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Le tableau du samedi : Bazille
Deux tableaux peints peu avant le départ pour la guerre de l’artiste et sa mort à Beaune-la-Rolande le 28 novembre 1870. Bazille avait retrouvé à cette occasion l’un des modèles de La Toilette (musée Fabre) et a réalisé deux versions de ce tableau . Les couleurs sont particulièrement étudiées et permettent d’admirer des compositions chatoyantes et très réussies.
Jeune femme noire aux pivoines, 1870, hst, 60,3 × 75,2 cm, Frédéric Bazille, 1-musée Fabre Montpellier.
Jeune femme noire aux pivoines, 1870, hst, 60 x 75 cm, Frédéric Bazille, 2-National Gallery of Art, Washington (DC).
Avec les deux versions de la Jeune femme aux pivoines, dont les fleurs et la domestique noire évoquent certains tableaux de Manet, Bazille réunit la nature morte et la peinture de figure.
Peintes pendant le printemps 1870, avant le dernier retour de l'artiste à Montpellier, ces toiles étonnent par leurs différences mais aussi par la grande maîtrise des moyens à laquelle est désormais parvenu Bazille.
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Commentaires
Les deux versions sont intéressantes. J'ai une préférence pour le premier tableau.
Merci pour la découverte.
Bisous et bon weekend de Pâques.
Bazille était un grand peintre, dommage que le guerre nous l'a enlevé très jeune.
Belle journée
un grand artiste-- dommage le visage des femmes n'est pas très gai--
une belle découverte- merci- bisous-Un très grand artiste mort trop tôt. Je te recommande la lecture du livre de Michel Bernard "Deux remords de Claude Monet" qui raconte ce que Monet a fait pour son ami et pour préserver et faire reconnaître ses œuvres mais aussi la quête du père de Bazille pour retrouver le corps de son fils. Je te souhaite de joyeuse fêtes de Pâques
Coucou Gazou
Deux magnifiques tableaux ! La tristesse de la Domestique noire en dit long sur sa condition... Remarquable justesse des expressions.
Merci bcp.. je vais aller voir su Google, car j'aime vraiment ces oeuvres...
Bisous
Bazille fait partie de ma "collection" de peintres préférés. C'est la même personne qui pose pour cet artiste on dirait, la coiffure le corsage ... on a l'impression que le tableau a été fait le même jour, les fleurs sont presque les mêmes mais pas disposées de la même manière. Et pourtant on sait qu'à l'époque on mettait plus d'une journée pour faire un tableau, ce n'est plus comme maintenant et c'est ce que je déplore d'ailleurs. Je suis une classique!
Bisous Gazou!
8liedichSamedi 20 Avril 2019 à 18:40il y a dans ces peintures, la souffrance de l'esclavage face à la beauté des bouquets ...
amitié .
On voit bien que c'est le même modèle, et quelle profusion de fleurs !
Les peintres, à cette époque, faisaient des croquis, des ébauches, avant de s'attaquer à la toile, c'était bien plus étudié que de nos jours et la photo n'était pas encore couramment utilisée pour aider le peintre. Je ne suis pas un bien grand peintre, mais je ne fais pas une toile en un jour, loin de là !
J'aime beaucoup ces peintures, elles paraissent si réelles.
Je te souhaite de bonnes fêtes de Pâques.
Bisous Gazou
Aimée
Bonjour,
Joli partage.
Le deuxième a l'air plus lumineux, l'expression du visage est frappante.
Bon weekend Pascal.14lenez o ventLundi 22 Avril 2019 à 09:38très belle composition bien étudiée au niveau des couleurs et des formes ; la jeune femme ne semble pas heureuse et fait ce qu'on lui demande. quelle est son histoire ? Bises.
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Quel charme, quelle paisble beauté, les fleurs et la domestique attentive, sérieuse, c'est un mélage parfait...