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     Je découvre ce texte et il m'emplit dejoie...Qu'un chauffeur de taxi  puisse agir ainsi...quel bonheurJ

      

     
     

     

    L'Ame agit en Couleurs by Cynthia

     

     
    La course en taxi...
    Il y a vingt ans, je conduisais un taxi pour gagner ma vie. Lorsque je suis arrivé à 2 h 30, l'immeuble était sombre, à l’exception d’une petite lumière provenant d’une fenêtre du rez-de chaussée. Dans ces circonstances, plusieurs chauffeurs auraient seulement klaxonné une ou deux fois, attendu une minute et seraient repartis. Mais, j'avais trop vu de gens démunis et qui n’avaient d’autre moyen de se voyager que les taxis. Je me suis donc dirigé vers la porte et j’ai cogné doucement.
    Après une longue pause, la porte s'est ouverte. Une dame âgée d’environ 80 ans se tenait devant moi et à ses côtés, une valise de nylon qu’elle avait péniblement traînée jusqu’à la porte. L'appartement était désert, comme si personne n'y avait vécu depuis des années.
    J'ai porté la valise jusqu'au taxi, puis je suis retourné vers la femme. Elle a pris mon bras et nous avons marché lentement vers le trottoir. Elle ne cessait de me remercier pour ma gentillesse.
    « Ce n'est rien, lui ai-je répondu, j'essaie simplement de traiter mes passagers de la façon dont je voudrais que ma mère soit traitée... »
    — Oh, vous êtes le genre de bon garçon », m’a-t-elle dit alors.
    Quand nous sommes montés dans le taxi, elle m'a donné une adresse, puis m’a demandé si je pouvais la conduire en ville.
    « Ce n'est pas le chemin le plus court », lui dis-je.
    — Oh, ça ne me dérange pas, je ne suis pas pressée. Je suis en route pour un hospice. Il ne me reste pas de famille et le docteur dit que je n'en ai pas pour longtemps. »
    J'ai tranquillement éteint le compteur et lui ai demandé quelle était la route qu’elle désirait que je prenne.
    Pendant les deux heures qui ont suivi, nous nous sommes promenés dans la ville. Elle m'a montré les édifices où elle avait travaillé, le quartier où elle et son mari avaient vécu, … Parfois, elle me demandait de ralentir en avant d'un immeuble particulier, comme pour se remémorer une tranche de vie.
    Puis nous nous sommes rendus à l'adresse qu'elle m'avait donnée. Deux infirmiers sont venus l’accueillir avec une chaise roulante. Elle a précautionneusement placé sa petite valise sur elle, comme si toute sa vie se résumait dans ces quelques vêtements et objets. Puis, elle m’a demandé combien elle me devait.
    « Rien, ai-je répondu.
    — Mais vous devez gagner votre vie.
    — Il y a d'autres passagers…
    Je me suis alors penché et l'ai serrée dans mes bras, lui offrant peut-être ainsi l’une des dernières étreintes de sa vie.
    « Vous venez de donner à une vieille femme un grand moment de bonheur. Merci. »
    Je lui ai serré la main, puis j'ai marché dans la faible lumière du matin. Derrière moi, une porte s'est refermée. C'était le son de la fermeture d'une vie.
    Incapable de parler et complètement perdu dans mes pensées, je n'ai pris aucun autre passager de la journée.
    « Que serait-il arrivé à cette femme si elle était tombée sur un chauffeur fâché, ou impatient de finir son quart de travail ? Et si j'avais refusé de prendre cette course, ou que j’étais reparti après avoir klaxonné une fois ? »
    Je me suis donc arrêté pour remercier la vie de m’avoir permis de vivre ce moment inoubliable. Ce n’est certes pas un événement qui fera la une des journaux; toutefois, dans le livre dans ma vie, il figurera parmi mes moments les plus heureux et les plus vrais. Merci Mme Chiasson !
    Les gens vont oublier ce que vous avez dit.
    Les gens vont oublier ce que vous avez fait.
    Mais jamais ils n’oublieront comment ils se sont sentis avec vous.

     


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  • J'ai reçu un mail que je trouve  exczllent

     

    QUELQUES RECOMMANDATIONS, TOUTES BASÉES SUR DES CONSTATS SCIENTIFIQUES  

    ÉVITEZ LES PROMENADES EN FORÊT : Les sous-bois regorgent de tiques prêtes à vous tomber dessus. Beaucoup sont porteuses de la maladie de Lyme, une cochonnerie que vous n’avez pas envie d’attraper. Préférez les balades dans les champs.
    ÉVITEZ LES PROMENADES DANS LES CHAMPS : La plupart sont régulièrement
    aspergés de pesticides, ce qui explique sans doute une espérance de vie plus courte chez les campagnards que chez les citadins. Privilégiez les balades en ville.
    ÉVITEZ LES PROMENADES EN VILLE : L'air y est saturé de particules fines, que l’activité physique fait pénétrer au plus profond de vos bronchioles, avec à la clé un risque de cancer des poumons.
    ÉVITEZ LES BAINS DE MER : Un litre d’eau de mer contient plus d’un million de virus. En buvant la tasse, vous avalerez aussi des cyanobactéries, des staphylocoques, des streptocoques, ainsi que des chétognathes (vers sagittaires), des polychètes (vers aquatiques) sans oublier les micro plastiques issus des activités humaines. Préférez les bains en piscine.
    ÉVITEZ LES PISCINES : L’urine des baigneurs provoque une réaction chimique avec le chlore, formant de la trichloramine et du chlorure de cyanogène, des substances dangereuses qui peuvent affecter les poumons, le cœur et le système nerveux central. Privilégiez les baignades en rivière.
    ÉVITEZ LES BAINS EN RIVIÈRE, très souvent polluées par les rejets des usines situées en amont.
    ÉVITEZ DE BOIRE L’EAU DU ROBINET : Malgré les traitements, elle contient encore des résidus de médicaments et de pesticides. On peut même y trouver parfois des composants de chimiothérapie. Préférez l’eau en bouteille.
    ÉVITEZ L’EAU EN BOUTEILLE: Les palettes de supermarché sont souvent stockées en plein soleil et sous l’effet de la chaleur, le plastique libère des particules chimiques dans l’eau.
    ÉVITEZ LES CLAVIERS D’ORDINATEURS, qui abritent jusqu’à 7500 bactéries chacun.
    ÉVITEZ DE SERRER LA MAIN DE VOS COLLÈGUES ET AMIS : 80% des maladies
     infectieuses se transmettent par contact. Sinon, lavez-vous les mains.
    ÉVITEZ DE VOUS LAVER LES MAINS MOINS DE 20 SECONDES, sinon vous n’éliminez pas toutes les bactéries.
    ÉVITEZ DE VOUS LAVER LES MAINS PLUS DE 20 SECONDES : Cela détruit le film hydrolipidique de la peau et affaiblit votre système immunitaire.
    ÉVITEZ DE VOUS ESSUYER LES MAINS AVEC UNE SERVIETTE, véritable bouillon de culture.
    ÉVITEZ D’UTILISER LES SÈCHE-MAINS ÉLECTRIQUES : Ils soufflent sur vos mains les bactéries présentes dans l’air.
    ÉVITEZ DE GARDER LES MAINS NON DÉSINFECTÉES : Elles abritent jusqu’à 10 000 milliards de bactéries et des virus qui, comme le SARS-CoV 2, peuvent vivre plus de 9 heures sur votre peau. Pour les supprimer, utilisez du gel hydro alcoolique.
    MÉFIEZ-VOUS DES GELS HYDRO ALCOOLIQUES : Ils amoindrissent la flore  cutanée commensale qui participe à vos défenses immunitaires. Certains gels peuvent par ailleurs contenir du benzène, cancérigène connu qui peut provoquer des leucémies, et d’autres, du triclosan ou du triclocarban, suspectés de favoriser le développement du cancer du sein.
    ÉVITEZ DE RESPIRER : En inhalant, entre 17 000 et 400 000 virus pénètrent vos poumons chaque minute.
    ÉVITEZ L’EXERCICE PHYSIQUE : La ventilation augmentant avec l’effort physique, un simple footing peut vous faire avaler plus de 2 millions de bactéries à la minute.
    ÉVITEZ L’INACTIVITÉ : Un exercice physique modéré améliore la fonction immunitaire...
    Tout ça vous fait peur ? Tant mieux. Vos peurs sont très, très utiles aux intérêts de certains.
    AH… J’OUBLIAIS : SI JAMAIS CES CONSEILS, MALGRÉ LEUR FONDEMENT SCIENTIFIQUE, NE VOUS INSPIRENT PAS, IL VOUS RESTE UNE ALTERNATIVE, DEPUIS LONGTEMPS OUBLIÉE… CELA S’APPELLE VIVRE. TOUT SIMPLEMENT VIVRE.
      

       

     

       

     


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  • Il y  a quelques jours, avec notre groupe de chant, nous nous sommes réunis pour un repas partagé:chacun apportait 

    un peu de nourriture et de boisson...L'un de nous avait écrit un poème qui fut  lu ou chanté, en partie, par chacun des participants et nous avons offert un petit cadeau à notre animatrice et à celle qui nous a reçu, chez elle pour presque chaque séance du mardi...Ce fut une très belle soirée pleine d'amitié....Et bien sûr, nous avons terminé la soirée en chantant...Voici le poème

     

     

    " Nos voix mêlées

     Dans le chant tout est possible,

    Même ce qui est invisible

    À nos pensées, à nos ressentis.

    Le monde du chant, c'est l'évasion

    Dans une tout autre dimension,

    Ainsi les allées d'un jardin toutes fleuries.

    Pour pénétrer dans ce vaste domaine

    Il y a bien un guide qui nous entraîne

    Pour nous offrir de belles ouvertures,

     

    Celles de nos voix ouvertes et joyeuses,

    Libérées de nos peurs malheureuses

    Et nous offrant ce qu'il y a de plus pur.

     Les regards brillent, se croisent, s'admirent,

    Les sourires s'agrandissent, laissent la place aux rires,

    Le corps se détend, s'assouplit, devient léger.

     Les mots bafouillés, bredouillés, toujours chantés

    S'élèvent haut, dansent, retombent, nous arrosent

    Comme les parfums d'un gros bouquet de roses.

     Quelle est donc celle qui nous donne cet élan,

    Qui nous influe cette énergie de l'automne au printemps,

    Qui fait vibrer nos cœurs parfois jusqu'aux larmes

    Dans des émotions qui ne cessent de nous surprendre,

    Celle qui nous apprend à oser nous entendre ?

     

    Oui c'est bien toi, chère Peggy, qui sais caresser nos âmes.

     Il fallait bien un si beau repaire pour nous réunir,

    Pour chanter en chœur, en canon, et aussi pour rire

     Et là, chapeau bas, c'est bien toute ta générosité

     Miss Francine, toi au sourire toujours renouvelé.

    Et que serions-nous sans les uns, sans les autres ?

    C'est pour cela que nous sommes heureux, chez notre hôte.

                                                                                                               Gilbert 5 juillet 2022

     
     
     
     
     
     
       

     


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  • Je lis cet article et comme je le trouve très intéressant, j'ai envie de le partager avec vous

    Ces restaurants où l'on vient d'abord pour rencontrer les autres : les Petites Cantines ouvrent leur table à tous... à prix libre (PODCAST)

    Publié le 15/06/2022 à 06h30
    Écrit par Yannick Kusy (@yannkusy) Propos recueillis par Alain Fauritte
    "Déjà, il faut prendre conscience que l’on a peur des autres, et, ensuite, réussir à aller vers la personne. Et, pour cela, on a un ingrédient magique, aux « Petites Cantines » : c’est la confiance.", explique Diane La Tour, cofondatrice des Petites Cantines
    "Déjà, il faut prendre conscience que l’on a peur des autres, et, ensuite, réussir à aller vers la personne. Et, pour cela, on a un ingrédient magique, aux « Petites Cantines » : c’est la confiance.", explique Diane La Tour, cofondatrice des Petites Cantines© france tv

     

     

    C'est une initiative originale, née à Lyon, et qui connaît un certain succès. Les "Petites Cantines" proposent aux habitants d'un quartier de se rencontrer autour de la préparation d'un repas, et de sortir de la solitude. Ces lieux, soutenus par des financements participatifs et des prix libres, se développe de jour en jour. Explication avec Diane La Tour, co-fondatrice, sur le plateau de "Vous êtes formidables"

     

    Huit « Petites Cantines » ont déjà ouvert en France, en l’espace de six ans. Ce sont des petits restaurants de quartier solidaires et participatifs, créés pour pallier à la solitude et l’isolement. Diane Dupré la Tour en est la co-fondatrice, avec Etienne Thouvenot. Une douzaine d’ouvertures supplémentaires sont en projet, notamment à l’étranger.

     


    Et pourtant, née à Paris et ancienne étudiante à la Sorbonne, Diane n’était pas forcément destinée à se lancer dans cette aventure. « Au départ, ce que j’adorais, c’était le journalisme. Cette idée qu’un media puisse connecter plusieurs personnes entre elles. Et qu’il puisse aider les personnes à changer de regard. Avec les « Petites cantines », c’est un peu la même finalité, mais avec un regard différent », justifie-t-elle.

     


    En 2008, elle rejoint Lyon en tant que rédactrice en chef d’un journal économique. Elle mène une vie confortable avec son conjoint et ses trois enfants. Jusqu’à ce jour dramatique où son destin bascule. Son conjoint et ses enfants sont victimes d’un grave accident de voiture. Seuls ses enfants survivent et, à l’âge de 32 ans, elle se retrouve veuve.

     

    Diane Dupré La Tour, co-fondatrice des "Petites Cantines" : "On parle de vivre ensemble, à tous bouts de champs, mais c’est dur de vivre ensemble ! D’aller vers les autres ! C’est beaucoup plus facile d’aller vers des gens qui nous ressemblent. Mais aussi beaucoup moins nourrissant "
    Diane Dupré La Tour, co-fondatrice des "Petites Cantines" : "On parle de vivre ensemble, à tous bouts de champs, mais c’est dur de vivre ensemble ! D’aller vers les autres ! C’est beaucoup plus facile d’aller vers des gens qui nous ressemblent. Mais aussi beaucoup moins nourrissant "© france tv

     


    C’est à ce moment qu’elle décide d’abandonner son emploi. « J’avais un sentiment de vacuité. L’impression d’être comme un cobaye qui pédale dans sa cage. Et qui devra toujours aller de plus en vite. J’avais un sentiment d’un manque de sens, et de passer à côté de ma vie. » Elle en tire des conclusions « Ayant compris, avec la perte de mon conjoint, que la vie était très courte, je me suis rappelé toutes ces choses sur lesquelles on s’était pris la tête alors, qu’en fait, ce n’était pas si important que ça. »

     


    Pas question, pour elle, de passer aussi à côté de l’essentiel. « Je me suis dit, en fait, que je courais plus de risque à poursuivre la même vie, plutôt que de me recentrer sur ce qui comptait vraiment pour moi », résume-t-elle.

     

    Se rendre disponible pour la rencontre

     


    Elle se lance alors dans la création des « Petites cantines », dont l’idée est née sur la base de la générosité dont Diane a bénéficié, elle-même, après le drame qui l’a touchée. « Il y avait un contexte porteur, un terreau favorable. Cet élan de solidarité qui s’est fait dans mon quartier. Et puis la rencontre avec Etienne Thouvenot a été l’élément déclencheur. C’est lui qui a eu l’idée des « Petites cantines ». »

     


    Il va l’aider à concrétiser son intention de profiter de l’essentiel. « C’est dur de se retrouver avec ce sentiment de vacuité, mais ne pas savoir quoi en faire. Il y a un moment où il faut décider d’arrêter quelque chose, et laisser un espace vide. C’est un champ des possibles qui s’ouvre à soi. Ce qui permet de se rendre disponible pour la rencontre. C’est justement ce que l’on propose aux gens. De sortir de chez eux et de se rendre disponibles pour… On ne sait quoi », détaille notre interlocutrice.

     


    Au moment de cette rencontre, Etienne Thouvenot, lui, travaille dans le groupe électroménager Seb, dont le siège est basé à Ecully. Il est ingénieur, et fourmille d’idées. « C’est un grand créatif, qui a l’habitude de s’engager, et qui est un passionné du lien social. » Ils ont rapidement définit un point en commun. « On avait envie de faire quelque chose ensemble. Mais on ne savait pas quoi. »

     


    Un projet forcément tourné vers les autres ? « C’est que l’on pense, mais, en réalité, c’est d’abord tourné vers soi. C’est en s’écoutant soi-même que l’on s’aperçoit de cette soif, de cette faim, qui consiste à se décentrer de soi. Donc c’est un mouvement un peu paradoxal. Mais on a eu envie que ce projet soit tout de suite collectif », rectifie Diane.

     


    Ils décident alors de partager leur idée. « On a installé une petite table sur deux tréteaux à la sortie du métro dans le quartier de Vaise, à Lyon. Et, très vite, les habitants sont venus. Ils ont proposé de nous aider. Le projet est vite devenu très collaboratif. »

     

     

     

    On peut vivre entouré et avoir le sentiment qu’on est seul au monde

     

     


    Une association naît en 2015. La première « Petite Cantine » voit le jour en 2016. « Cela ressemble à une grande cuisine ouverte. Avec des grandes tables et des chaises un peu dépareillées. Les habitants peuvent venir prendre le repas de midi, s’assoir à table les uns avec les autres. Ceux qui le souhaitent peuvent venir cuisiner avec nous le matin. »

     

     

     


    Tout le monde peut donc y participer. « On ne sait jamais qui viendra cuisiner. Il peut y avoir des personnes âgées, des étudiants, des travailleurs indépendants, des personnes en recherche d’emploi, des demandeurs d’asile, des jeunes en décrochage…» énumère-t-elle. « On s’est retrouvés à mettre le doigt sur un tabou, qui est celui des solitudes invisibles. Ce n’est pas parce que vous n’êtes pas pris en charge par un organisme social, et étiqueté « fragile », qu’il n’existe pas, en vous, comme un sentiment de solitude profonde, même lorsque l’on est au milieu des autres. On peut vivre entouré et avoir le sentiment qu’on est seul au monde. »

    « On ne sait jamais qui viendra cuisiner. Il peut y avoir des personnes âgées, des étudiants, des travailleurs indépendants, des personnes en recherche d’emploi, des demandeurs d’asile, des jeunes en décrochage…» énumère Diane

     


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  • Je viens de recevoir ce message.

    Je suis touchée par ce message...Je trouve que cette femme a beaucoup de courage

     

     

    Comme la plupart d'entre nous, j'ai peur de voir ce qui pourrait arriver, alors que nous faisons face à un moment fatidique dans la vie de notre nation. Et chaque fois que j'ai peur, je pense au courage d'Imad, qui a refusé de s'agenouiller face à l'extrémisme, alors qu'il faisait face à Mohammed Merah et à sa mort imminente.

    Aujourd'hui, nous avons le choix : nous devons défendre les valeurs qui nous unissent et refuser la victoire à ceux qui veulent nous monter les uns contre les autres. Et quand viendra le moment d'élire notre prochain Président le 24 avril, la seule façon de sauver la France que nous aimons est de battre Mme Le Pen en votant pour M. Macron.

    Depuis l'assassinat d'Imad il y a dix ans, je parcours le pays et le monde, rencontrant chaque année des dizaines de milliers de jeunes pour donner une chance à la paix et à la tolérance. En regardant les sondages et le programme du Rassemblement national, je crains pour leur avenir si l’extrême droite accède au pouvoir.

    La plupart des jeunes que je rencontre dans mes projets éducatifs, dans les établissements scolaires ou dans les prisons, ont peur et sont en colère. Ils ont le sentiment que la République les a abandonnés, qu'il n'y a pas de place pour eux dans notre société.

    Rien qu'en matière d'éducation, le programme de Mme Le Pen les laisserait derrière, effaçant des décennies de dur labeur pour réduire les inégalités. Son rejet des autres langues et cultures déchirerait nos communautés au nom de l'assimilation. Même en ce qui concerne la foi, une affaire personnelle, la désignation de l'Islam comme bouc émissaire par son parti enterrerait tout espoir d'unité sociale dans notre pays.

    Il faut du courage pour choisir la fraternité plutôt que la haine. Je sais combien il peut être difficile pour beaucoup d'entre nous de croire que des jours meilleurs sont à venir. Mais si nous ne nous montrons pas à la hauteur pour vaincre l'extrême droite, nous laissons tomber nos enfants, et la haine l'emportera.

    Pour eux, et pour nous tous, votons.

    Chères amies, chers amis en France
    Il y a dix ans, Imad, sergent de l'armée française, était assassiné par Mohammed Merah dans une attaque terroriste qui avait choqué toute la France. Aujourd'hui, à quelques jours d'une élection cruciale pour l'avenir de notre pays, sa mère Latifa Ibn Ziaten publie une lettre ouverte poignante sur Médiapart, pour nous appeler toutes et tous à voter avec courage contre l'extrême droite. Elle a tenu à adresser sa lettre aux membres d'Avaaz. Découvrez-la ci-dessous, et partagez-la tout autour de vous!


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