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Il n'avait plus besoin de son cartable
et plutôt que de le jeter aux oubliettes
ou de le laisser au fond d'un placard,
il l'a transformé zn boîte aux lettres
et chaque fois qu'il va chercher son courrier,
il se rappelle des jours heureux
où il partait avec son cartable...
et le cartable se réjouit d'être encore utile...
Je remercie les amis qui m'ont envoyé cette nouvelle boîte aux lettres
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Un poème
est un éclair
un moment
d'émotion brève.
Parfois le jour se lève
et crée cet instant.
UNIQUE ET FORT
Aussi fort que la chaleur
qui éclate
LES MARRONS sur LE FEU! Alain Marc
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parce que j'aime cette peinture qui respire la gaîtéparce que je n'ai pas le courage de faire l'article moi-mêmeparce que je trouve cet article très bien fait et que j'ai envie de le partager avec vous.
Jean Cocteau invite Raoul Dufy et ses couleurs du bonheur à Menton
Par Stéphanie Loeb @CultureboxPublié le 23/07/2017 à 12H16
Raoul Dufy, Le casino de la jetée-promenade à Nice,
Le musée Jean Cocteau de Menton consacre son exposition d'été au maître du trait et de la couleur Raoul Dufy. Issues d'une collection particulière, 300 oeuvres sont présentées : peintures, aquarelles, dessins, céramiques mais aussi des robes qui rappellent que le peintre a travaillé pour la mode. Comme Jean Cocteau, Raoul Dufy était un touche-à-tout de génie.
Reportage : B. Peyrano / J. Sara / C. David
"Ils ont été appréciés de leur temps déjà, probablement pour leur ouverture d'esprit, chacun dans son domaine : Cocteau avec ses textes et sa poésie, Dufy avec ses couleurs et sa nature généreuse et spontanée". Pour Françoise Leonelli, la conservatrice du musée de Menton, accueillir Dufy dans la maison de Cocteau n'a rien de saugrenu : les deux hommes présentent de nombreux points communs. L'un comme l'autre n'ont pas hésité à franchir les barrières de l'art, passant de la peinture à la céramique et touchant à la tapisserie, la mode, le théâtre ou l'édition.
Une partie de "La fée électricité" de Raoul Dufy.
© Musée Jean Cocteau collection Séverin WundermanLes deux artistes ont d'ailleurs collaboré en 1920 lorsque Cocteau écrit "Le Boeuf sur le toit", un spectacle conçu sur une musique de Darius Milhaud dont Dufy réalise les décors et les costumes.
Raoul Dufy, artiste de mode
L'exposition retrace le parcours artistique de Raoul Dufy, avec ses thèmes de prédilection : les régates, les fêtes, les paysages, les naïades, les courses hippiques ou encore les fleurs. Elle dévoile surtout le panorama exceptionnel de l'oeuvre du peintre, aussi à l'aise dans le dessin que l'aquarelle, l'huile, la gravure sur bois, la lithographie, la céramique ou encore la création de tissus.
L'exposition consacre justement une partie au travail de Dufy dans la mode. Appelé par le grand couturier Paul Poiret qui a été impressionné par certaines de ses gravures, l'artiste se lance dans la création de motifs pour les tissus de mode et de décoration. Tous deux créent "La petite usine", une entreprise de décoration et d'impression de tissus où Dufy conçoit ses premières tentures et étoffes qui feront la renommée du couturier.
Par la suite, il est engagé par la maison de soieries lyonnaise Bianchini-Férier pour laquelle il réalisera d'innombrables motifs. Aujourd'hui, ses tissus plaisent autant qu'à son époque, sans doute "pour leur modernité et leur mouvement" précise Françoise Leonelli. Il a notamment inspiré des maisons de couture, comme Christian Lacroix et Lanvin.Raoul Dufy, Composition fleurs et papillons sur fond rouge , vers 1920-1924.
© Musée Jean Cocteau collection Séverin WundermanLe peintre de la joie
"Dufy est un bienfaiteur" écrivait le grand critique d'art Louis Vauxcelles. "En un temps où l'on vit dans l'angoisse du lendemain, où les gazettes sont pleines d'affreuses tueries, voici le chantre de la joie, le peintre de la grâce légère, de la fraîcheur, de l'allégresse."
Aujourd'hui encore, où la peur du lendemain et les atrocités dans les journaux sont loin d'avoir disparu, l'oeuvre de Dufy apaise et apporte une légèreté bienvenue. Un artiste qui sait peindre les couleurs du bonheur, ce n'est pas si fréquent.
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Je vais chez mon docteur.
La salle d'attente est pleine.
J'attends près de deux heures.
Il y a une mamie avec sa fille et deux tout petits.
La fille s'occupe de son enfant; il y a un coin jeu et le petit, d'abord hésitant, devient vite très actif et joyeux...Il veut même donner des eux aux personnes qui attendent à côté de lui. La maman veille à ce qu'il range un jeu avant d'en sortir un autre.
La mamie est très loquace et s'occupe d'une petite Kelly de deux mois qui est dans son landau.
Son téléphone (celui de la mamie évidemment) sonne à plusieurs reprises et c'est chaque fois, une de ses filles qui l'appelle "Si seulement je n'avais pas eu cinq filles..." Elles l'ont toutes appelée, sauf celle qui avec elle dans la salle d'attente...
Et je sens comme une évidence qu'elle ne pense pas un mot de ce qu'elle vient de dire mais qu'elle se réjouit, au contraire, de les avoir, avec elles et d'être ainsi sollicitée à longueur de temps...
Ce qu'elle veut nous dire , c'est qu'une fille a toujours besoin de sa maman et qu'un garçon, bien sûr, c'est plus indépendant...C'est ce qu'elle pense...La réalité est peut-être différente...Mais cela la rassure de penser ainsi.
C'est pénible deux heures d'attente, surtout quand on est patraque...
J'avais bien emporté un livre...mais trop de mouvement et de paroles.. J'ai besoin de silence pour lire...
Et le grand livre de lavie était ouvert devant moi.
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