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    " Quand tu as pris conscience de Madame Nature

    quand tu as senti ses baisers

    quand tu l'as reniflée de toutes tes narines

    quand tu as compris que tu vis d'elle

    alors tu ne peux plus creuser la haine

    tu cherches la beauté en toi

    autour de toi tu la cultives."   Philippe Forcioli (Routes de feuilles)


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  • Hier, nous allons écouter une conférence sur la beauté.

    En quoi nous est-elle nécessaire et quelle transformation  peut-elle opérer en nous?

    L'ambiance est amicale , l'orateur est convaincu.

    Nous sommes heureux d'être venus.

    Ce matin , je mets la télé en route et les premiers mots que j'entends sont :

    "Cette beauté nous invite à faire de notre vie une oeuvre d'art et à transfigurer le monde"

    Quel heureux hasard ! Vous ne trouvez pas ?

    Il y a des mots que l'on entend et que l'on oublie aussitôt et d'autres qui cheminent lentement,  sûrement.


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  • Laila Ajjawi : la street-artist bien décidée à faire bouger l'image des femmes en Jordanie


    En Jordanie - mais aussi dans d'autres pays arabes -  l'artiste Laila Ajjawi bombarde les murs de couleurs pour affirmer son féminisme.

    QUI EST-ELLE ?

    Laila Ajjawi est une jeune femme réfugiée, mais qui n'aime pas se laisser résumer par ces seuls termes. La jeune jordanienne d'origine palestinienne travaille pour une ONG la journée, et esquisse ses fresques "sauvages" à la nuit tombée, comme une supergirl des temps modernes.

    Avec son look jeans, baskets, hijab (voile) et masque sur le nez (pour se protéger des émanation de peintures), Laila - tout juste 25 ans - ne passe pas vraiment inaperçue dans les rues de Irbid, sa ville natale située à 20 kilomètres seulement de la frontière syrienne. Surtout quand elle s'adonne à sa passion, devenue sa revendication : le street-art.

    QUE FAIT-ELLE ?

    Artiste dans l'âme, Laila Ajjawi dessine, et peint depuis ses 5 ans et ses premiers pas à l'école. Le street-art, elle l'a découvert récemment et un peu par hasard, plus précisément l'année 2014, avec la réalisation de son premier graffiti destiné à une campagne féministe de l'art de rue au Moyen-Orient.

    La fresque "baptême" installée dans les rues d'Amman (la capitale de Jordanie) - une femme qui laisse voguer ses pensées au travers de rayons de couleurs pour que la société jordanienne puisse enfin la voir - est une allégorie artistique sur les voix des femmes qui sont étouffées et qui veulent désormais se faire entendre, mais surtout se faire voir.

     


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  • Il est des chants qui sont aussi des poèmes,

    ainsi la tendresse chantée par Bourvil

     

     

     On peut vivre sans richesse, presque sans le sou,

    Des seigneurs et des princesses, y en a plus beaucoup

    Mais vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas.

    Non, non, non, on ne le pourrait pas.

     

    On peut vivre sans la gloire qui ne prouve rien,

    Etre inconnu dans l'histoire, et s'en trouver bien.

    Mais vivre sans tendresse, il n'en est pas question.

    Non, non, non, non, il n'en est pas question.

     

     quelle douce faiblesse, quel joli sentiment,

    Ce besoin de tendresse qui nous vient en naissant,

    Vraiment, vraiment, vraiment.

     

    Le travail est nécessaire, mais s'il faut rester

    des semaines sans rien faire, eh bien on s'y fait.

    Mais vivre sans tendresse, le temps nous paraît long.

    Long, long, long, le temps nous paraît long.

     

    Dans le feu de la jeunesse, naissent les plaisirs

    Et l'amour fait des prouesses pour nous éblouir.

    Oui, mais sans la tendresse, l'amour ne serait rien.

    Non, non, non, non, l'amour ne serait rien.

     

    Quand la vie impitoyable vous tombe dessus

    Qu'on n'est plus qu'un pauvre diable, broyé et déçu,

    Alors sans la tendresse d'un coeur qui nous soutient.

    Non, non, non, non, on n'irait pas plus loin.

     

    Un enfant nous embrasse, parce qu'on le rend heureux.

    Tous les chagrins s'effacent, on a les larmes aux yeux.

    Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu.

     

    Dans votre immense sagesse, immense ferveur,

    Faites donc pleuvoir sans cesse, au fond de nos coeurs,

    Des torrents de tendresse, pour que règne l'amour,

    Règne l'amour jusqu'à la fin des jours.


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    C'était hier après-midi.

    Dans un village voisin où se trouve encore une délicieuse petite droguerie d'autrefois

    où l'on trouve de tout, la patronne avait mis une petite affiche

    bien en vue dans la vitrine.

     

    Pour la nouvelle année

    vous êtes invités

    ce samedi 13 janvier

    entre 15 heures et 18 heures

    à venir boire le thé.

     

    Quelle magnifique occasion de se rencontrer !

    Et les amateurs de Thé (ou pas)

    se sont succédé

    toute l'après midi.

    Certains ont apporté du cidre ou du jus de fruits ou des gâteaux....

     

    Ils étaient reçus avec un grand sourire...

    Et quand ils partaient,

    elle  remerciait chacun

    comme si sa seule présence était pour elle

    un cadeau inestimable...

    Et chacun prenait des nouvelles des uns et des autres...

     

    Et ceux qui ne se connaissaient pas

     faisaient connaissance...

    Je suis Renée, me dit une dame,

    c'est moi qui ai écrit le petit livret sur le village..

    .

    Et chacun repart le sourire aux lèvres....

    Comme il est  bon de vivre dans la confiance et la gratuité.


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