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Nos vies romancées
Lu dans "Nos vies romancées" de Arnaud Cathrine
"C'est d'ailleurs curieusement, tout ce qu'elle retient de mai 68:" le goût qu'avaient les gens de se parler. On aurait dit qu'ils n'avaient plus parlé à personne de leur vie."
Il parle de Françoise Sagan
Pour d'autres, je suppose que mai 68 représente tout à fait autre chose
Je commence juste la lecture de ce livre où l'auteur nous parle des livres et des écrivains qui l'ont le plus marqué, de ceux peut-être qui ont changé sa vie et je trouve cela très intéressant...Mais je n'en suis qu'au troisième chapitre
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Commentaires
Mai 68, j'habitais Dunkerque, j'étais en première, il faisait un temps de rêve, la plage était noire de monde. les piquets de grève étaient impressionnants dans les usines, mais comme il n'y avait pas classe, les enfants et les jeunes étaient sur la plage, avec leurs mères, en arrêt de travail forcé... Nous écoutions ce qui se passait à Paris, mais nous étions loin des pavés... "Sous les pavés la plage", c'était un peu cela...
Mai 68 , une période où j'ai réellement compris les problèmes des autres.
Bonne soirée Gazou
Gazou, ton choix semble judicieux.
Quoiqu'il en soit tous les commentaires et critiques que j'ai lus sur ce livre
sont excellents.
Je vais me le procurer.
En mai 68 je me suis retrouvé aux premières loges de la contestation puisque j'étais étudiant à l'Univeristé
de Nanterre.
Comme un présage l'arrêt du train, pour la faculté, s'appelait "Nanterre la Folie"
C'est désormais, plus sagement, "Nanterre Université"
J'ai un presse book important sur les événements et pourrais raconter des anecdotes pendant de nombreuses
heures.
Amitiés.
Renaud
j'étais en classe de CAP chez les soeurs ... et plusieurs fois je ne suis pas allée en classe, manifestant avec mon père qui occupait son usine. Faisant un exposé lu en classe (on ne peut pas dire qu'elles n'étaient pas tolérantes) dont le sujet avait été trouvé sur l'humanité dimanche. Aussi et surtout, cette grande respiration de liberté ... tout allait changer ..
Bises et merci pour ce livre
Argh, mais j'étais un peu jeune encore... Je me souviens que mes parents avaient du mal à accepter le changement qui s'amorçait.En 68 ? la France était en gréve et nous ne le savions pas... pas de radio chez moi, pas de journaux encore moins de télé et on était marié depuis peu, aussi le monde qui nous entourait nous était totalement indifférant, on était heureux !....
Pour compléter le commentaire de Renaud, l'arrêt de la gare s'appelait "La Folie, complexe universitaire", j'y étais de 1970 à 1973 !!!!
J'aime ces lectures dont on a envie de parler dès les premières pages... 68 ? je finissais l'école primaire alors tout m'est un peu passé au-dessus de la tête sauf que je sentais quand même que les gens avaient peur et qu'il y avait beaucoup de grèves...
Pour ma participation à Miletune, je vais te répondre que comme d'habitude j'ai fait un 8 et ma boucle est bouclée pour cette consigne, il pourrait y avoir une suite mais je ne crois pas m'y remettre et en me relisant je me dis qu'il y aurait déjà des trucs à corriger ; non, j'aime bien l'éclosion de l'histoire mais ne sait pas encore faire de vrais bouquets ;-) Bisous Gazou
Hou là, je confondais Arnaud Cathrine avec le chanteur Philippe du même nom !
Belle idée de se dire en parlant de ceux que nous avons aimé. Quant à mai 68, cela soulevait aussi pas mal de craintes, surtout dans les campagnes et chez les personnes déjà un peu âgées.
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Pour moi, c'était ma première année de travail dans la région parisienne où j'étais partie sur un coup de tête parce que ma mère ne voulait pas que je fasse d'études après le bac, elle était pressée que je décampe alors j'ai décampé.
J'étais une oie blanche, peu politisée et c'est à ce moment là que j'ai découvert le monde du travail, le monde ouvrier et que j'ai adhéré à un syndicat. Nous étions peu de femmes à cette époque là mais cela m'a ouvert les yeux et j'ai compris que chez les bonnes soeurs on m'avait raconté beaucoup de balivernes et mis pas mal d'oeillères!