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Mardi poésie
Pipe
Le chemin qui mène aux étoiles
Est pur sans ombre et sans clarté.
J'ai marché mais nul geste pâle
n'atténuait la voix lactée
Souvent pour nouer leurs sandales
Ou pour cueillir des fleurs athées
Loin des vérités sidérales
Ceux de ma troupe s'arrêtaient
Et des coeurs porphyrogénètes
S'agenouillaient ingénument
C'étaient des saints et des poètes
Egarés dans le firmament
J'étais guidé par la chouette
Et n'ai fait aucun mouvement
Guillaume Apollinaire (Le guetteur mélancolique)
Ce poème a été mis en musique par Philippe Forcioli (entre autres)
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Commentaires
bonjour,
un beau poème d'Apollinaire, c'est banal de le dire, mais si réel.
Bonne journée
Bises
et je reste immobile ...
à regarder la clarté des étoiles sans en prendre le chemin ...
amitié .
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c'est très beau ! du grand avec cet auteur-
merci !
bisous du mardi-