• En marche

      " C'est le deuil qui m'a mise en marche.  Qui m'a appelée à la vigilance. Surtout ne pas regarder en arrière comme la femme de Lot, par crainte de "devenir une colonne de sel", d'être figée dans un passé sans fin. Toujours aller de l'avant, ne pas s'arrêter en chemin : telle est la sagesse de vie Que m'ont apprise ce bord de mer, ses calmes et ses tempêtes.Lorsque la montagne, si escarpée soit-elle, se^résente sous nos pas, il nous faut faire le deuil de toutes les plaines, de toutes les mers que nous avons traversées.  Il nous faut prendre notre courage à deux mains et trouver le souffle pour gravir la  montée.  De même lorsque nous dans le ravin de la mort, il nous faut remonter la pente, si abrupte soit-elle, pour remonter à la  lumière. Qui ne suit pas cette sagesse de vie laisse le mal etla faute arrêter son chemin. Il fige le. destin, prend le risque d'emmurer son coeur  , d'être transformé en colonne de sel. Car qui s'arrête en route ne sait plus pardonner, aller au-delà de la faute ou du faux-pas. Marcher, aller de l'avant, c'est au contraire laisser la vie aller son chemin. Laisser l'Esprit souffler et il souffle où il veut."

                              Charlotte Jousseaume ( Le silence est ma joie)

     

    En marche mais accepter ce qui vient...Il est  des moments  où l'on se sent anéanti, se dire que ce n'est qu'un passage, qu'il faut parfois faire des pauses, des petites pauses...Que ces petites pauses sont nécessaires à la  marche


  • Commentaires

    1
    Marcel
    Mercredi 29 Avril 2020 à 08:58

    On a beau dire que le temps adoucit la peine, il n'empêche qu'au moment où elle survient,

    la peine est difficile à supporter. Et quelquefois, pour bien longtemps. Courage.

    Aùitiés.

    2
    Mercredi 29 Avril 2020 à 09:11
    Oui, Gazou, regarder devant soi, aller de l'avant...c'est ke but. Mais il faut du temos, il faut se laisser du temos, accepter les chutes, se relever et retomber, lâcher prise, être tolérant avec soi-même...non ce n'est pas facile , c'est douloureux !
    Continuer à vivre comme on peut...
    Amitiés
    3
    Mercredi 29 Avril 2020 à 09:17
    erato:

    Un texte magnifique d'une grande sagesse , mais parfois le chemin de la vie n'est pas évident.

    Merci pour ce beau partage.

    Douce journée, bises Gazou

    4
    Mercredi 29 Avril 2020 à 09:26

    La perte d'un être cher est pénible à vivre, surtout les premiers mois. En plus de la peine, il y a souvent tous les tracas administratifs. Des lectures apaisent, donnent des réponses, pansent les blessures, oui. C'est surtout le temps tel un kaléïdoscope dont on s'éloigne de plus en plus qui peut adoucir la douleur. 

     
    What do you want to do ?
    New mail<button id="optionmailtoclipboardEmailCopy">Copy</button><textarea id="optionmailtoselectTextClipboard"></textarea>

    5
    Mercredi 29 Avril 2020 à 09:32
    eMmA MessanA

    On a le droit d'avoir de la peine, de pleurer et de souffrir. Cela fait partie du cheminement vers demain, un lendemain d'acceptation et de ciel bleu.

    Force et courage pour toi, Gazou.
    Je t'embrasse.

      • Mercredi 29 Avril 2020 à 10:05

        Je suis d'accord avec eMmA...

        Je crois qu'on a le droit d'avoir de la peine, de pleurer, de se sentir si faible qu'on croit qu'on ne peut plus avancer... mais on peut y puiser la force de reprendre la route, et c'est le plus important.

        Je t'embrasse très fort.

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    6
    Mercredi 29 Avril 2020 à 09:57

    Bonjour Gzou,

    Un beau texte.

    Mais, la peine est là et difficile a se remettre en marche.

    Mais, il faut avancer et on doit avancer.

    Il faut du temps pour adoucir cette peine.

    Courage ma chère Gazou

    Bisous Aimée

    7
    Mercredi 29 Avril 2020 à 10:04

    C'est un très beau texte Gazou, nous subissons tous des épreuves très douloureuses, un deuil, un enfant , un parent gravement malades, des tunnels épouvantables dont on se demande comment on va bien pouvoir les traverser mais ressasser ses vieilles douleurs, les épandre, les agiter à la face du monde comme des drapeaux  comme pour dire regardez comme MOI je suis malheureuse, cela ne sert strictement à rien. Nous avons nos propres valises à porter et nous ne pouvons pas porter celles des autres! Les douleurs ne sont pas faites pour être exposées sinon chez des personnels de santé payés pour cela. "De même lorsque nous sommes dans le ravin de la mort, il nous faut remonter la pente, si abrupte soit-elle, pour remonter à la  lumière. Qui ne suit pas cette sagesse de vie laisse le mal  arrêter son chemin. Il fige le destin, prend le risque  d'être transformé en colonne de sel.Marcher, aller de l'avant, c'est au contraire laisser la vie aller son chemin. Laisser l'Esprit souffler et il souffle où il veut." Je trouve ce texte vraiment magnifique et j'admire ta force et ton courage!

    8
    Mercredi 29 Avril 2020 à 10:13

    C'est certain : Les pauses sont nécessaires à la marche... Pour reprendre une formule comme elle le fait, je dirais que "qui veut voyager loin ménage sa monture"... Souffler, pour le que le souffle puisse "aller où il veut" ! Un deuil se vit par étapes : il y a d'abord celle de l'anéantissement, en effet, qu'il faut traverser comme une maladie durant laquelle on se repose, en attendant que les forces reviennent. Ne jamais renier les messages du corps...
    Bises, chère Gazou.

    9
    Mercredi 29 Avril 2020 à 11:16

    oui, les pauses sont nécessaires elles aussi, pour aller plus loin vers l'avant de la marche, se reconstruire prend du temps, il faut le lui accorder, ne pas culpabiliser, aimer se souvenir ... pour aimer tout simplement ... et poursuivre .

    le texte est très beau 

    amitié .

    10
    Mercredi 29 Avril 2020 à 12:29

    Il faut faire des pause, mas pas trop longues afin de ne pas ressasser le passé encore et encore, au bout de quatre année je suis parfois tentée de le faire, mais heureusement je me reprends assez vite, pour ne pas sombrer dans la mélancolie, car après 50 année de vie commune, c'est dur de se retrouver seule, çà je le sais. Je te dis bon courage car il en faut une sacrée dose.

     

    11
    Mercredi 29 Avril 2020 à 13:44

    C'est un très bel extrait de texte ma Gazou, merci !

    Bises et bon mercredi

    12
    lez o vent
    Mercredi 29 Avril 2020 à 17:04

    je partage les mots d' Emma

    faire des pauses et accepter

    afin d'avancer tranquillement

    je t'embrasse

    13
    Mercredi 29 Avril 2020 à 19:10

    Oui les pauses sont nécessaires ; toi même a déjà été bien secouée avec tes hospitalisations. Fais comme ton coeur dit. Chaque personne agit un peu différemment. Admire ton jardin dans cette belle région que tu habites. J'espère que tes enfants sont proches. Quand le temps viendra, que l'esprit soufflera tu continueras ta marche. Merci pour ce beau texte. Bises.

    14
    Jeudi 30 Avril 2020 à 10:06
    daniel

    Héla, pas le choix….Il faut continuer, avancer sur le chemin….Tout cela es douloureux, difficile. je crois surtout qu'il ne faut pas se replier sur soi….Facile à dire !! Je te souhaite beaucoup de courage.

    15
    Jeudi 30 Avril 2020 à 18:27

    Le temps est un allié. Il lui faut du temps au temps mais il est fiable.

    Il faut lui faire confiance et tenir.

    16
    Dimanche 3 Mai 2020 à 11:35

    Il faut aussi accepter ses émotions, ses états de lassitude, ils sont tout aussi important et tu fais bien de prendre des pauses, car cela ne sert à rien de vouloir à tout prix avancer jusqu'à l'épuisement. Bon courage Gazou, je t'embrasse fort !

    17
    Dimanche 3 Mai 2020 à 15:07
    Renée

    Avec quelques pauses pour laisser au temps le temps de, non pas oublier, mais *digérer* et puis doucement pas à pas en exprimant son désarroi sa peine, sa colère on aperçoit de nouveau de la lumière elle ne brillera peut-être plus comme avant, mais elle brillera...différemment. Fais courage Gazou. Bisoussss 

    18
    Dimanche 3 Mai 2020 à 20:16
    Edmée De Xhavée

    Oui, en marche, il n'y a qu'en avançant qu'on peut regarder en arrière sans se faire mal. Le présent contient tout, les souvenirs et ce qui reste dans l'avenir. Il faut aussi savoir pleurer, pas trop, mais pas se retenir non plus. Chasser la honte de sa faiblesse et de son besoin de sentir toute l'étendue de sa détresse, y aller "franco", pleurer, et ainsi aussi se laver de l'inutile, reprendre la marche en s'essuyant les yeux.

     

    Avanti, et plein de pensées pour toi!

    19
    Lundi 4 Mai 2020 à 14:29

    C'est vraiment un très beau texte. Oui avancer, regarder devant, laisser le temps agir, doucement, se nourrir de belles choses pour se re-vivifier... Courage Gazou, mille pensées vers toi.   brigitte

    20
    Lundi 4 Mai 2020 à 14:31

    Parfois dans des randos difficiles on a envie d'arrêter, de faire demi tour et pourtant quelque chose nous pousse de l'avant , nous invite à ne pas laisser quelque chose d'inachevé et puis au bout du compte on arrive au sommet et c'est l'extase ! La vie c'est ça, aller de l'avant ! 

    21
    Mercredi 6 Mai 2020 à 16:53
    Renée

    Bonjour Gazou, j'espère que tu va du mieux possible, pensées bisous

    22
    jeanne
    Mercredi 6 Mai 2020 à 17:09

    pensées douces

    je t'embrasse

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :