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Je me souviens
Je me souviens
J'étais à l'école primaire
La maîtresse me citait en exemple
à une de mes camarades de classe qui était bien gentille
mais très turbulente et inattentive.
Une autre,peut-être, aurait été remplie d'orgueil
mais moi,j'avais honte.....
J'aurais tant voulu être comme elle,
la petite Catherine,
comme elle ne pas avoir peur de parler haut
ne pas avoir peur de faire des bêtises....
J'aurais tant voulu oser
ne pas faire comme la maîtresse disait
Mais une force plus grande que moi m'obligeait à être sage,
sage comme une image...
Je me souviens
quand j'étais en sixième
il y avait dans la classe
une petite fille ,Monique ,je crois,
une petite fille encore plus sage que moi
encore plus timorée,comment était-ce possible?
On n'entendait jamais le son de sa voix...
L'année suivante, surprise !
elle savait parler fort
elle arrivait même à répondre au professeur
et à lui manifester son mécontentement...
Je la regardais avidement
espérant découvrir le secret de sa métamorphose...
Puis vint la fin de l'année.
Elle a quitté la ville et je n'ai rien su...
Bon ! j'ai quand même fait quelques progrès depuis...
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Commentaires
J'en suis sure Gazou. Et voilà une analyse sans complaisance de toi ! Il serait intéressant de savoir comment on évolué tes deux camarades de classe !
Bonne journée et bises amicales
NettoueCe que tu ne sais pas dire haut, tu l'écris, et tes mots sont mieux entendus.
Belle journée à toi, Gazou.Je connais bien ce sentiment, l'impression d'être trop sage et d'étouffer un peu mais il reste l'écriture et là quelle liberté !!
bises
chrystelyneheureusement que chacun de nous est different ce qui fait la richesse d'un groupe, pourquoi certains sont plus actifs ,intelligents nerveux etc...que d'autres, je pense que les reponses sont multipes mais l'education que l'on reçoit est pour moi une des principales causes du comportement qui se modifiera en grandissant..
bon weekend de paques
bisousJ'aime bien ton histoire, elle m'a fait sourire...Bien pour les progrès:-)
Se contenter de ce qu'on est ou a, c'est une affaire de grandes personnes....:-)
Belle fin de semaine GazouVu mon dernier article, nous nous serions bien amusée toutes les deux!!!!
je t'aurais dévergondée!! :)
Bises!Si j'en juge par tes écrits, je ne te voyais pas exactement comme cela. Et pourtant, réflexion insuffisante j'en conviens, l'écriture n'est elle pas un moyen d'extérioriser ce que parfois sa voix ne sait faire !
Plaisant ton texte, et bravo si tes progrès sont ceux que tu voulais.
Belle journée Gazou.J'ai beaucoup aimé ce que tu as écrit Gazou.
Etaient-ils vraiment mieux dans leur peau, ces enfants qui parlaient fort?
Bisous Gazou et bon week-end de Pâques.En tous cas tu as trouvé une autre façon d'extérioriser pour notre plaisir.tu as fait d' énormes progrès,la preuve tu es là et tu clames haut et fort tes amitiés virtuelles,qui pour moi sont amitiés tout court
bisous ma cathyC'est bien de pouvoir toujours s'améliorer dans ce qui nous empêche d'être heureux!
Felicitations!désolée de cette erreur,je t' ai appelée cathy,mais c' était bien pour toiTu étais sans doute écrasée par une éducation qui rabaissait ta condition de fille mais surtout ce que tu étais vraiment. On est souvent dans ce cas, surtout quand l'amour a fait défaut, ou a dévié.
Passe de bonnes fêtes Gazou.
BisousBonjour Gazou,
Alors je vous dis: Osez, osez maintenant, tout de suite, aujourd'hui! Comme dis le proverbe chinois: Une marche de 1000 kilomètres commence toujours par un premier pas.Bonsoir. Timidité, compagne des jeunes années, mal aimée, tu as raison, lorsqu'on la vit, puis regardée avec nostalgie, lorsque l'âge l'a un peu chassée. Que de vérités dans ce texte ! Amitiés. LoicON T'IMAGINE AISEMENT EN ELEVE TIMIDE.ON TOUS CONNU DES TEMPERAMENTS TOTALEMENT OPPOSES EN CLASSE.LES COMPLIMENTS TENDENT A GÊNER PLUS QU'A
REMPLIR D'ORGUEIL LES TIMIDES.PLUS TARD,COMME CE FUT TON CAS,ON CHANGE.BONNE FIN DE JOURNEE GAZOU.22MaryseMardi 2 Juillet 2013 à 17:00Sage, pire qu'une image jusqu'à quinze ans, ,ensuite ma mère étant tombée malade avec un méchant asthme chronique et en en voulant à toute la terre j'ai été plutôt superbement effrontée. Pas maligne toujours, mais difficile à maîtriser,cette colère contre ce que je pensais à l'époque être de l'injustice. L'écriture m'a maté... Bisous. Maryse
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Sophie