    Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

    Edgar Degas, Autoportrait, vers 1855-1856, huile sur papier, 40 x 34 cm, The Metropolitan Museum of Art, New York

    Quand il débute dans la peinture, au milieu du XIXe siècle, le jeune Edgar Degas ne fait pas preuve d’une grande modernité dans le choix de ses sujets. Suivant l'exemple d'artistes plus académiques, il peint de grands tableaux aux sujets historiques.
    Son ami Manet, peintre également, lui en fait sournoisement la remarque. Et on peut dire qu’elle ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd !

    Piqué au vif, Degas s’attache dès lors à peindre son époque. Et pour cela, parfois, en détournant le travail d’artistes pas vraiment réputés pour être à la pointe de la modernité…

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Edgar Degas, Le Défilé, dit aussi Chevaux de courses devant les tribunes, 1866-1868, huile sur papier marouflé sur toile, 46 × 81 cm, Musée d'Orsay, Paris, photo : © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski

    Avec Le Défilé, Degas montre un champ de courses avant le départ. Dans les tribunes, on aperçoit toute la bonne société de l’époque.

    De cette façon, le tableau est un reflet parfait du monde moderne, mais… Degas s’inspire en partie de Meissonier, un peintre on ne peut plus classique !

     

     

     

     

     

     

     

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    Edgar Degas, Le Défilé. Détail de l'œuvre, photo : © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski

    Par la magie de la peinture, les fiers destriers de Napoléon III ou de son oncle Napoléon Ier se transforment en chevaux de course.

    Une vision bien plus pacifique, car sur les hippodromes, les batailles sont parfois rudes, mais jamais sanglantes !

     

     

     

     

     

     

     

     Voici le tableau (le défilé) en plus grand

    https://artips.fr/newsletters/ChantillyCourses_07_Defile/02.jpg


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    Pawel Kuczynski (Paweł Kuczyński) est un dessinateur polonais de 37 ans très talentueux qui réalise des illustrations subversives dénonçant les tristes réalités de notre monde.

    Diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Poznań (Pologne) en spécialité graphique, cela fait plusieurs années que cet artiste dessine des illustrations satiriques. Il a d’ailleurs reçu plus de 100 prix de récompenses depuis 2004.

    À travers ces différentes images ont y trouve des thèmes qui abordent les problèmes économiques, écologiques, la liberté d’expression ou encore les problèmes d’ordre politique.

    Pawel-Kuczynsky-illustration (1)

     

    Pawel-Kuczynsky-illustration (2)

     

    " L'artiste polonais Pawel Kuczynski a choisi de dénoncer les problèmes rencontrés par notre société à travers de pertinentes illustrations satiriques. Le dessinateur engagé, diplômé de l'Académie des Beaux-Arts de Poznan, a axé son travail sur la dénonciation dès 2004. Ses illustrations subversives, à la fois simples et abouties, pointent du doigt les incohérences d'un monde qui ne tourne pas toujours très rond.

    Pawel Kuczynski aborde ainsi plusieurs thèmes : l'exploitation de certaines catégories sociales, la surconsommation, l'isolation que peuvent provoquer les réseaux sociaux, la guerre, la fonte des glaces ou encore la politique. Les sujets évoqués dans ses créations sont parfois évidents et d'autres plus compliqués à figurer. Les couleurs pastels et les formes simples donnent à son travail une esthétique presque intemporelle, tout comme le sont - malheureusement - les sujets évoqués."

                                                                                                                  Constance Bloch

       Pawel-Kuczynsky-illustration (5) 

     

     

     

    C'est par un mail reçu ce matin que j'ai découvert cet artiste et comme je n'avais rien prévu pour le tableau du samedi, j'ai pensé qu'il serait bon de vous faire partager cette découverte intéressante


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    Georges Michel, le peintre qui influença Van Gogh

     

    "L'Orage" de Georges Michel.

    "L'Orage" de Georges Michel.

    © musée des beaux-arts de Strasbourg.

     

     

     

    "Méconnu aujourd'hui, Georges Michel est pourtant considéré comme un précurseur de l’école de Barbizon. Le Monastère Royal de Brou à Bourg-en-Bresse a consacré une grande exposition à ce peintre amoureux des paysages tourmentés et mélancoliques. Son style suscita l’admiration d'un certain Vincent Van Gogh.

    . Effets de lumières, ciels agités et lourds, paysages mélancoliques et empreints de romantisme... Ce n’est pas un hasard si Michel a été surnommé "le Ruysdaël français", en référence à Jacob van Ruysdaël, célèbre peintre des paysages hollandais.  

    "Le maître Michel" pour Van Gogh

    Il faut citer parmi ses admirateurs Vincent Van Gogh qui dans ses lettres à son frère Théo parlait de Michel en l’appelant "le maître Michel". Malgré tout, George Michel ne fut pas un peintre à succès mais selon Magali Briat-Philippe, la commissaire de l'exposition, "il fut à la mode dans les années 1870".



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     Tableau du samedi : Le joli monde de Makoto

     

     

    L’artiste peintre Hélène Daumain a étudié à l’Ecole d’Arts Appliqués de Lyon de 1979 à 1982. Avec un sens exceptionnel de la lumière, avec un réalisme et une justesse remarquable, elle croque des personnages « que personne ne regarde.» Portraitiste émouvante, sa quête artistique se concentre dans ces quelques lignes : « J'aime regarder les gens ordinaires, les voir vivre. Je m’intéresse à ceux que l’on ne regarde pas. Je suis sensible à la solitude et l’enfermement de la personne, sa fragilité, que je perçois quelquefois comme celle d’un enfant. » La palette de l’artiste est sobre, ses gris, poussés en densité, contrastent avec l’émotion que suscitent les regards attendrissants et limpides de ses modèles, souvent des familiers, dont les visages « parlent » au peintre.


    Hélène Daumain




     " Le peintre est à l'ouvrage, il respire la lumière, en évalue le grain ; il respire le silence, s'en imprègne; il songe tout éveillé, il veille à fleur de songe ; il sonde le visible, il caresse l'invisible. Il ne fait rien, il s'applique juste à devenir  lui-même rien - un corps de résonance, de réverbération, un passeur de lumière"   SYLVIE GERMAIN à propos de Rembrandt

    Je lis ces phrases de Sylvie Germain et je me demande...comment peut-on approcher l'invisible, le" caresser"..même si l'on n'est pas peintre...Comment être un passeur de lumière dans la vie quotidienne?
    Et que veut nous dire la jeune femme du tableau avec ses grands yeux étonnés et sa main sur la poitrine ? Est-elle elle  aussi à la recherche de l'invisible ?

    Hélène Daumain


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  •  Tableau du samedi : Le joli monde de Makoto

     

     


    Gérard Zilberman


    Que me dit ce regard?
    Est-ce l'effroi,
    Est-ce l'extase ?
    Par quoi ou par qui 
    est-il captivé?
    Chacun l'a coloré de ses pensées...
    Certains ont dit: il me fait peur
    D'autres ont dit : il est émerveillé...

    Attiré et terrifié tout à la fois
    par cet invisible qui le fascine.

    "Qu'est-ce que je ne vois pas dans ce que je vois ? Cette question devrait accompagner chacun de nos regards"
                                                                               Bernard Noël

    "Dehors la lumière éblouit l'invisible
    Que se disent les deux figures?
    -Jusqu'où s'étend le bleu du doute?
    demande le philosophe
    -Jusqu'au parloir de l'orage?
    répond le poète.
    Dehors la lumière éblouit l'invisible."
                      Jean Lacarrière (d'après les tableaux de Chirico

     

    Cet article est déjà paru en juillet 2009


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