•   La journée commence... imprévisible.

      D'abord ,dès le réveil, souvenir d'un rêve (c'est très rare chez moi)...plus exactement de la fin d'un rêve...Quelqu'un que j'aime bien m'embrasse..et son étreinte  me donne douceur et énergie...quoi qu'il advienne, la journée sera bonne...

      Je viens à peine de déjeuner...La voisine d'en face arrive, nous lui offrons le café...C'est si rare qu'elle vienne à nous , elle a toujours peur de déranger. Elle nous parle du temps d'avant, elle en a la nostalgie...Elle nous raconte que, lorsqu'elle était en primaire, sa copine avait soudain crié :"maitresse, il y a une souris"...Et il n'y en avait pas...C'était un poisson d'avril, c'était un premier avril..Et la maîtresse lui avait donné  à copier 150 fois:"je dois respecter la maîtresse"...L'année suivante , la copine n'avait pas renouvelé sa plaisanterie...

      Un moment après, une autre voisine arrive, elle aussi très discrète...nous nous installons dans le jardin...et la conversation va bon train...j'en oublie de lui offrir à boire. Mais le partage était riche...Je n'ai aucun regret pour ce que je n'ai pas pu faire à cause de ces visites inattendues...La journée  a bien commencé..Maintenant, je suis seule et j'en suis ravie...Mais si quelqu'un arrive à l'improviste, je saurai encore me réjouir de sa présence et si je reste seule, ce sera aussi une excellente chose, j'ai tant à faire....


    21 commentaires
  • Je suis allongée

    à l'ombre de l'arbousier;

    j'ai fermé les yeux...

    Je n'ai pas de chapeau comme toi, Solyzaan...

    Mais je n'en ai pas besoin...

    J'ai fermé les yeux

    Et je ne suis plus là

    où l'on croit que je suis...

    Je suis ailleurs

    et je capte les images

    qui viennent à moi.

    Mes paupières fermées servent d'écran :

    pas besoin de chapeau.

    Et je capte les mots

    qui se faufilent et s'envolent.

    Et j'accueille ce qui vient

    même si cela me semble rien de rien;

    Je ne choisis pas, j'accueille

    et j'oublie la fatigue et la déconvenue.

    Je suis légère comme un papillon

    et volette dans la quiètude infinie

    d'un monde qui n'existe

    que derrière mes yeux fermés.


    21 commentaires
  •   C'est un médecin qui me l'a dit: chanter, cela aide à guérir la pneumonie

    Et, ma foi, je crois qu'il a raison...J'ai pu aller à la fête de la musique, participer avec mon groupe et même ensuite , écouter les autres groupes...C'était très varié et, dans l'ensemble, de bonne qualité...Le mauvais temps et le froid ne nous ont pas arrêtés...La fête a eu lieu à l'intérieur...Il y a eu d'excellents moments, en particulier avec les tambours et les balafons qui nous ont offert de la musique du Burkina Faso...Les chanteurs solistes étaient moins favorisés car la sonorité de la salle n'était pas bonne du tout mais ils ont quand même fait leur prestation du mieux possible...

      Du repos et du chant..et puis des médicaments...et bientôt tout sera rentré dans l'ordre


    27 commentaires
  • Je  suis château branlant

           château divaguant

                  vague sur l'océan.

     

    Je suis ville assiégée

           ville submergée

                   ville asphyxiée.

     

    Des ennemis invisibles   

           m'assaillent de toutes parts

               jettent à bas tous les remparts

                     et je suis leur cible.

     

    Je suis ligotée

        Je suis enfièvrée

              Je suis sans voix ni loi.

     

    Impuissante, j'assiste à leurs orgies,

       à leur ripaille, à leur frénésie.

     

    Vais-je m'enfuir vers un ailleurs plus plaisant,

        Vais-je délaisser ma place

                     ou vais-je leur résister ?

    Ou vais-je simplement rester là où je suis ?

        Là où est ma place,

             impassible, irrésistible ?

     

    Et les obliger par ma présence

    à conclure avec moi une alliance

    ou à s'enfuir, eux, pour jouer à d'autres jeux?

     

     

     

     


    17 commentaires
  • Les jours se suivent et ne se ressemblent pas.

    Très fatiguée lundi mais, bon, j'avais très mal dormi, demain serait meilleur et , en effet, mardi était un bon jour plein d'énergie...

    Et le lendemain, mercredi donc, je me réveille dans un corps endolori et peinant à retrouver mes esprits.

    Bon, me dis-je, il y a des matins comme ça, et puis après la toilette et le petit déjeuner, tout va mieux...Mais ce jour-là, les choses ne se passent pas ainsi...Je suis glacée...un moment après je suis en sueur...Je dois admettre que j'ai de la fièvre et que ma bronchite habituelle s'est déclarée...elle m'a laissée passer l'hiver en paix...elle prend sa revanche quand je ne pense plus à elle....Ce jour-là, aller de la chaise au canapé et du canapé à la chaise fut ma seule activité, j'ai dû renoncer à mes projets.

    Le lendemain, jeudi, bien que je me sente plutôt mieux, je vais voir le médecin qui m'ausculte, fait la grimace et me dit que  j'ai une pneumopathie...

    C'est comme une bronchite, lui dis-je....Il me dit que non, que c'est une pneumonie.

    Et quand je lui demande de me prescrire quelque chose pour éclaircir la voix, car, avec mon groupe, on doit chanter dimanche, il acquiesce à ma demande et me dit ensuite :"je ne sais pas si vous serez assez en forme pour chanter dimanche".

    Bigre, me dis-je en moi-même, dimanche, c'est dans trois jours et je n'ai pas l'intention de m'éterniser dans la maladie.

    Et bizarrement, je rentre chez moi passablement réconfortée et l'énergie  à demi retrouvée...Et pourtant, je n'ai pas encore pris les médicaments préconisés...

    Et ce matin, je me réveille, l'esprit léger , pas de fièvre, pas de douleur, ...Je suis ravie, bien sûr, ...mais il suffit que je m'active un peu, que je déjeune pour que le besoin de repos se fasse sentir...

    Nous n'irons pas trop vite aujourd'hui....


    27 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique