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Deviens ce que tu es
Chaque fois que je la voyais , je ressentais un sentiment de malaise.
Elle arbhorrait des tenues extravagantes, de larges chapeaux...
elle semblait ne savoir qu'inventer pour se faire remarquer...
et cela me déplaisait... et je peinais à l'écouter.
Et voici que je la rencontre à nouveau :
elle n'a pas de chapeau, elle a une robe discrète bien que très élégante
et chacune de ses paroles semble venir du plus profond d'elle-même...
Enfin, me dis-je, elle a posé son masque,
enfin elle accepte de se montrer avec ses failles, ses blessures,
elle ne craint pas de laisser transparaître l'émotion qui est la sienne quand elle parle
et même si sa conversation n'est pas brillante, un peu hâchée même, j'ai plaisir à l'écouter...
Et je me réjouis de constater qu'elle a pu ainsi évoluer.
Nous aussi, nous pouvons en faire autant....
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Commentaires
Nous évoluons tous et toujours, parfois nos chemins se rencontrent dans de meilleures conditions et nous nous demandons pourquoi ça n'avait pas marché avant. ;)
Merci pour ce partage, Gazou.
Passe une douce soirée.
Il est heureusement permis de changer.... Le plus difficile, étant alors, de faire changer le regarde de l'autre sur soi...
fantaisie ...exentricité...
simplicité...austérité...
je n'aime pas tous les masques
mais j'aime toutes les chapeaux de dames
Jouer à être une autre, masquer ses chagrins, ses peurs, cela peut être sain, ne pas vouloir ressembler à tout le monde, j'aime assez cela, gratter un peu on trouve l'être humain...
Brassens a chanté cela..
Bonne journée Gazou
10catherine2Vendredi 13 Septembre 2013 à 18:01tenues extravagantes, de larges chapeaux...
souvent portées par des personnages, qui "bouffent " la vie, qui mordent dans la vie à pleine dent, pour ne pas sombrer dans la desesperance,
quelle energie de vie, j'ai appris à les aimer
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On a tous, un jour, à apprendre à quitter son perchoir pour se poser sur soi.
Hélène*