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    André Lhote (1885-1962) est un peintre, graveur, illustrateur, théoricien de l’art et enseignant français. Il est l’un des représentants du fauvisme et du cubisme.
    Dès 1912, André Lhote adhére au cubisme et participe directement à son émergence au côté des plus grands artistes du mouvement tels que Braque, Picasso, Gleizes, Metzinger.

     

    Né à Bordeaux en 1885, André Lhote commence dès 1897 une formation chez un fabricant de meubles pour devenir sculpteur de bois. En parallèle, il étudie la sculpture décorative à l’Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux.

    Il s’installe à Paris en 1907 et en 1918, Lhote commence l’enseignement dans différentes académies, dont l’Académie Notre-Dame de Champs, jusqu’à la fondation de sa propre académie trois ans plus tard à Montparnasse. De grands artistes y étudieront, comme Klein, de Lempicka, Cartier-Bresson… Il possède une maison à Mirmande dans le Drôme, dans laquelle il organise des stages d’été pour ses élèves, et où plusieurs artistes tels que Pierre Palué, Marcelle Rivier, Guy Marandet, y trouvent refuge pendant la Deuxième Guerre mondiale.

    Il en vient à la peinture (et à l’écriture) après avoir lu les articles de journaux des plus grands de l’époque : Diderot, Delacroix, Baudelaire… Le bordelais commence très vite à écrire des ouvrages théoriques sur l’art moderne, et des ouvrages de critique d’art.

    Le peintre se rapproche du mouvement cubiste dans les années 10. En revanche, André Lhote est très différent des autres artistes du groupe. Il rejette tout idée d’abstraction et garde dans ses peintures un côté classique, dans le choix des sujets et de la rigueur des compositions. Sa définition de la modernité est dans la continuité de la tradition, et non dans sa rupture.

    En 1955, il reçoit le Grand Prix national de peinture.


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    Deux tableaux peints peu avant le départ pour la guerre de l’artiste et sa mort à Beaune-la-Rolande le 28 novembre 1870. Bazille avait retrouvé à cette occasion l’un des modèles de La Toilette (musée Fabre) et a réalisé deux versions de ce tableau . Les couleurs sont particulièrement étudiées et permettent d’admirer des compositions chatoyantes et très réussies.

     

    Jeune femme noire aux pivoines, Bazille

     

    Jeune femme noire aux pivoines, 1870, hst, 60,3 × 75,2 cm, Frédéric Bazille, 1-musée Fabre Montpellier.

     


    Jeune femme noire aux pivoines, Frédéric Bazille

     

    Jeune femme noire aux pivoines, 1870, hst, 60 x 75 cm, Frédéric Bazille, 2-National Gallery of Art, Washington (DC).

     

     

      Avec les deux versions de la Jeune femme aux pivoines, dont les fleurs et la domestique noire évoquent certains tableaux de Manet, Bazille réunit la nature morte et la peinture de figure.
    Peintes pendant le printemps 1870, avant le dernier retour de l'artiste à Montpellier, ces toiles étonnent par leurs différences mais aussi par la grande maîtrise des moyens à laquelle est désormais parvenu Bazille.

     


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    Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

    Ce tableau appartenait au Métropolitan Museum de New York.

    Un spécialiste avait déclaré qu'il avait été peint par un suiveur de Rubens et présentait peu d'intérêt.

    En 2013, le Museum, ayant besoin d'argent, s'en débarrasse pour quelques centaines de milliers de dollars.

    Le tableau est alors nettoyé et réévalué.

     

    Cette fois, on juge que la délicatesse et l’émotion du portrait ne peuvent être que de la main de Rubens lui-même.

    La modèle serait sa propre fille, Clara Serena. Le Metropolitan s’en mord les doigts, mais il est trop tard. L’œuvre repasse en vente, cette fois pour plusieurs millions de livres !

    Aujourd’hui, le sublime portrait est chez un collectionneur privé, bien content que le grand musée se soit trompé !

    Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

    Petrus Paulus Rubens, Portrait de Clara Serena Rubens à 12 ans, vers 1620, huile sur bois, 36 x 26 cm, collection privée. Détail de l’œuvre


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     Très jeune, elle excelle dans la peinture et la musique et hésite entre les deux...

    Et c'est pourquoi elle fait son autoportrait entre ces deux muses:  à gauche la musique et à droite la peinture et

    les gestes qu'elle fait nous laisse deviner son choix.

     

    Angelica Kauffmann, Autoportrait hésitant entre la Musique et la Peinture, 1791, huile sur toile, 147 x 216 cm, Nostell Priory, Nostell

     

    Au fil des ans, Angelica Kauffmann devient l’une des artistes les plus en vogue de la seconde moitié du XVIIIe siècle et une portraitiste renommée dans toute l’Europe.

    Kauffmann était une femme très originale qui a influencé les vies et le travail des autres. Pendant les 15 années où elle a habité en Angleterre (1766-1781), elle a charmé la société de Londres et est devenue un des principaux peintres dont les portraits et les toiles historiques étaient commandés pour de grandes sommes d'argent.

    En 1781, elle épouse en secondes noces, un artiste vénitien installé à Londres, Antonio Zucchi. En 1782, Angelica Kauffmann et son mari s'installent définitivement à Rome où elle fascine le peuple, la haute société et les poètes qui l’immortalisent dans leurs vers. Elle accueille de nombreux visiteurs étrangers comme Goethe qui devient son ami et dont elle fait le portrait. 

      Pendant toute sa carrière, elle travailla pour toutes les cours d'Europe. On peut voir ses meilleures œuvres à Munich, aux Offices de Florence et à la National Portrait Gallery de Londres


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     A Paris le musée Jacquemart-André présente des oeuvres du peintre danois jusqu'au 21 juillet

     

     

     

     

     

     

     Diaghilev et Rainer Maria Rilke comptèrent parmi ses admirateurs. Son oeuvre témoigne également d'affinités frappantes avec les tendances de l'art d'aujourd'hui. Cette peinture figurative, très lisse, captive par un côté énigmatique, secret, et, une volonté de jouer sur une gamme réduite de couleurs. L'exposition présente une soixantaine de peintures, s'organisant non sur la chronologie, mais sur le principe de la variation à partir d'un thème.

     

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    Vilhelm Hammershøi ( 1864 – 1916 ) est un peintre danois avant tout connu  pour ses tableaux qui montre des intérieurs d’appartements.

     

    C'est l'artiste de la solitude, du silence et de la  lumière

    La lumière tient le premier rôle. Elle a la douceur de Vermeer, elle console et irradie


    Il commence sa série de peintures sur les intérieurs dans les années 1898 en peignant son appartement de Copenhague qui lui servait aussi d’atelier et qu’il avait volontairement décoré d’une façon minimaliste.

    Même quand, par la suite, il peint des appartements plus bourgeois, il garde cette esthétique étrange et énigmatique qui montre des pièces souvent vides.
    Quand elles sont habitées, c’est la plupart du temps par des femmes, de dos, qui ont l’air absorbées par leurs pensées sans qu’il ne se passe jamais une action.
    Cette atmosphère irréelle est renforcée par son utilisation quasi exclusive de tons gris, marron et bleus sans couleurs vives.

     

     

    Submergé par les avant-gardes du début du XXe siècle, Hammershøi a été oublié ailleurs qu'au Danemark. Redécouvert hors de ses frontières il y a seulement quelques années, il connait un regain d'intérêt.
     
    Ses intérieurs avec un personnage à l'air perdu "nous font penser à Edward Hopper, 40 ans plus tôt. C'est le même genre de sensibilité, c'est peut-être ça qui nous attire aujourd'hui" Jean-Loup Champion

     

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