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    Exposition "Ciao Italia" : ces immigrés italiens qui ont fait la France

    Par Hélène Prono @Culturebox

    Mis à jour le 31/03/2017 à 17H57, publié le 30/03/2017 à 16H59

    Ciao Italia ! © Musée de 
     

     

    Ils étaient des macaronis ou des ritals. Maçons, femmes de ménage, ouvriers agricoles, arrivés par milliers de leur Italie natale. Puis sont venus Yves Montand, Lino Ventura, Marcello Mastroianni, autant de figures qui font aujourd'hui partie intégrante de notre paysage culturel. "Ciao Italia !", une histoire de l'immigration italienne à découvrir au Musée de l'Histoire de l'immigration à Paris.

     L'histoire est pleine de contradictions et de rebondissements. Quand ils ont commencé à immigrer, fuyant le fascisme ou la misère, les italiens étaient en France « des étrangers ». Parfois des sâles étrangers, des « ritals » comme on disait de manière désobligeante, qui tentaient tant bien que mal de s’intégrer dans la société française. La xénophobie n’est hélas pas une invention moderne...

    Réfugiés italiens © Angelo Tommasi (1858-1923), Gli emigranti, 1896 Huile sur toile, 262 × 433 cm © Rome, Galleria Nazionale d’Arte

     

    L'Italie, un art de vivre

    Mais ces immigrés italiens, maçons, entrepreneurs, commerçants, artisans ont façonné la France que nous connaissons aujourd’hui. Et puis il y a eu La dolce Vita, les acteurs, les réalisateurs, les vespas, les pizzas sur une terrasse au soleil, et l’Italie nous est devenue infiniment belle et séduisante. C’est cette histoire que retrace l’exposition « Ciao Italia » en ce moment au Musée de l’histoire de l’immigration à Paris.

     

     

    "Ciao Italia!" et "Bienvenue la France!" 

    On ne le sait pas toujours mais l’immigration italienne est la plus importante que la France ait connue. Ils sont arrivés par vagues successives, au gré des événements politiques ou économiques, à tel point qu'on estime à près de 24 millions sur un siècle le nombre d’italiens qui ont quitté leur pays pour s’installer dans l’hexagone. Un chiffre énorme, et pourtant la culture italienne s’est parfaitement fondue dans la culture française... 
     

    cireurs napolitains

    L'exposition dure jusqu'au 10 septembre


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  • Hier nous avions  réservé des places pour le spectacle qui a lieu cet été  au château de Grignan...

    "Lorenzaccio" de Musset, mis en scène par par Marie-Claude Pietragalla, Daniel Mesguich et Julien Derouault.

    Dès le matin, le ciel était nuageux...Nous sommes partis assez tôt pour pouvoir pique-niquer en route....Et surprise ! en cours de route , le ciel s'est éclairci et nous avons eu droit à un beau soleil pendant tout le repas... et ce soleil du soir était très agréable

    Mais quand nous sommes arrivés à Grignan, des nuages de mauvais augure étaient réapparus...

    Nous montons jusqu'au château...Nous entrons....

    Il y avait  deux artistes sur la scène qui se préparer  en faisant quelques exercices d'étirement.

    Et cinq ou dix minutes après, nous ressortions, le spectacle était annulé...La pluie commençait, assez dense.

    Heureusement, nous avions nos parapluies pour retourner à la voiture

    et rentrer chez nous...

    Nous avons quand même fait un bon pique-nique... Il est bon de voir le positif dans chaque situation.


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  • Pourquoi sommes-nous si prompts à la critique,si enclins à juger les autres et  à devenir intolérants alors même que nous désirons être accueillants?

    Il me semble que c'est pour nous rassurer, c'est parce que nous avons peur..

    Rien de tel pour se sentir plus fort que d'égratigner son voisin...

    et pour affirmer son moi vacillant, de refuser  d'accepter celui qui est différent...on peut même décider de lui faire porter tout le mal de la terre et le supprimer devient une oeuvre de purification!!! 

    Mais même sans être aussi extrémiste,c'est une sécurité illusoire,ce n'est pas en étiquetant les gens,en les cataloguant que l'on vivra une solidarité,une communion de coeur seule capable de nous donner une réelle sécurité intérieure...

    Christiane Singer, sur son lit d'hôpital , quelques mois avant sa mort, ne déclarait-elle pas:

    "quand il n'y a plus rien,il n'y a que l'amour...nous sommes à l'intérieur les uns des autres" 

    Et ce qui fait mal aux autres, même si nous ne nous en rendons pas compte ,celà nous fait mal à nous aussi..

    .Etre intolérant envers l'autre, c'est ne pas se supporter soi-même,peut-être...Réflexion à suivre...

    Ce n'est pas encore clair...


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     " des corps et des fruits

    Saly Mollon est un peintre au langage plastique riche et complet, allant de l'abstraction au réalisme qui sait articuler puissamment  l'une et l'autre dans la même oeuvre...

    ardente et vibrante, généreuse, immédiatement parlante, sa peinture doit beaucoup à l'impressionisme, mais un impressionisme vigoureux, coloré, épanoui, totalement exempt de morbidité, ,un expressionisme de la vie."

                                                                Jean Pierre Piat

     

    Sous la pluie

     

     

                                                                                 Conversation

    Ce que je ressens devant ces tableaux, c'est beaucoup de vie et de vigueur

    et j'aime l'harmonie des couleurs

     

     

    PomPomPom


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  • Je viens de lire un petit livre  léger et profond, plein de fantaisie, d'humour et de poésie.

    C'est un homme qui està la recherche d'une femme qui idisparaît quand on l'embrasse.

    Un détective à la retraite et un étrange perroquet l'aident dans sa recherche.

    Car cette invisible "fait pousser des roses dans le trou d'obus qui lui sert de coeur."

     

    Je vous en donne quelques extraits :

    " Le souvenir d'une fille invisible, c'est fragile, ça demande de l'entretien.

    ecrire à son propos est une bonne façon de l'alimenter; je m'y appliquais avec frénésie.

    A défaut de lui parler, je parlais d'elle."

     

    " Tu n'es pas obligé de ne plus avoir peur. Il te faut juste accepter tes angoisses et les siennes.

    Ne pas les ignore sans pour autant te focaliser dessus."

     

    " Etre ou ne pas être...amoureux, voilà la vraie question. J'avais essayé de détester l'amour pour m'en protéger, mais il fallait se rendre à l'évidence, je ne savais vivre qu'à travers" ça"

     

    " Vivre avec une fille invisible, c'est boire un sérum de surprises à longueur de journée. On ne sait jamais quand elle est là, quand elle arrive, quand elle s'en va. Elle peut vous effleurer au creux d'un somme, vous mordre les fesses en pleine rue, passer samain de fantôme dans vos cheveux et ne plus faire de bruit pendant plusieurs heures d'affilée. Cela apprend à accepter l'idée d'inconnu et de nouveauté, oblige à remettre en question ses préjugés, et toute forme de rigidité confortable disparaît"

     

    " Je m'approchai, elle leva les yeux vers moi et nous nous sommes" vus". elle portait un sac  de doutes de 150 kilos sur les épaules; Je ne sais pas lequel de nous portait le plus lourd. c'était effrayant et rassurant à la fois.Elle avait toujours ses petits airs d'arbre en fleur, avec ce je ne sais quoi de feuille morte au fond du regard.

    Finalement elle arrive à  dominer sapeur età cesserde se rendre invisible et ils peuvent s'aimer.

     

    Mathis Malzieu est le chanteur du groupe français Dyonisios et il mène de front carrière musicale et littéraire

     

     


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