• Ce matin je me réveille et bien qu'il fasse déjà jour, je n'ai pas hâte de sortir trop vite  de la douce chaleur de la couette.

    Je  prends  la radio et j'écoute "Les racines du ciel"...Marie de Hennezel rapporte les propos d'un homme qui se disait athée et, pourtant, tout près de mourir, il confiait : "j'ai hâte de voir la suite"...Peu, disait-elle, envisage l'après mort comme un néant...Ce qui laisserait penser qu'il y a plus de gens agnostiques que véritablement athées...

    Mais ce que j'ai retenu de cette émission, c'est surtout cette phrase dite par une des personnes avec qui elle a dialogué :

    "Je me lève le matin  et je décide d'être heureux"

    Cette déclaration me plaît par sa simplicité et par sa force...Soyons nous-même, acceptons ce que nous ne pouvons changer et faisons notre miel de ce qui vient à nous

    Et c'est dans cette disposition là que je me lève et je m'en trouve merveilleusement bien...malgré tous les tracas inévitables et malgré le ciel gris et la pluie.

     


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  • Ce matin, j'ai plein d'idées dans la tête mais aucune ne parvient à éclore;, à se fixer clairement sur le papier....

    Dans ma tête, c'est un ciel brouillon à l'image de celui que j'aperçois au-dehors par ma fenêtre.

    Dans ma tête, c'est un méli-mélo de pensées angoissées et froissées : impossible de les plier et de les repasser

    et de les mettre en ordre sur des étagères bien ordonnées.

    Et je me dis : demain peut-être sera jour de clarté et de rigoureuse nécessité.

    Aujourd'hui, le temps n'est pas à la fête, la météo s'est trompée, le soleil s'est caché.

     

    Et quand même je décide de passer une bonne journée, je décide, d'être heureuse.

     

     

    Aujourd'hui


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  • ESt-ce possible? 

    Eh bien , oui, ça l'est...

    Ce matin, je me rends  chez Aldi à 9 heures pour assurer une permanence pour l'opération chariots des restos du coeur...je dois aussi y retourner demain à une autre heure car ils n'ont pas assez de monde...

    Hier, j'ai bien regardé mon carnet pour être sûre que ma mémoire était bonne et  que je ne me trompais pas d'heure.

    Quand j'arrive, la responsable me dit : j'ai dû me tromper, je croyais que c'était une autre personne qui devait venir...

    En effet une autre se présente et s'inquiète car elle n'est pas libre plus tard...

    Je propose alors de revenir puisque je n'ai rien d'autre d'obligatoirement prévu pour la journée...

    En arrivant chez moi, je vérifie sur mon carnet, persuadée, puisque j'ai vérifié la veille ,que c'est l'autre qui a fait erreur...

    Eh bien non, c'est moi ! J'ai bien vérifié ...

    mais j'ai lu ce qui était dans ma tête et pas du tout ce que j'avais inscrit sur le carnet et j'ai inversé les deux horaires : celui d'aujourd'hui et celui de demain....

    Je suis partagée entre le rire (quelle maudite tête) et la rage !

    Mais puisque tout s'est bien arrangé , mieux vaut en rire et se promettre d'être plus attentive la prochaine fois !

    Ce n'est pas en se faisant la guerre que l'on peut progresser !


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  • Il est bon de terminer sa journée

    en revivant en pensée tous les bons moments qu'elle nous a offerts.

    C'est ce que je me disais hier soir  :

    Un appel téléphonique inattendu et amical,

    une longue conversation avec ma fille,

    un échange avec ma voisine,

    la rencontre d'une personne le matin puis d'une autre l'après-midi et toutes deux  se réjouissent de ma bonne mine

    et je sens que ce n'est pas pure gentillesse de leur part, que c'est ce qu'elles pensent

    et je sens le spectre de la maladie s'éloigner, je vais pouvoir tourner la page, je me sens moins fragile,

    j'ai plus d'énergie...mais j'ose encore à peine y croire et que d'autres me le disent me fait du bien...

    Je cueille tous ces petits bonheurs du jour pour m'en réjouir à nouveau et préparer ceux à venir aujourd'hui.

     

     


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  • Comme une ritournelle

    bien rôdée

    dans ma tête

     elle s'entête

    et se répète

    et m'assombrit

    et me réduit.

     

    Comme une mécanique stupide

    qui déroule insipide

    toujours les mêmes mots

    sans tenir compte du réel

    si divers et si chatoyant,

    elle dit des mots que je ne reconnais pas,

    des mots qui ne sont pas miens,

    des mots pour détruire,

    des mots pour anéantir.

     

    Des mots qui veulent étouffer

    la cantilène très douce,

    "petite voix sous la mousse"

    qui, "discrète et légère",

    murmure la beauté de la Vie,

    et nous réconforte et nous réjouit.

    Mais parfois elle bouillonne,

    et s'indigne qu'on la veuille baillonnée.

    Et elle entonne un chant de liberté . 


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