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Il meurt lentement de Martha Medeiros
"Il meurt lentement...
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements,
ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement...
celui qui évite la passion et son tourbillon d'émotions, celles
qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les coeurs blessés.
Il meurt lentement...
celui qui ne change pas de cap lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves
celui qui pas une seule fois dans sa vie, n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant ; risque-toi aujourd'hui !
Agis tout de suite !
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d'être heureux !"
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Je retrouve ce poème que j'attribuais jusqu'alors à Pablo Neruda mais qui a été écrit en réalité par la poétesse brésilienne Martha Medeiros
Il me semble qu'il exprime un peu la même chose que Osho dont je donnais une citation le 20 novembre dans l'article : le connu et l'inconnu (1)...Dites-moi : est-ce que pour vous ces deux textes disent la même chose?
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Commentaires
Ce texte est plus nuancé; il ne parle pas de supprimer la peur et les risques pris le sont en vue de la réalisation de ses rêves. Il contient aussi un appel à la rébellion (fuir au moins une fois les conseils censés) et plus modestement à la remise en question. Mais je trouve son ton un peu ... simple. (D'ailleurs, écrit par Martha Medeiro, c'est faussement qu'il fut attribué à Néruda !) Bonne soirée Gazou.
3catherine2Mardi 25 Novembre 2014 à 18:03bonsoir azalaïs
Et merci !Il me semblait moi aussi que ce texte-là était plus compréhensible
Ce texte-ci est plus doux, plus raisonnable.. Il n'est pas forcément indispensable de se mettre en danger pour avancer. Les personnes mal dans leur peau sont temporairement fragiles alors je crois qu'il faut plutôt qu'elles apprennent à changer leur regard que de risquer un déséquilibre total. Le changement est indispensable mais doit aussi se mûrir. Aussi, pour répondre à ta question, je ne lis pas vraiment la même chose dans tes deux billets... Bisous et belle soirée à toi.
Bonjour,
En publiant ce texte sur mon blog je croyais avoir une source sûre : Jean d'Ormesson (qui n'est pas n'importe qui non plus), sur son compte Facebook, l’attribue à Pablo Neruda.Après recherche approfondie sur la toile :
L’original « A Morte Devagar », a été publié le premier Novembre 2000 (la veille du Jour de Commémoration des fidèles défunts, fête des morts chrétienne) sur la page Web brésilienne Bacaninha, sous la signature de Martha Medeiros. On peut supposer que c’est l’auteur en personne qui l’a mis en ligne. Le texte a commencé à circuler sur Internet au moyen du système de « Chaînes de Lettres », en tant que poème de Pablo Neruda, atteignant une diffusion inespérée.
En raison des caractéristiques de la propagation des messages sur Internet, le faux texte de Neruda a eu des traductions multiples et une diffusion planétaire. Et ce, malgré les protestations et les réclamations de nerudistes de plusieurs pays. Le texte a poursuivi sa cyberexistence et connut une propagation dans le Cyberespace.
La plaisanterie et sa mystification sont allés très loin, comme peut l’illustrer la fâcheuse posture dans laquelle s’est trouvée le Sénateur et Ministre Italien de la justice Clemente Mastella. En effet, ce dernier a lu ce texte publiquement en pensant que l’auteur était Pablo Neruda, ce qui provoqua une polémique en Italie, et motiva une réponse de l’éditeur italien de Neruda, Stefano Passigli.
l’auteur a appelé la Fondation Neruda à Santiago du Chili pour éclaircir le sujet et pour réclamer la maternité du texte en question et pour mettre fin à l’histoire.
Le poème et son auteur ont été -semble-t-il- les seuls bénéficiaires de cette affaire, qui fut l’occasion du canular littéraire le plus répandu sur Internet en ce début de siècle.
Merci pour l'information. Je corrige.
Bisous reconnaissants.Ils parlent de la même chose mais pas de la même manière, tous deux préconisent d'oser changer le cap de sa vie pour ne pas mourir dans la routine, et c'est vrai, rien n'est pire que la routine, c'est une prison dorée, mais c'est une prison quand même et quand on est prisonnier, on doit essayer de briser ses chaines
amicalement
Claude
Bonjour Rafaël
Si même Jean d'Ormesson s'est trompé, nous avons quelques excuses nous auss
iMerci pour toutes tes explications, Rafaël, et pour tes bisous
Je préfère aussi celui-ci, que je connaissais avec le mauvais auteur. :(
Bises et douce journée Gazou.
(Me voici de retour après une semaine un peu chaotique.)
Oui les deux textes sont semblables et je partage totalement ce qui est dit. Les habitudes endorment doucement et sclérosent. Elles limitent le monde dans lequel nous vivons: toujours les mêmes rituels, les mêmes personnes, le même rythme de vie. Nous devons rester en éveil et accepter l'inattendu.
toujours aller vers le jour nouveau ... sauf que quelquefois les habitudes aident à cicatriser les plaies, à adoucir le coeur ... pas s'y enliser c'est sûr mais bien un peu réconfortant. bises
Suivre les ornières que l'on s'est creusées scotomise l'angoisse. Donc se contenter de suivre ses habitudes comporte un certain bénéfice, même si, effectivement, il nous fait mourir lentement. Prendre le risque d'oser est souvent source d'inquiétude. Mais, c'est tellement valorisant ! Malheureusement, nous sommes souvent trop paressus pour bouger ...
Joli texte. Parfois les accidents de parcours donnent envie de mourir mais on n'a pas le courage de passer à l'acte. Alors on s'accroche à ses habitudes comme à autant de bouées de sauvetage... Pour en sortir, il faut une rencontre. Il faut un déclic.
J'aime beaucoup ce poème car il correspond à ma philosophie de vie. merci de nous l'avoir fait découvrir
Gazou
J'aime beaucoup la nouvelle présentation de ton blog.
Concernant les textes de Medeiros et Osho qui sont, tous les deux, très beaux et frappés au coin du bon sens, la Vérité, comme toujours, est à mi-chemin.
Goethe affirmait: " des habitudes tant qu'il te plaira, mais non une habitude ".
Bien sûr il faut savoir oser, se remettre en cause, sortir de son train-train routinier, faire de nouvelles rencontres, avoir l'esprit en éveil, aller de l'avant, être ouvert au monde.
Mais parallèlement il est bon d'avoir des repères, des rites, des usages, des manières d'être, des horaires, un cadre.
La liberté n'existe que par rapport à certaines règles.
Pour ma part je me sens bien dans mes habitudes et dans les occasions, de toutes sortes, qui se présentent ou que je suscite.
Amitiés
Renaud
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En effet on peut les rapprocher, ils disent un peu la même chose! C'est beau sur le papier, mais dans la réalité ?