• Le bien ou le mal

    "C'est toujours ainsi, disait-il,on veut le bien et c'est le mal qui arrive.
    Regarde Jésus,il voulait l'amour et il y a eu l'Inquisition"
    Et disant cela,il crut justifier sa conduite...
    Etait-ce de sa faute si ses décisions et le chemin pentu qui le précipitait vers le gouffre
     provoquaient tant de souffrances en lui
    et chez ses proches qu'il négligeait et chez ses amis qu'il trahissait...
    Ce n'était pas ça qu'il avait imaginé....
    Lui,il voulait vivre en compagnie des génies,des poëtes..
    .Il voulait vivre l'extase chaque jour, chaque heure de sa vie...
    Il voulait assumer en lui le plus d'humanité possible...
    il voulait incarner la beauté...
    Et pour cela,il était prêt à tous les risques,oui,il voulait bien tout perdre...et souffrir..et même risquer sa vie...
    pour que l'oeuvre s'accomplisse,l'oeuvre qui le rendrait immortel...
    Mais avait-il le droit de sacrifier ceux qu'il aimait à son désir de gloire?
    Et désirer la gloire et poursuivre la beauté,était-ce la même quête?
    Ne s'était-il pas leurré,égaré
    ,sur un chemin qui n'était pqs le sien
    de sorte que croyant créer une oeuvre d'art,source de lumière et de bienfait...
    il avait ourdi en son sein un serpent venimeux dont il serait lui'même la victime
    car tout le mal que l'on fait aux autres ,c'est aussi à soi-même qu'on le fait.
        Enigme vivante plantée comme une borne sur mon chemin de vie,
        question épineuse mille et une fois ressassée et repêtrie,
    qu'as-tu à me dire et par quel pli secret puis-je te saisir?

  • Commentaires

    1
    Mardi 23 Octobre 2007 à 12:39
    Le tout c'est de se poser les bonnes questions au bon moment, prendre le temps de réflichir à une décision, et surtout l'assumer, si possible seul sans impliquer les autres.c'est compliqué, je sais. bonne journée Gazou.
    2
    Mercredi 24 Octobre 2007 à 04:25
    quelle difficulté ! tendre vers la beauté sans pouvoir réfréner l'incoercible besoin de reconnaissance. Ne pas savoir de quel ange ou démon vient l'inspiration et pourtant aller vers ... obstinément
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    3
    Samedi 27 Octobre 2007 à 17:00
    C'est bien là l'éternel problème du choix face aux multiples chemins qui se présentent à nous.L'age venu et les exemples historiques ou non montrent qu'il est toujours possible de choisir le chemin qui ne fait pas souffrir autrui...
    4
    Mardi 30 Mars 2010 à 01:45
    Il y a des questions que l'on se pose et auxquelles il est très difficile de répondre.

    5
    Mardi 30 Mars 2010 à 07:27
    Je pensais qu'en vieillissant on se debarrassait de toutes ces questions mais ce n'est pas le cas.
    6
    Mardi 30 Mars 2010 à 07:48
    Bonjour,
    je voudrais que nous parlions de cette page.
    Tout simplement.
    Commence bien ta journée, je sais que tu es levée déjà depuis....
    Merci de ta gentillesse.
    7
    Mardi 30 Mars 2010 à 08:00
    Drame de l'échec. Drame d'une vie dans laquelle on s'aperçoit que les promesses faites n'ont pas été tenues, que les bonnes intentions se sont perverties, bref qu'on n'a pas été à la hauteur. Aveuglement de celui qui n'a pas vu que le chemin le menait dans un cul-de-sac ou vers un précipice.
    est-il trop tard pour se reprendre? Non, il faut refuser l'échec, le peu qui peut encore être fait doit être fait. mais a-t-on encore les ressources intérieures  pour le faire?
    Toute personne est une énigme.
    8
    ABC
    Mardi 30 Mars 2010 à 09:25
    Méfiance absolue de tout ce qui coupe des siens...
    9
    Mardi 30 Mars 2010 à 10:07
    si l'on sacrifie quelqu'un juste pour des idées, pour soi, ça n'en vaux pas la peine, c'est devenir "stéril"
    bises rejane
    10
    Mardi 30 Mars 2010 à 10:27

    Faudra t-il dire "que vivre seul est meilleur qu'être mal accompagné"???
    Et si celui-ci avec lequel on est, est comme un frère siamois collé par la peau, et non par le coeur? Où chaque mouvement pour s'éloigner de lui, aller, provoque un déchirement douloureux, où il est indiqué de recourir à une chirurgie lourde et couleuse, et que les poches ne sont pas seulement constamment vides mais cousus ensembles, et que le seul chirurgien apte à pratiquer est l’un des deux, si ce n’est les deux pour mieux découper ?

    Je ne sais si mon commentaire répond à ton humeur, du moins au sens de ton billet, mais il m’a fait dire ceci.

    Bonne journée Gazou et courage.

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    11
    Mardi 30 Mars 2010 à 15:34
    L'humain fait souvent son propre malheur et ne s'en aperçoit pas
    Bonne journée à toi
    Nettoue
    12
    Mardi 30 Mars 2010 à 16:22

    Questions angoissantes...

    13
    Mardi 30 Mars 2010 à 17:07

    on peut aussi faire du gris souris ou du gris sourire   , bizzzzzzzzzzzzzzz

    14
    Mardi 30 Mars 2010 à 17:20

    Le bien, le mal ??? un sujet tellement vaste  qu'il faudrait en débattre pendant des heures et des heures... L'essentiel n'est - il pas de se remettre sans cesse en question ?

    Bonne soirée Gazou

    Jackie

    15
    Mercredi 31 Mars 2010 à 08:01

    Merci pour ces lignes. Pascal.

    16
    Mercredi 31 Mars 2010 à 09:15

    quand tu voudras..tout simplement

    17
    Mercredi 31 Mars 2010 à 11:06

    oui, l'amour est bien l'essence de la vie...lui seul peut nous relier à tout ce qui vit, je partage bienton point de vue..Je t'embrasse !

    18
    Mercredi 31 Mars 2010 à 11:47

    "Vous êtes bon lorsque vous nee faites qu'un avec vous-même"..voilà une phrase à retenir

    19
    Vendredi 2 Avril 2010 à 13:23

    énigme que cette vie que nous avons donnée et qui nous est reprochée. Enigme que nos forces sans cesse chancelantes et à renouveler qui nous tirent vers le bas tout en  nous poussant vers le haut; Enigme que ces mots parfois touchant le papillon, parfois le laissant s'échapper mais qui nous poussent à tenter de la résoudre

    20
    catherine2
    Mardi 2 Juillet 2013 à 16:48
    avoir, vouloir, pouvoir les 3 fléaux de l'ego ... en avoir conscience et toujours revenir à l'essence de la vie : l'amour, reliance à tout ce qui vie ..
    21
    Eric l
    Mardi 2 Juillet 2013 à 16:48

    Pas facile, mais pourquoi tout voir comme une dualité? Il y a des possibilités infinies entre les opposés “du bien et du mal".

     

     Sur le bien et le mal [Le Prophète - Kahlil Gibran]

    "Du bien en vous je peux vous parler, mais non du mal.

    Car qu'est-ce que le mal, sinon le bien torturé par sa faim et sa soif ?

    En vérité le bien irait jusqu'à fouiller le fond ténébreux des cavernes, s'il faut calmer sa faim ; et s'il faut étancher sa soif, il irait jusqu'à boire dans l'eau qui croupit au fond d'une mare.

    Vous êtes bon lorsque vous ne faites qu'un avec vous-même.

    Sinon, vous n'êtes pas mauvais pour autant.

    Car si votre foyer est désuni, il n'est pas un repaire de brigands ; mais seulement un foyer désuni.

    Et votre navire sans gouvernail au milieu d'un champ d'écueils peut être à la merci du vent et des courants sans qu'il sombre pour autant.

    Vous êtes bon quand vous vous dévouez pour donner de vous-même.

    Cependant vous n'êtes pas mauvais quand vous en tirez profit pour vous-même.

    Car quand vous vous démenez pour réaliser un gain vous êtes semblable à cette racine qui s'agrippe à la terre et se nourrit à son sein.

    Certes le fruit n'ose point dire à la racine : "Sois comme moi, mûre et juteuse et toujours généreuse".

    Car de même qu'il est nécessaire au fruit de se donner, il est nécessaire à la racine de recevoir.

    Vous êtes bon quand vous parlez avec un esprit en plein éveil,

    Pourtant vous n'êtes pas mauvais, quand vous marmonnez en plein sommeil.

    Et n'est-ce pas à force de balbutier que l'enfant finit par parler ?

    Vous êtes bon quand vous marchez d'un pas ferme vers un but que vous vous êtes fixé.

    Pourtant vous n'êtes pas mauvais si vous y aller en clochant du pied.

    Car même ceux qui boitent ne marchent pas à reculons.

    Mais vous qui jouissez d'une saine membrure et d'une leste allure, gardez-vous de claudiquer devant les infirmes, en signe de compassion.

    Ainsi il est mille et un chemins à prendre pour être bon, et vous n'êtes pas mauvais si vous ne prenez pas le bon,

    Mais vous vous plaisez à vous y arrêter pour flâner et papillonner.

    Il est regrettable que les cerfs ne puissent enseigner aux tortues ce qu'est la vélocité.

    En votre désir de quérir votre moi géant réside le bien en vous, et ce désir vous habite tous.

    Mais chez certains ce désir est un torrent qui, dévalant vers la mer, charrie les secrets des collines et les chants des forêts.

    Et chez d'autres il n'est qu'un ruisselet nonchalant qui se perd en méandres et s'attarde à atteindre le rivage.

    Mais que celui qui est ambitieux ne dise pas à celui qui veut très peu : "Pourquoi es-tu si lent et t'arrêtes-tu si souvent ?".

    Car celui qui est véritablement bon ne demande pas à celui qui est sans habits : "Où sont tes vêtements ?" ni à celui qui est sans abri : "Qu'est devenue ta maison ?"."

     

    Gazou, bonne soirée. Eric.

    22
    Eric l
    Mardi 2 Juillet 2013 à 16:48

    Je suis complètement d’accord. Mais aussi, j'ai lu une fois que les Indiens de Patagonie, disparu sous l'influence d'indigènes de l'Ouest, avait plusieurs mots pour le “blanc”. Donnes une définition de «que est blanc?" est très difficile. La même chose s'applique au “noir”. Je pense qu'il est également vrai pour «du bien et du mal».

    Bonne journée, Gazou. Eric.

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