• " Il fait beau

    Il y a comme un air de liberté

    On n'est pas obligé d'être heureux

    Mais on peut."                       GUILLEVIC

     

     

     

    " Il faut tenir et endurer

    non pour durer

    mais pour devenir."

                                           Pierre ASSOULINE

     

    "J'ai décidé d'opter pour l'amour,

    La haine est un fardeau trop lourd à porter."

    Martin Luther King

     

     


    15 commentaires
  • "La beauté est partout

    Même sur le sol le plus dur

    le plus rebelle

     

    Dans les lieux les plus vides

    où l'espoir n'a pas de place

    où seule la mort invite le coeur

     

    La beauté est là

    elle émerge

    incompréhensible

    inexplicable

     

    Elle surgit

    unique et nue

    à nous d'apprendre

    à l'accueillir en nous "

                        Kennett  White (Limite et marge)

     

    La beauté


    11 commentaires
  • "Il y a quatre ans, environ, j'étais dans le train; en face de moi, dans le compartiment un épouvantable petit vieux était assis. Sale et manifestement méchant, certaines de ses réflexions me le prouvèrent. Refusant de poursuivre avec lui une conversations sans bonheur, je voulus lire, mais , malgré moi je regardais ce petit vieux : il était très laid. son regard croisa,  comme on dit , le mien, et ce fut bref ou appuyé, je ne sais plus, mais je connus soudain le douloureux - oui, douloureux sentiment que n'importe quel homme en "valait" exactement _ qu'on m'excuse, mais c'est sur ce "exactement" que je veux mettre l'accent - n'importe quel autre. "N'importe qui, me dis-je, peut-être aimé par-delà sa laideur, sa sottise, sa méchanceté"

     C'est un regard, appuyé ou rapide, qui s'était pris dans le mien et qui m'en rendait compte. Et ce qui fait qu'un homme peut être aimé par-delà sa laideur ou sa méchanceté permettait précisément d'aimer celles-ci. Ne nous méprenons pas: il ne s'agissait pas d'une bonté venant de moi, mais d'une reconnaissance. Le regard de Giacometti a vu cela depuis longtemps, et il nous le restitue. Je dis ce que j'éprouve : cette parenté manifestée par ces figures me semble être ce point précieux où l'être humain serait ramené à ce qu'il a de plus irréductible: sa solitude d'être exactement équivalent à tout autre."

                                    Jean Genêt

                (l'atelier d'Alberto Giacometti - l'Arbalète)

     

     

    Il y a près de trente ans, une exposition des oeuvres de Giacometti, juste en face de l'école où j'enseignais, il y avait eu une exposition des oeuvres de Giacometti...C'était pour moi une découverte et ce petit livre de Genêt était vendu en ce lieu...Je l'ai acheté, je l'ai lu avec intérêt et cette page m'avait si particulièrement frappée que je l'avais apprise par coeur ou presque..Et puis je l'avais plus ou moins oubliée et ces derniers temps elle me revenait en mémoire et je voulais la retrouver,ma mémoire étant trop incertaine....voilà qui est fait...J'ai un peu l'impression d'avoir retrouvé une partie de moi.


    11 commentaires
  •   " Comment cultiver la légèreté, l'allégresse?

    Le secret serait-il de renouveler à chaque aube le voeu de bonté?

    Bienveillance, préjugé favorable, oubli de l'offense générosité et magnificence, aisance et grâce;

    Aller vers ce qui vient,les mains nues, le coeur simple, sans anxiété, sans impatience.

    La joie du vif plutôt que le poids du mort.

     

    Délivrer les sources

    Célébrer les silences

    et leur ouvrir les ailes,

    crier la vie muette, timide, désarmée,

    ameuter les rêves....

     

    Acquiescer aux temps de deuil qui scandent notre existence...

    Résister vigoureusement aux puissances de désagrégation qui nous convaincraient de l'inutilité de tout combat et nous inclineraient trop tôt vers les renoncements. Nourrir les croissances et les émerveillements."

                          Colette Nys-Mazure


    8 commentaires
  • Je découvre que le texte que j'ai  donné hier, je l'avais déjà mis sur mon blog et qu'alors il était attribué  à un poète américain du XIXe  siècle Samuel Ullman...Qu'importe, c'est un beau texte qui nous redonne du courage et qui mérite qu'on le lise plusieurs fois

    aujourd'hui, ces quelques mots seulement

     

    "Dépasser ce qui nous oppose,

    Multiplier ce qui nous unit"

                          Jean d'Ormesson

     

       Bonne soirée à tous.


    7 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique