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Mardi poésie : L'horizon chimérique
"Vaisseaux, nous vous aurons aimés en pure perte ;
Le dernier de vous tous est parti sur la mer.
Le couchant emporta tant de voiles ouvertes
Que ce port et mon cœur sont à jamais déserts.
La mer vous a rendus à votre destinée,
Au-delà du rivage où s'arrêtent nos pas.
Nous ne pouvions garder vos âmes enchaînées ;
Il vous faut des lointains que je ne connais pas
Je suis de ceux dont les désirs sont sur la terre.
Le souffle qui vous grise emplit mon cœur d'effroi,
Mais votre appel, au fond des soirs, me désespère,
Car j'ai de grands départs inassouvis en moi."
Jean de La Ville de Mirmont
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Commentaires
Très beau poème Gazou, je dernier vers chante en moi comme un appel. Je ne suis pas très présente en ce moment, cet été canicule associé à des évènements difficiles m'a un peu éloignée. Maintenant j'ai mon jardin qui me réclame, nettoyer, planter semer alors que le terre est dure comme un caillou mais j'ai besoin de cette activité physique pour me ressourcer.Bonne journée
un beau poème ; je suis aussi de ceux qui aiment la terre et ne prenne pas la voile ... bises
C'est un poème magnifique, j'aime beaucoup ce poète, malheureusement mort trop jeune, il aurait eu tant de beaux poèmes encore à nous écrire!
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de toute beauté évidente !
amitié .