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Boire à la source de Jules Supervielle
"Dans les villes, presque tous les hommes sont inclinés sur la petitesse.
L'immensité est l'affaire du plein air et de l'âme.
Le corps, lui, ne demande pas tant d'espace.
Il connaît ses limites, toute cette grandeur d'un seul coup lui donne le vertige.
Mais pour l'âme, elle n'a rien à craindre, son échelle est extensible jusqu'aux étoiles.
Et parfois, elle élit domicile entre terre et ciel au pays des nuages.
Les nuages, c'est du ciel qui pense à la terre et comme elle, voudrait devenir consistant..."
Jules Supervielle
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Commentaires
J'aime sa définition des nuages... et à défaut de devenir solide comme la terre, il la nourrit... C'est très joli... Bisous
5*Lundi 11 Mai 2015 à 07:36Sur un fil de Vie
Je brode l'Instant
Seuls tes yeux Amoureux
Peuvent lire le temps
Ne laisse le ciel pleurer l'avant
Ce matin nouveau
Est la naissance des etoiles
Qui ce soir brilleront tes voeux
Soleil sur son parterre de nuages
Eclaire toujours le precieux age....Les nuages, on les aime, on ne les aime pas, mais c'est bien du ciel qui prend soin de la terre.
Ce qui nous laisse entendre qu'il n'est pas possible que l'âme ne soit pas immortelle ... Enfin, j'aimerais bien ....
C'est si vrai...
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wouah! c'est fortiche ... tu es une poétesse, bravo! Mais pour ma petite âme d'enfant.... comme dit un autre poète... c'est trop fort! Mais j'aime quand même. Oui oui!
Bonne journe,
Gigri