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Je me souviens
Je me souviens.
J'étais à l'école primaire.
A la récréation, une institutrice avait décidé de punir une de ses élèves qui, et ce n'était pas la première fois,
avait mouillé sa culotte....Et pour lui faire honte, comme si la honte n'était déjà pas assez grande de s'être
ainsi oubliée,elle lui avait mis sa culotte sur la tête et , d'autorité , elle avait demandé à toutes de faire la
ronde autour d'elle...Certaines avaient l'air de trouver cela très drôle...mais moi j'étais horrifiée...mais je n'ai
pas osé désobéir....Cette scène est restée en moi et j'en éprouve de la honte à chaque fois que j'y pense...
et de la colère pour cette maîtresse malfaisante....
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Commentaires
2liedichLundi 27 Mars 2017 à 14:18Bonjour Gazou. Une autre époque !
J'ai vécu une vexation similaire en 1957 dans ma salle de classe. A un moment, je me suis mis à bailler. Sans chercher quelque raison à ce fait ni attendre, la maîtresse a dessiné une grand rond au tableau en ajoutant ce qui était une luette... et a commenté son oeuvre en expliquant qu'il fallait mettre sa main devant sa bouche quand on baillait. C'était il y a 60 ans et je le revis encore. Cela fait même partie de mes mémoires. Bien ? pas bien ? Je ne répondrai pas à cette question. Peut-Être est ce que j'en rougis encore. Je n'ai pas pu en parler le soir chez moi. Et pour cause !... Mais cela expliquerait peut-être cela.
Bonne journée Gazou. Merci de ta présence. Michel.
Autrefois, il y avait des instituteurs qui osaient tout Fort de leur pouvoir sur les enfants !
Cette histoire de culotte mouillée, me rappelle une anecdote qui s'est passée aussi quand j'étais en classe de 11è, une copine, à force de rire s'était elle aussi oubliée, elle fut envoyée chez la supérieure, qui la fit se mettre au milieu de la cour, debout pendant des heures au soleil, (en Guadeloupe à 40°), elle attrapa une insolation, mais à l'époque on ne portait pas plainte aussi facilement qu'aujourd'hui et même si les parents mécontents sont venus lui secouer les bretelles, la supérieure est restée intraitable : votre filles a fait deux fautes, rire en classe et s'oublier par dessus le marché" a-t-elle dit aux parents. Quand elle revenue, elle n'était pas très fière mas heureusement la maîtresse était elle plus encline à la compassion et tout rentra dans l'ordre, sauf que nous avons eu une peur bleue de cette femme après cet incident !
Les modes changent... Ce qui autrefois était considéré comme une "leçon" permettant d'être mémorisée à coup sûr devient maintenant une horrible humiliation qui va à jamais marquer le psychisme fragile d'un pauvre être sans défense. Question de point de vue, comme tout sur cette planète. Et surtout : que va changer pour cette demoiselle le fait qu'aujourd'hui les modes aient changé ? Chacun vit ce qu'il lui est donné de vire, et non seulement personne n'y peut rien, mais en plus personne ne peut en fait se substituer à l'autre pour savoir ce qu'il a vraiment ressenti.
5nicole 86Lundi 27 Mars 2017 à 14:51Cela fait froid dans le dos et réveille des souvenirs cuisants.
En 1973, une professeur de lycée demandait à une élève : " venez au tableau pour faire voir à ces messieurs-dame comme vous êtes bête ". Je précise que la professeur en question était jugée excellente pédagogue puisque les messieurs dame étaient les trois professeurs stagiaires qu'elle était supposée former. Au fond de la classe les messieurs dame étaient atterrés mais .... nous nous sommes tus.
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nicole 86Mardi 28 Mars 2017 à 09:30
Souvenir d'autant plus douloureux et culpabilisant que mon père était lui-même un professeur violent, méprisant et humiliant envers ceux qui n'étaient pas brillants dans les deux matières qu'il enseignait, en fait pour tous ceux qui ne contribuaient pas à sa gloriole.
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Des humiliations nous en avons toutes subies et parfois par des religieuses qui auraient dû enseigner la compassion. Ainsi au réfectoire, la supérieure m'a fait changer de place en me disant "que je n'étais pas à ma place" à la table que j'occupais. Sans le savoir, je m'étais assise à la table des demoiselles chics " filles d'avocats et de médecins ou de gros industriels".
Elle m'a installée dans un coin du réfectoire, près des cuisines où j'étais souvent réquisitionnée pour faire la plonge , essuyer la vaisselle et passer le balai tandis que ces demoiselles pouffaient de rire pour se moquer de moi! Vive les cathos!
Et ça n'a pas changé puis que ma mère est dans une maison de retraite qui appartient à des religieuses. Le mois dernier j'ai demandé un délai de trois jours pour payer le mois, j'ai été humiliée de belle façon et je suis ressortie de là en pleurant alors que ces dames n'ont aucune empathie pour les résidents et ne connaissent même pas leur nom de famille! Il n'y a que le tiroir caisse qui importe! Vive les cathos!!
J'ai eu la chance de passer au travers de ces vexations.
La seule horreur dont je me souviens, c'était à la maternelle. On nous menaçait de vous mettre "au cachot" (dixit la maîtresse) pour tout manquement à l'ordre. Je ne me souviens que d'une fois où elle a mis sa menace à exécution. Un petit garçon y a séjourné, je ne sais pas combien de temps. Ce cachot était une grande malle toute noire, très effrayante... C'est complètement fou... Je ne me souviens pas pourquoi ce pauvre gosse avait mérité une telle punition absolument sadique.
Tu ne dois pas culpabiliser car tu étais trop jeune et sans doute trop bien élevée pour pouvoir t'interposer à cette sanction sans pitié...
Quelle humiliation !!Une situation qui reste gravée dans la tête. C'était une autre époque !!
Une maîtresse malveillante ? moi, je dirais plutôt une maîtresse maltraitante ! Quel horreur, faire cela à une petite gamine ! Oui, c'était une autre époque, et heureusement !
Belle semaine à toi, Gazou.Bonjour Gazou,
Bien sûr, je te crois. Et tu n'es pas la première qui me raconte des horreurs de ce style, parlant de l'école... Mais j'avoue que je tombe toujours des nues. J'ai peine à imaginer ce que c'était l'école, quand l'autorité y était non seulement appliquée sévèrement mais qui plus est avec...abus. Car avec l'exemple que tu donnes, ce n'est pas exagéré que de parler d'abus. Une humiliation totale pour la petite concernée. Vraiment une horreur, et pour le coup, je suis soulagé que ce type de pratique n'ait plus cours (personnellement, je n'ai pas connu cela).
Alors, aujourd'hui, on pointe plutôt du doigt le manque d'autorité ou le manque d'expérience aussi d'une partie des enseignants, et c'est un autre problème car certains perdent pied. Pas si aisé, finalement, de trouver la juste mesure, entre l'abus de pouvoir et le laxisme... Mais je le répète, on peut trouver des défauts à l'école d'aujourd'hui, fort heureusement, l'enfant y est davantage respecté dans sa dignité (même si c'est loin d'être à 100% en certains lieux, mais rien à voir avec les humiliations, les vexations d'un autre temps).
Je comprends ton sentiment de honte quand tu y repenses, mais tu n'étais qu'une enfant, innocente, absolument pas responsable des dérives de certains adultes. Et puis quand on a six, sept ou huit ans, on se sent forcément petit face à une maîtresse si méchante (je ne trouve pas d'autre mot), on a peur, on n'a pas encore le sens de la rébellion choisie, décidée.
Allez, pense au soleil qui réchauffe, qui caresse, au printemps si doux qui invite à bien des plaisirs. Belle journée à toi.
FP
13alainxMardi 28 Mars 2017 à 17:25A l'époque les instituteurs pouvaient être méchants, impitoyables et même sadiques.
J'ai dû, pour ma part, suite à de menues bêtises, garder, à genoux sur l'estrade, les bras en croix avec un petit Larousse dans chaque main et je recevais des coups de règle en fer chaque fois que mes bras se baissaient.
Les séances duraient 5 minutes et mes "copains" devaient égrener à haute voix les secondes durant la dernière minute
en terminant par la phrase "la prochaine fois tu ne recommenceras pas"....
Je me suis révolté en crevant les pneus de sa 2 cv et j'ai été renvoyé....pour mon plus grand bien.
Amitiés
moi j'avais eu droit à une étiquette sur la bouche ! et j'ai gardé la visage dans mes bras croisés toute le matinée.honte à elle !!!!
17alixeJeudi 30 Mars 2017 à 18:10C'est vrai que c'etait mal. Les moqueries etaient courantes. Traumatisantes pour cette enfant. Bises
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C'était une époque qui donnait libre cours au sadisme et aux frustrations des "maitresses"... Moi un jour j'ai été malade, j'ai vomi de la bile. Eh bien on m'a mise sur l'estrade avec un seau pour y vomir et... un bonnet d'âne pendant toute la classe... Hallucinant ce qu'on nous faisait supporter... et qui "passait"!