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    Chop, le peintre-poète, habille sa maison de l'Allier aux couleurs du temps

    Par Hélène Prono @Culturebox

     

    La petite maison de Chop

    La petite maison de Chop 

     

    Il peint tout ce qui lui tombe sous la main. Et a transformé sa maison en une demeure fantastique. A bientôt 70 ans, Chop cultive son art comme un art de vivre ou une douce folie. Sa maison, construite dans un tout petit village de l'Allier évolue au fil des saisons. Il l'a baptisé "Couleurs du temps"

    Drôle d’artiste que cet homme installé à la lisière de la forêt de Lespinasse dans l’Allier. Les formats habituels des toiles à peindre lui semblaient trop petits : qu’à cela ne tienne, Chop a choisi un support aux dimensions de ses rêves : sa maison. Et rien n’a échappé à son pinceau débridé. Les murs extérieurs, les murs intérieurs, le sol, le plafond, tout y est passé. Pas un centimètre carré qui ne soit recouvert de peinture. Un feu d’artifice de couleurs, avec des papillons géants et la grosse chatte Dorothée qui vous accueille du haut de ses trois mètres.

    Il a déjà peint sa maison cinq fois, soit pour raviver les couleurs, soit pour changer de décor. Car Chop n’aime pas la monotonie. A l’image de la nature qui tous les 3 mois se renouvelle, lui aussi change de pièce à vivre selon la saison. Une fois le printemps ou l’été, une autre fois l’automne ou l’hiver, Chop campe tel un nomade dans sa propre maison. Certes il ne pousse pas l’extravagance à déplacer son lit à chaque fois, mais il le repeint au gré du temps qui passe, laissant aller son imagination débordante. Dans la nature toute chose est un jaillissement, en perpétuelle mutation. Pour lui aussi, rien n’est jamais fini. Tout est appelé à se transformer.

    Des objets fantasmagoriques

     

     

     En 45 ans Chop a déjà repeint sa maison 5 fois. Soit pour raviver les couleurs, soit pour changer de décor. Car Chop n’aime pas la monotonie. A l’image de la nature qui tous les 3 mois se renouvelle, lui aussi change de pièce à vivre selon la saison. Une fois le printemps ou l’été, une autre fois l’automne ou l’hiver, Chop campe tel un nomade dans sa propre maison. Certes il ne pousse pas l’extravagance à déplacer son lit à chaque fois, mais il le repeint au gré du temps qui passe, laissant aller son imagination débordante. Dans la nature toute chose est un jaillissement, en perpétuelle mutation. Pour lui aussi, rien n’est jamais fini. Tout est appelé à se transformer.


     

    Chop, un artiste fantasque

    Poète, doux rêveur, excentrique, Chop est tout cela à la fois. Quand il s’est installé en 1970, lui, le parisien, était plutôt mal vu. C’était l’original du coin. Aujourd’hui sa maison se visite et suscite l’admiration. Lui qui n’a ni la télévision, ni Internet, ni même le chauffage central n’est pas du tout un inconnu. C’est même une figure qui plait beaucoup aux médias, et il a été reçu sur de nombreux plateaux TV.

    Son dernier défi : Peindre une maison tournée vers le futur. Une maison bis en quelque sorte, les fresques ornant sa maison actuelle ayant beaucoup emprunté à la symbolique du passé.

    Chop en plein travail de création

     

    Je découvre cet article et je me dis qu'il faut en faire profiter les lecteurs du tableau du samedi. Ce peintre-poète me plaît

     


    D'immenses fresques s'étendent sur la façade mais aussi à l'intérieur,  des chats de trois mètres de haut ou des papillons géants côtoient des déesses antiques. . Chop récuse d'ailleurs le titre de peintre. Lui se dit avant tout poète.
    Personnage hors du temps, Chop fait visiter gratuitement sa Cambrousse, souvent habillé en costume du XVIIIème siècle. Il explique ainsi qu'à l'intérieur de sa maison, il change d'espace selon la saison, pour être en accord avec la nature.
    Grand bavard, à la fois pétillant et irritant, cet artiste vit dans un rêve éveillé et est le premier d'ailleurs à revendiquer sa douce folie.


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  • Aujourd'hui je trie les vieux papiers qui s'accumulent dans mon placard.

    J'ai l'habitude de garder des articles de journaux que je pense  relire plus tard mais  cela s'accumule et je ne trouve pas le temps de les relire, alors j'ai décidé d'en jeter...

    Et voilà que je découvre, quel curieux hasard, un article sur un écrivain libanais que je viens d'écouter ce matin au festival Est-Ouest de Die...Et cet article me permet de comprendre un peu mieux  ce que j'ai entendu ce matin...

    Et, juste à côté, il y a un petit billet de Alain Rémond qui nous dit que, si le prix Nobel de philosophie existait, il le décernerait volontiers à Woody Allen et, pour appuyer ses dires, il nous cite quelques phrases de  ce cinéaste

    " Nous ne sommes pas faits pour supporter la réalité trop longtemps."

    "Je hais la réalité, mais c'est quand même le seul endroit où se faire servir un bon steak"

    "Non seulement, la vie est horrible, mais elle est trop courte."

    Et je m'étonne de ce nouvel hasard,

    car je viens juste de lire 2 articles de blogueuses : l'une s'affligeant que Bob Dylan ait pu avoir le Prix Nobel de  littérature

    et l'autre, au contraire, s'en réjouissant...

    Décidément, chaque jour nous offre ses surprises.

     


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  • Ah ça ! Quelle surprise!

    Le facteur vient de passer

    Et je découvre une carte postale,

    une carte postale qui vient d'Egypte...

    Tiens, me dis-je en voyant le nom de celle qui me l'envoie , c'est étonnant, je croyais qu'elle était partie en Italie...

    Je déchire l'enveloppe, ce n'est pas étonnant du tout, la carte est datée de novembre 2015...

    Il a donc fallu presque un an pour que la carte arrive à destination...

    Je  vais lui téléphoner, elle a dû revenir d'Italie, je pense...

    Elle aussi va être surprise...


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  • "...l'excitation que l'on ressent à la lecture d'un bon livre (roman ou poème, nouvelle

    théâtre...) vient de ces portes qui en nous s'ouvrent au fur et à mesure qu'on lit.

    L'horizon s'éloigne, les paysages se multiplient et immanquablement on se met à rêver à

    ce que l'on va découvrir, à la manière avec laquelle nos vies pourraient évoluer.

    C'est le début de la liberté et le début du désir. Lire, c'est çà et c'est ce que  l'on vous souhaite..."

                            Thierry Guichard

     

    C' est bien cela  que j'éprouve quand je me laisse captiver par un livre

     


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     Le peintre Antonio di Salvatore, dit Antonello da Messina, naît à Messine, en Sicile, vers 1430.

    Il fait son apprentissage à Naples auprès du maître Colantonio.

    Sensible aux diverses influences de la peinture européenne,

    son oeuvre se trouve à la croisée de l'école flamande et de la peinture italienne de la Renaissance.

    Il contribue à diffuser en Italie les techniques artistiques des flamands concernant notamment l'usage de la peinture à l'huile.

     

     

     

    Afficher l'image d'origine

     

     

    Antonello da Messina 080.jpg

    portrait d'un marin inconnu (musée de Cefalu)

     

     

     

    L'Annonciation  (Galerie régionale de Palerme)


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