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    "Connaissez-vous le Média Positif ? Il s’agit d’un diffuseur de belles histoires présent sur les réseaux sociaux. En un peu plus d’un an, il cumule 500 000 abonnés. Sa cofondatrice est une étudiante de 21 ans, originaire de Cusset dans l’Allier.

    Vous en avez marre des infos déprimantes que vous lisez à longueur de journée ? Le Média Positif est fait pour vous. Né du confinement, il a pour but de donner le sourire à ses lecteurs et de faire ressortir ce qu’il y a de plus positif dans l’actualité. Le Média Positif est d’abord né sur Twitter en 2020. Derrière lui, on trouve Emma Rouvet, originaire de Cusset dans l’Allier, qui a confondé ce diffuseur de bonnes nouvelles. A 21 ans, cette étudiante à Sciences Po Paris suit un master d’affaires publiques.

    "ça a pris vraiment vite"

    Elle raconte la genèse du projet : « On a créé le Média Positif il y a un peu plus d’un an, en septembre 2020, avec Hugues. On a été pris par ce flot de mauvaises nouvelles, les chiffres du COVID qui étaient ressassés. On a remarqué qu’il y avait ces mauvaises nouvelles mais qu’il y en avait aussi de bonnes et on a pensé qu’on n’en parlait pas suffisamment. On s’est dit pourquoi ne pas créer un média qui ne regrouperait que ces bonnes nouvelles, ces belles histoires, les innovations inspirantes, les héros du quotidien. De fil en aiguille on l’a appelé le Média Positif. Avec notre rentrée scolaire, on n’avait pas beaucoup de temps pour s’y consacrer. Ca a été artisanal au début. On a commencé à poster sur Twitter. En janvier 2021, on s’est dit qu’il y avait vraiment quelque chose à faire. On s’y est mis à fond. A l’époque, on avait 10 000 abonnés. En un mois on a eu 40 000 abonnés et on n’a pas forcément compris. On pensait qu’il n’y aurait que nos parents pour nous suivre et nos amis. Mais ça a pris vraiment vite ».

    500 000 abonnés

    Elle a été un peu dépassée par le succès du projet : « Jusqu’en juillet 2021, on n’était que sur Twitter et ensuite on a créé notre page Instagram, Facebook, Tik Tok et Linkedin. Jeudi 20 janvier, on a lancé notre chaîne YouTube, avec le JT Positif, proposé tous les dimanches. On continue à fond, avec toujours la même motivation. Au total, on a 500 000 abonnés sur les réseaux sociaux. On est le plus implanté sur Twitter. On veut développer notre présence sur YouTube car le format des vidéos nous plaît beaucoup ».

     

    La clé du succès

    Emma a sa petite idée pour expliquer le succès du Média Positif : « Je pense qu’on a cette envie de montrer les héros du quotidien. On peut s’identifier à ces histoires qu’on raconte. On a envie d’être un média d’information mais aussi un média d’inspiration. De plus, on a eu de la chance car nos publications ont eu la chance de passer sous les yeux de personnalités diverses. Elles ont partagé nos publications et ont parlé de nous à leur communauté, comme Leïla Bekhti, Antoine Griezmann, Thierry Dussautoir, Denis Brogniart. On a touché énormément de monde qui n’aurait peut-être pas entendu parler de nous au début. C’est comme cela qu’on s’est développés ».  

    Des parcours inspirants

    La jeune fille a été touchée par l’histoire de deux inconnus. Des parcours qui illustrent parfaitement la vocation du Média Positif : « Il y a deux histoires qui m’ont vraiment marquée. Il y a eu l’histoire de Julien Vedani, un passionné de montagne, atteint d’une sclérose en plaques. Il a choisi de se battre contre la maladie et d’aller au bout de ses rêves. Il s’est lancé à l’assaut du Kilimandjaro. Il a aussi skié dans les Alpes avec un exosquelette. C’est vraiment inspirant. Il y a aussi eu l’histoire de Fabrice, un sans-abri qui a sauvé un libraire des flammes, à Lyon. On a tweeté cette information et elle a été lue par le préfet du Rhône. Il a décidé de rencontrer Fabrice pour lui décerner la médaille de la ville et lui trouver un logement. Il a même des propositions d’emploi. On correspond beaucoup avec l’entourage de Fabrice. C’est la concrétisation de ce qu’on a envie de faire ».

    Une bonne organisation

    Mais quand on est étudiante à Sciences Po Paris, gérer une communauté sur les réseaux sociaux demande pas mal de temps. Emma souligne : « Avec Hugues, on travaille tous les deux sur le projet. On a quelques amis qui nous aident. De plus en plus de personnes nous envoient des mails quand ils voient des bonnes nouvelles. C’est parfois un peu compliqué. Cela demande beaucoup d’organisation. Je passe tout mon temps libre dans le Média Positif. On essaie de s’organiser avec nos cours : tous les matins avant de partir, on va faire une à deux heures de veille. On regarde toutes les meilleures nouvelles qu’on trouve et on les programme pour la journée. Mais il est vrai que c’est assez intense, on fait cela entre deux cours. Je m’occupe plutôt d’Instagram, de Facebook et du site Internet, tandis qu’Hugues est davantage sur Twitter et Tik Tok ». La jeune étudiante rappelle : « On n’a pas de modèle économique, on ne gagne pas d’argent. On y pense car on a l’envie de proposer des reportages plus longs, des formats vidéo. Pour l’instant, on n’a jamais gagné un sous avec le Média Positif. C’est presque un projet étudiant ».

    Montrer des solutions

    Emma se défend pourtant de toute vision angélique de l’actualité : « On ne nie pas les problèmes initiaux. On essaie d’en parler et de montrer que des solutions s’organisent. On accentue plus sur les solutions car c’est ce qui nous booste plus. C’est juste une vision optimiste ».  La jeune femme réfléchit à se lancer dans une carrière de journaliste : « A la base, j’étais rentrée à Sciences Po pour le journalisme et le journalisme sportif. J’ai toujours ça en tête, surtout que je suis supportrice de l’ASM mais je me laisse encore un peu de temps pour me décider ».

    Ses liens avec l'Allier

    Elle reste encore très attachée à son Allier natal : « Je suis aussi engagée dans une association qui s’appelle « De l’Allier aux grandes écoles », dont le but est d’aider les lycéens ruraux, qui plus est de l’Allier, à passer les concours des grandes écoles, dans le cadre de l’égalité des chances. On les aide à avoir accès à ce cursus sélectif, on les informe, on essaie de lever l’autocensure. C’est quelque chose qui m’occupe beaucoup aussi, avec le Média Positif ». Les deux cofondateurs du  Média Positif ont plein d’idées en tête. Ils se concentrent sur le développement de leur chaîne YouTube et de leur newsletter.


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    merci à Marcel pour ces bons conseils

    Peut-être vous seront-ils à vous aussi

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    11 commentaires
  •  C'est un petit restaurant où nous avons mangé , mon fils et moi, la semaine dernière et nous avons apprécié l'originalité, lla belle présentation de tout  ce qui nous a été présenté et, bien sûr, le bon goût

    Il y a quelque temps, j'avais lu, dans le journal, un petit article  qui nous présentait ce restaurant

     

     

     

     

    " Ici, bien sûr, tout est local et de saison, principalement bio. Et avant de mettre à la carte un nouveau met, Lisa et Ismaël vont rencontrer le producteur ou l'éleveur et visitent l'exploitation. Ismaël se plait à définir sa cuisine comme "saine et éthique". Et leur démarche s'inscrit plus globalement dans la totalité de leur établissement. Ici, les emballages individuels ne sont pas les bienvenus.  La peinture sur les murs est naturelle. Les sets de table sont 100% recyclés. Les serviettes sont en ouate naturelle, et issues des forêts durables et d'encre à base d'eau. Le compost obtenu à partir des déchets végétaux est récupéré par la mairie, et redonné à des agriculteurs.

    "Nous souhaitons sensibiliser les gens en leur montrant qu'il est possible de manger bien, tout en étant correct avec l'environnement. Chacun peut faire ce travail et respecter la planète" poursuivent-ils en citant Gandhi : "Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde".


    21 commentaires
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    Je lis, ou plutôt je relis lis cet article et je suis honteuse que, dans le pays des droits de l'homme, on puisse légalement agir ainsi

     

     

    " Le Réseau Education Sans Frontières organisait  dimanche 2 février à Moulins, dans l'Allier, une manifestation

    pour faire revenir de Turquie une jeune femme kurde, habitante de la commune depuis 2012, séparée de son mari

    et ses trois enfants par une procédure d'expulsion.

    Par Emma Derome et Stéphanie Vinot

     

     

     

      Aysé est une jeune femme kurde, arrivée en France il y a 8 ans, sans ses papiers, pour rejoindre Halit,un jeune turc avec qui elle s'est mariée à Moulins, dans l'Allier, en 2015, contre l'avis de sa famille en Turquie.Halit est installé en France depuis 16 ans, en situation régulière. Il est chef d'entreprise à Moulins

    . Le couple y construit sa vie, et Aysé donne naissance à trois enfants, aujourd'hui de 2, 4 et 6 ans,
    scolarisés à Moulins. Plusieurs fois, elle tentera de régulariser sa situation, en vain.

    Le 25 novembre dernier, la jeune femme a été interpellée à Moulins, devant ses enfants, avant de passer
    deux semaines en centre de rétention, à Lyon. Elle a été finalement été expulsée dans son pays d'origine,
    en Turquie, le 11 décembre.

    Depuis deux mois, la famille est séparée. Son mari, Halit, accuse la préfecture, qui a enclenché la procédure

    d'expulsion, d'avoir brisé sa famille. 
     

    Quand elle est partie, je me suis inquiété pour mes enfants, ils ont coupé une famille carrément en

    deux… Aujourd’hui ma femme, ça ne va pas, ses enfants lui manquent. Je suis allé la voir pendant une

    semaine, elle n’allait pas bien, elle pleurait tout le temps. Ça faisait 8 ans qu’elle n’était pas retournée

     en Turquie et là, du jour au lendemain, ils l’ont renvoyé.
     

     

    Manifestation pour son retour tous les dimanches au marché de Moulins

    C'est pourquoi une manifestation a été organisée ce dimanche 2 février, en parralèle du marché de Moulins,

    par le Réseau Education Sans Frontières (RESF), afin de soutenir la famille et d'exiger le retour de la jeune femme


       Les manifestants ont fait un "cercle du silence" pour rendre hommage à cette famille kurde séparée / © S. Vinot / FTV

    Pour Mireille Pasquel, porte-parole de RESF, l’intérêt supérieur de l’enfant doit primer sur les questions

    administratives des sans- papiers


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  • "C’est un souffle de vie" : dans le Val-de-Marne, des comédiens proposent des "consultations poétiques" à l'hôpital

    Alors que les comédiens ne peuvent plus se produire sur scène depuis plusieurs mois en raison de l'épidémie de Covid-19, certains d’entre eux interviennent auprès de patients hospitalisés. Reportage à Ivry-sur-Seine, en banlieue parisienne.

    Article rédigé par
    Radio France
    Publié le 08/03/2021 16:14 Mis à jour le 08/03/2021 18:17
    Temps de lecture : 2 min.
    Nicolas Le Bosse, comédien, pendant sa consultation poétique avec Jean, un des patients du service de soins de longue durée de l'hôpital Charles Foix d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). (LAVANTIN DEMIR)Nicolas Le Bosse, comédien, pendant sa consultation poétique avec Jean, un des patients du service de soins de longue durée de l'hôpital Charles Foix d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). (LAVANTIN DEMIR)

    Dans le service de soins de longue durée de l’hôpital Charles Foix d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), Nicolas, Eléonore et Gaëlle, trois comédiens du théâtre de la ville, s’apprêtent à commencer leurs consultations poétiques personnalisées. 82 patients sont hospitalisés dans cet établissement de la région parisienne ; la moyenne d’âge est élevée, 86 ans, et les pathologies lourdes et multiples. Gaëlle a rendez-vous avec Simone, 97 ans. "On va dans votre chambre ? On sera plus tranquilles, ça vous convient ?" 

    Une photo sur le mur de la chambre, celle de la sœur adoptive de Simone, permet d’engager le dialogue. Sa sœur, son père, ses leçons d’anglais, son attirance pour la mer... Pendant 20 minutes, Simone se raconte par petites touches. "Est-ce que vous avez déjà vécu au bord de la mer ? En vacances", répond Simone. Des souvenirs, des confidences qui vont aider la comédienne à choisir un poème pour Simone, des mots qui auront pour elle une résonance particulière : "Je me souviens de l’océan. Chaud et doux, s’entêtant à me séduire, s’allongeant sur mes rêves."

    Des moments de partage

    Ce poème va accompagner Simone. Il sera imprimé en gros caractères pour qu’elle puisse en lire quelques phrases le soir avant de s’endormir. Nicolas lui aussi va partager un poème avec Jean. Mais pour l’instant les deux hommes font connaissance. "Si vous deviez choisir un texte de chanson, qu’est-ce que vous diriez spontanément ? Je connais une chanson corse que je peux vous fredonner", lance Jean.

    Pour le Dr Amina Lahlou, qui dirige le service, ces consultations poétiques sont des moments de partage très bénéfiques pour les patients. "Ils vont mieux, ça les ramène à la vie, explique-t-elle. C’est un souffle de vie que d’apporter un peu de rêve, de poésie, de bien-être."

    "Les patients sont moins angoissés. Ils ne sont plus dans leur bulle, dans l’enfermement."

    Dr Amina Lahlou

    à franceinfo

    Nicolas estime lui aussi que les artistes jouent un rôle essentiel auprès des plus fragiles : "J’aime tous ces lieux qui sont des lieux non-théâtraux. On rencontre des gens qui en ont besoin. Je pense qu'un quart d’heure de poésie peut amener la personne à être dans un bien-être, pendant un quart d'heure et plus encore parce qu’il y a le phénomène d’imprégnation de ce moment poétique." L’extension de ces consultations artistiques à quatre autres établissements de l’AP-HP est actuellement à l’étude.


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