• Il y a quelques jours

    ou plutôt quelques nuits

    un rêve est venu me visiter

    et pour une fois

    car d'ordinaire je les oublie

     ce rêve s'est inscrit dans ma mémoire

    et depuis il ne me quitte plus.

     

    J'arrive dans un lieu d'accueil

    Il y a tout pour se restaurer

    pour se reposer

    et passer un temps agréable...

    Mais je ne peux pas en profiter

    Je veux d'abord trouver le lieu où l'on vend les billets

    car je sais que je dois partir le lendemain matin

    de bonne heure

     

    Bizzarement les autres ne semblent pas s'en inquièter

    Je suis la seule à chercher ce lieu

    à vouloir un billet

    et je me sens très seule...

     

    Je voudrais bien cependant profiter de ce qui m'est offert

    mais tant que je n'ai pas ce billet

    je n'y parviens pas

    et je demeure inquiète et désolée


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  • Je ne suis pas optimiste.

     

    Je n'aime pas me bercer d'illusions.

     

    Je n'aime pas fermer les yeux sur tout ce qui me dérange ou m'attriste.

     

    Au contraire, ce qui me fait peur, je veux le regarder en face pour pouvoir l'apprivoiser.

     

     

    Mais j'ai opté pour l'espérance, j'ai décidé de choisir ce qui favorise la vie.

     

    Si un lieu m'est néfaste, je m'en éloigne.

     

    Si une relation me détruit, je prends de la distance, sans haine et sans rancune.

     

    Ce n'est pas toujours simple.

     

    Ce n'est pas, non plus, aussi difficile qu'on se l'imagine.

     

     

     

    Je chéris l'espérance.

     

    Sans elle, comment demeurer vivant?

     

    Comment surmonter le désespoir qui constamment nous guette?


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  • IL y a quelques jours, je me réveille le corps douloureux des pieds à la tête.

    D'habitude, quand cela m'arrive, c'est le soir et je sais que la nuit va calmer  tout ça et que cela ira mieux le lendemain matin...Aussi ressentir cet état, dès le matin, me démoralise complètement...Heureusement, impossible de rester à rien faire ce jour là, je dois préparer le repas et le porter à mes petits enfants,leur maman ne pouvant rentrer ce midi....Aussi je ne me pose pas de questions et fais ce que j'ai à faire.

      Après le repas, j'avais prévu d'aller voir une amie qui habite dans la même ville  et que je n'ai pas vu depuis un certain temps...J'hésite quand même, ce n'est toujours pas la grande forme, je ferais peut-être mieux de rentrerimmédiatement à la maison et d'aller me reposer....

      MAis, quand même, j'ai très envie de la voir ....Je ne m'attarderai pas, me dis-je...et je vais la voir...Il fait beau et nous dégustons un café dans le jardin et nous bavardons tant et tant que j'en oublie l'heure, que j'en oublie les douleurs et je la quitte pleine de courage et de joie de vivre.

     

      Ce matin, je me lève sans problème , je dois conduire à la gare une amie qui est de passage....J'ai prévu plusieurs  choses pour la journée....Mais je rentre chez moi et je tremble de froid toute la matinée malgré la superposition de gilets dont je me couvre...Le thermomètre confirme mes craintes...Doliprane, petite sieste sans succès, le téléphone sonne...Une amie m'invite pour une petite balade...Le soleil s'est enfin décidé à apparaître, il vente un peu trop, certes, mais quel dommage de ne pas profiter du soleil ! Et puis cette amie, j'ai très envie de la voir !

    Bon, il serait sans doute plus raisonnable d'aller voir le docteur qui, je le connais, me donnerait aussitôt antibiotiques et cortisone...Mais moi, j'en ai assez d'avaler  ce genre de remèdes et je ne veux pas m'installer dans la maladie....

    j'ai autre chose à faire....Ce soir, je dois aller écouter Richard Bohringer...

    Je décide donc d'aller voir mon amie: une courte balade et presque sans parler, sinon je suis à bout de souffle très vite...Mais après la balade,je suis enfin réchauffée et nous nous rattrapons devant une tisane, nous avons tant à nous dire

      Et je rentre chez moi presque en pleine forme et le moral retrouvé.

    Reste la toux qui ne veut pas me quitter mais je finirai bien par lui faire lâcher prise.

     

    Ce n'est pas toujours facile  de savoir quand il faut écouter ses limites et se reposer

    et quand il faut, au contraire, se bousculer un peu et ne pas tenir compte de cette fatigue lancinante qui s'installe et prend toute la place si on la laisse faire.

     


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  • chemin-de-Stevenson--octobre-2007-048.jpg

     

     

    J'effleure un état de grâce

     

    Je n'en connais le pourquoi

     

    Je n'en connais la durée

     

    Je me réjouis de ce qui est là:

     

      Accueillant ce qui vient,

     Que ce soit bon, que ce soit mauvais.

     Si c'est bon, le savourer sans retenue.

     Si c'est mauvais, le transformer en beauté.

     Savoir en tirer le suc

     même si d'abord il est amer.

     Ne rien attendre, simplement accueillir ce qui vient.

     

          


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  • Voilà, l'ordinateur est réparé et semble en bonne forme

    Sa propriétaire l'est un peu moins : toux, fièvre,douleurs, fatigue intense...

    Je décide donc, hier matin, d'aller voir le docteur

    Je vais encore avoir droit  aux antibiotiques, ce qui ne me plaît guère

    mais j'éviterais que cela dégénère en pneumopathie

    et je retrouverai mes forces...

    J'arrive, la salle d'attente est pleine à craquer, je n'ai même pas un siège pour m'asseoir..

    Il y a des enfants mais ils sont assez sages, occupés à des jeux ou à la lecture de revues.

    Il y a en particulier une famille d'apparence modeste : le père, la mère et les trois enfants.

    Quand vient leur tour, avec un parfait ensemble, les trois petits disent bonjour au docteur et au revoir aux personnes qui continuent d'attendre et nous leur répondons avec un sourire...

    Un moment après, on les entend  qui s'en vont et passent dans le couloir et gratifient à nouveau le docteur d'un  au revoir tout aussi chaleureux.

    Je suppose qu'ils venaient chercher un certificat médical car ils avaient tous  l'air en très bonne forme et, surtout, entre eux, parents et enfants on sentait que l'amour circulait bien ...et c'est cela qui les rendait si spontanément polis et joyeux...

    Rien que pour les avoir cotoyés un moment, je ne regrette pas les deux heures d'attente que j'ai dû passer là...Et puis c'est vrai que  cela va déjà beaucoup mieux, les médicaments, pour le moment, sont efficaces...

     

    Et ce matin, le ciel est merveilleusement bleu ....


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