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Par gazou . le 14 Décembre 2014 à 16:19
Ce matin je me réveille et bien qu'il fasse déjà jour, je n'ai pas hâte de sortir trop vite de la douce chaleur de la couette.
Je prends la radio et j'écoute "Les racines du ciel"...Marie de Hennezel rapporte les propos d'un homme qui se disait athée et, pourtant, tout près de mourir, il confiait : "j'ai hâte de voir la suite"...Peu, disait-elle, envisage l'après mort comme un néant...Ce qui laisserait penser qu'il y a plus de gens agnostiques que véritablement athées...
Mais ce que j'ai retenu de cette émission, c'est surtout cette phrase dite par une des personnes avec qui elle a dialogué :
"Je me lève le matin et je décide d'être heureux"
Cette déclaration me plaît par sa simplicité et par sa force...Soyons nous-même, acceptons ce que nous ne pouvons changer et faisons notre miel de ce qui vient à nous
Et c'est dans cette disposition là que je me lève et je m'en trouve merveilleusement bien...malgré tous les tracas inévitables et malgré le ciel gris et la pluie.
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Par gazou . le 4 Mars 2014 à 11:09
Ce matin, j'ai plein d'idées dans la tête mais aucune ne parvient à éclore;, à se fixer clairement sur le papier....
Dans ma tête, c'est un ciel brouillon à l'image de celui que j'aperçois au-dehors par ma fenêtre.
Dans ma tête, c'est un méli-mélo de pensées angoissées et froissées : impossible de les plier et de les repasser
et de les mettre en ordre sur des étagères bien ordonnées.
Et je me dis : demain peut-être sera jour de clarté et de rigoureuse nécessité.
Aujourd'hui, le temps n'est pas à la fête, la météo s'est trompée, le soleil s'est caché.
Et quand même je décide de passer une bonne journée, je décide, d'être heureuse.
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Par gazou . le 18 Octobre 2013 à 12:40
ESt-ce possible?
Eh bien , oui, ça l'est...
Ce matin, je me rends chez Aldi à 9 heures pour assurer une permanence pour l'opération chariots des restos du coeur...je dois aussi y retourner demain à une autre heure car ils n'ont pas assez de monde...
Hier, j'ai bien regardé mon carnet pour être sûre que ma mémoire était bonne et que je ne me trompais pas d'heure.
Quand j'arrive, la responsable me dit : j'ai dû me tromper, je croyais que c'était une autre personne qui devait venir...
En effet une autre se présente et s'inquiète car elle n'est pas libre plus tard...
Je propose alors de revenir puisque je n'ai rien d'autre d'obligatoirement prévu pour la journée...
En arrivant chez moi, je vérifie sur mon carnet, persuadée, puisque j'ai vérifié la veille ,que c'est l'autre qui a fait erreur...
Eh bien non, c'est moi ! J'ai bien vérifié ...
mais j'ai lu ce qui était dans ma tête et pas du tout ce que j'avais inscrit sur le carnet et j'ai inversé les deux horaires : celui d'aujourd'hui et celui de demain....
Je suis partagée entre le rire (quelle maudite tête) et la rage !
Mais puisque tout s'est bien arrangé , mieux vaut en rire et se promettre d'être plus attentive la prochaine fois !
Ce n'est pas en se faisant la guerre que l'on peut progresser !
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Par gazou . le 11 Octobre 2013 à 08:41
Il est bon de terminer sa journée
en revivant en pensée tous les bons moments qu'elle nous a offerts.
C'est ce que je me disais hier soir :
Un appel téléphonique inattendu et amical,
une longue conversation avec ma fille,
un échange avec ma voisine,
la rencontre d'une personne le matin puis d'une autre l'après-midi et toutes deux se réjouissent de ma bonne mine
et je sens que ce n'est pas pure gentillesse de leur part, que c'est ce qu'elles pensent
et je sens le spectre de la maladie s'éloigner, je vais pouvoir tourner la page, je me sens moins fragile,
j'ai plus d'énergie...mais j'ose encore à peine y croire et que d'autres me le disent me fait du bien...
Je cueille tous ces petits bonheurs du jour pour m'en réjouir à nouveau et préparer ceux à venir aujourd'hui.
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Par gazou . le 9 Octobre 2013 à 10:39
Comme une ritournelle
bien rôdée
dans ma tête
elle s'entête
et se répète
et m'assombrit
et me réduit.
Comme une mécanique stupide
qui déroule insipide
toujours les mêmes mots
sans tenir compte du réel
si divers et si chatoyant,
elle dit des mots que je ne reconnais pas,
des mots qui ne sont pas miens,
des mots pour détruire,
des mots pour anéantir.
Des mots qui veulent étouffer
la cantilène très douce,
"petite voix sous la mousse"
qui, "discrète et légère",
murmure la beauté de la Vie,
et nous réconforte et nous réjouit.
Mais parfois elle bouillonne,
et s'indigne qu'on la veuille baillonnée.
Et elle entonne un chant de liberté .
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