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    Hier soir, nous sommes allés au spectacle.

    Spectacle jubilatoire  , écrit d'après le roman de Jean Echenoz       "COURIR"

    Rien n'est inventé, ce coureur a bel et bien existé, c'est Emile Zatopek

    C'est l'histoire de l'homme qui va courir le plus vite sur terre. Personne ne l'a égalé.

    Et Thierry Romanens nous raconte son histoire sur un rythme endiablé...Il court tout en parlant ou chantant, accompagné d'un pianiste, d'un contrebassiste et d'un batteur. On a l'impression de courir avec lui. Il nous entraîne, on jubile avec lui, on s'émerveille.... c'est une véritable performance et on rentre chez soi, contents

     

     

     

    Emil Zátopek  (né le 19 septembre 1922 à Kopřivnice en Tchécoslovaquie et mort le 22 novembre 2000 à Prague) est un athlète tchécoslovaque spécialiste des courses de fond, du 5 000 mètres au marathon. Totalisant cinq médailles dont quatre titres olympiques et quatre médailles dont trois titres continentaux, il a également battu 18 records du monde sur des distances variées, devenant le seul homme à détenir simultanément 8 records du monde différents. En septembre 1951, il réalise la prouesse de battre en une seule course 4 records du monde différents. Considéré comme l'un des plus grands coureurs de tous les temps, il a marqué les esprits à la suite de son triplé historique lors des Jeux olympiques d'Helsinki où il a remporté successivement le 10 000 mètres, le 5 000 mètres et le marathon — distance qu'il courait pour la première fois —, performance qui n'a jamais été reproduite depuis. De 1948 à 1954, il dispute trente-huit 10 000 mètres sans jamais en perdre un seul. Il remporte également 15 titres de champion de Tchécoslovaquie sur 5 000 m, 10 000 m et en cross-country.

    Révolutionnaire dans ses méthodes d'entraînement en inventant la course fractionnée, désormais utilisée par la très grande majorité des athlètes de haut niveau, ou en pratiquant régulièrement un entraînement en hypoventilation, Zátopek possédait un style de course atypique, grimaçant et exprimant beaucoup de souffrance lorsqu'il courait. Après la fin de sa carrière, Zátopek, héros national, est discrédité après avoir soutenu Alexander Dubček durant le Printemps de Prague. Obligé à exercer des métiers manuels pendant près de 6 ans qui minent sa santé, notamment dans les mines d'uranium de Jáchymov, Zátopek est réhabilité en 1975 puis honoré par Václav Havel en 1988 qui lui décerne l'Ordre du Lion blanc. Il décède en 2000 à la suite d'une pneumonie. Récipiendaire de la médaille Pierre-de-Coubertin pour son esprit olympique permanent, sur et en dehors de pistes, il est intronisé au Panthéon de l'athlétisme de l'IAAF en 2012.


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    J'étais encore à l'école primaire quand j'ai découvert ce poème à la bibliothèque de quartier et il m'a tout de suite enchantée

     

     

    Invitation au voyage de Baudelaire

     

     

    Mon enfant, ma soeur,

    songe à la douceur

     D'aller là-bas vivre ensemble!
     

    Aimer à loisir,
    Aimer et mourir
    Au pays qui te ressemble!
    Les soleils mouillés
    De ces ciels brouillés
    Pour mon esprit ont les charmes
    Si mystérieux
    De tes traîtres yeux,
    Brillant à travers leurs larmes.

    Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.
    Des meubles luisants,
    Polis par les ans,
    Décoreraient notre chambre;
    Les plus rares fleurs
    Mêlant leurs odeurs
    Aux vagues senteurs de l'ambre,
    Les riches plafonds,
    Les miroirs profonds,
    La splendeur orientale,
    Tout y parlerait
    À l'âme en secret
    Sa douce langue natale.

    Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.
    Vois sur ces canaux
    Dormir ces vaisseaux
    Dont l'humeur est vagabonde;
    C'est pour assouvir
    Ton moindre désir
    Qu'ils viennent du bout du monde.
    — Les soleils couchants
    Revêtent les champs,
    Les canaux, la ville entière,
    D'hyacinthe et d'or;
    Le monde s'endort
    Dans une chaude lumière.

    Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
    Luxe, calme et volupté.

    Charles Baudelaire,

     

     

     

     

     


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    Isabelle vit et travaille dans cette magnifique région de la Drôme qu’est le Diois.

                                                                               

    Au pied du Vercors, face aux « 3 becs », ses montagnes sacrées… Elle se nourrit chaque jour de cette beauté qui l’entoure pour recréer, dans son atelier, un univers qui lui est propre, fait de couleur et de nature imaginaire.

    Peinture et sculpture sont étroitement liées, avec un dénominateur commun : la couleur !

    « La couleur est une nécessité vitale. C’est une matière  première  indispensable à la vie comme l’eau et le feu. » (F. Léger)

    Entre bois et métal, totems et « mobiles », le végétal, l’animal côtoient l’abstrait… Un mélange de cultures, de langages, et d’histoires.

    Pour cette artiste, créer est une respiration, une nécessité, un lien tissé entre elle et les autres, entre elle et le monde…

    « Quand je sculpte, je m’invente un pays, un univers. Mes totems sont les reflets des racines que je n’ai pas, voulant se planter en terre et s’étirant vers le ciel… des passerelles entre passé et présent, et entre les cultures… des sortes de tour de Babel où je cherche utopiquement un langage universel qui rapprocherait les êtres…

    Peindre mes sculptures, c’est comme les recouvrir d’un grand éclat de rire et de vie.

    Créer c’est tenter de mettre un peu de beauté dans ce monde parfois désenchanté. »

     

     

    "chouette", acrylique sur toile, 30x30cm - 2008
collection particulière

    Cette chouette me plaît beaucoup;

    J'en aimerais bien une  comme ça qui veille  sur ma maison.  Et vous?


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  • !                                                 Coloriage de muguet pour la fête du travail

    L' origine de la tradition du muguet.
    Cette tradition française remonte au début du XXe siècle.
    En 1890, lors des premiers défilés, les manifestants portaient un petit triangle rouge, symbole de la division de la journée de travail en trois parties (huit heures de travail, de sommeil et de loisirs).
    Ce triangle rouge a ensuite été remplacé par une fleur d'églantine, fleur traditionnelle du nord de la France et symbole de la foi en la Révolution. C’est en 1907 que le muguet, symbole du printemps en Ile-de-France, a remplacé l’églantine : le brin de muguet était alors porté à la boutonnière avec un ruban rouge. Dès lors, il est devenu habituel d'offrir un brin de muguet le jour de la Fête du Travail.

     

     

    La fête du travail est une fête internationale marquée par des manifestations du mouvement ouvrier dans le monde entier. Elle est célébrée à la date du 1er mai dans de nombreux pays du monde même si elle n’est pas toujours un jour férié légal. En Allemagne, le 1er mai, on porte traditionnellement un œillet rouge à la boutonnière. Au Royaume-Uni et en Irlande, la fête du travail n'est pas célébrée le 1er mai mais le premier lundi de mai. En Amérique du Nord, la fête du travail officielle (Labor Day) est célébrée le premier lundi de septembre mais il y a aussi une fête des travailleurs (jour non férié) le 1er mai.

     

    Bon premier mai !


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