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Ah ! Si j'étais différent !
Ah ! si j'étais différent , se disait-il souvent à lui-même !
Si j'étais quelqu'un d'autre, non pas un autre , mais tous les autres,
pour "coucher avec tous les sentiments",
éprouver toutes les émotions, jouir de toutes les sensations,
me mettre en branle pour toutes les actions, et ainsi que Pessoa
être "la main dans la main avec toutes les velléités du départ,
avoir toutes les opinions,
tout sentir de toutes les manières,
être sincère en se contredisant à chaque instant."
Mais, à force d'être tout le monde,
est-on encore une personne?
est-on encore quelqu'un?
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Commentaires
Disons qu'on se disperse...c'est vrai que c'est attirant d'être un peu de chacun des autres, le problème c'est nous sommes plus nous même. Et c'est nous même que nous devons accepter tant bien que mal....c'est ma réaction que je partage difficilement avec moi même parfois !
Je dirai avec Krishnamurti, " cest quand on cesse de se comparer à autrui qu'on est vraiment soi-même"
Ah, être quelqu'un d'autre, on en a tous rêvé au moins une fois !
Je ne suis pas sûre que ce soit tout à fait ça dont rêvait Pessoa. Ne suggérait-il pas plutôt un élargissement à travers l'art de sa conscience et de son tout être jusqu'à atteindre l'universel ? Comme un acteur, un chanteur se mettent dans la peau de leurs contemporains pour les rejoindre ... Il est mon frère celui qui souffre, celui qui aime et se révolte, etc.
Sinon, pour être une personne, il faut évidement se connaitre un minimum. Pour essayer de corriger ses mauvais penchants et faire grandir les bons.
Je pense en lisant ton article, à la chanson de Reggiani "Le monsieur qui passe..." J'aime beaucoup tes billets. Ils aident à vivre. Merci.
Amitiés. Alain
On ne peut pas être "tous", et, si l'on essaie de se mettre à la place de ceux qui nous entourent, on ne peut pas vraiment.
C'est ce que je pensais quand j'avais 18 ans, je n'aurais pas le temps de vivre toutes ces vies ressentir toutes cette gamme de sentiments ...
Il faut faire des choix et assumer surtout quand on est maman et finalement la qualité vaut mieux que la quantité
Bisous et bon week-end !
Oups ! je recommence car je ne vois pas mon commentaire ...
En fait, quand j'avais 18 ans il me sembait que jamais je ne pourrais vivre tout ce que j'avais envie de connaître les pays, les aventures, les passions etc...
Mais finalement il faut faire des choix, surtout quand on est maman et c'est la qualité qui compte pas la qualité :-)
Bisous et bon week-end !
Bonjour
Hou là là !! Certes, enfant, j'ai voulu être Tarzan, Spiderman ou conducteur de locomotives. Puis ado, Savorgnan de Brazza ou Clostermann enflammaient mon imaginaire.
Mais ensuite, à l'âge où l'on choisit métier et femme, il n'a plus été question de tout cela. J'avais quelques modèles de gens simples devant les yeux, des proches de la famille et j'ai essayé de suivre leur exemple en restant moi même, avec mes défauts à atténuer.
Plusieurs décennies plus tard, j'apprécie que certains qui m'ont connu à cette époque disent que je n'ai pas changé sur le fond, .....................avec les mêmes défauts !!
Bises du grillon
17catherine2Mardi 2 Juillet 2013 à 16:25
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Bonjour
J'y pensais autrefois, si j'étais autrement... mais une fois j'ai compris que moi c'était moi... et que c'était bien comme ça....
Amitiés
Jean