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Evidemment, il y en a qui ont trouvé les devinettes, il s'agit tout simplement de la langue et de nos deux oreilles, c'est parfois tellement simple que l'on n'y songe pas.
Et je les ai entendues récemment, ces devinettes, en écoutant "by heart"de Tiago Rodriguez
http://www.franceculture.fr/emissions/l-atelier-fiction-archives/heart
Ce spectacle est passé à Valence et j'aurai dû y aller, j'avais même un billet gratuit, mais j'étais trop fatiguée et je n'ai pas pu m'y rendre.
On m'a dit , le lendemain, que c'était excellent et j'ai beaucoup regretté d'avoir manqué ce moment jubilatoire et nourrissant...
Je me suis consolée en l'écoutant sur Internet, sur le site de France culture,
mais, bien sûr, en vrai, cela aurait été encore plus réjouissant.
Tiago Rodriguez, jeune metteur en scène portugais, nouveau directeur du Teatro National de Lisbonne, propose à dix spectateurs de monter sur la scène et d'apprendre par coeur un sonnet de Shakespeare
Et il arrive à nous convaincre, j'étais déjà convaincue avant, que apprendre de beaux textes est une nourriture pour notre esprit, pour notre âme..Et il nous parle de sa grand-mère Candida qui n'a pu aller à l'école que jusqu'à l'âge de dix ans et qui, cependant, toute sa vie, a dévoré les livres et lorsque sa vue devient si faible qu'elle va devoir renoncer à la lecture, elle demande à son petit-fils un livre qu'elle apprendra par coeur et il lui apporte les sonnets de Shakespeare...et elle s'en nourrit...
C'est très émouvant et vivifiant...J'espère que vous pourrez l'écouter vous aussi. (que le lien fonctionnera)
8 commentaires -
Quelques devinettes toutes simples :
Une jeune demoiselle, elle ne sort jamais de chez elle et elle est toujours mouillée
Qui est-ce ?
Nous sommes soeurs jumelles, nues ou ornées,
jamais nous ne nous voyons, jamais nous ne sommes fâchés ???
La réponse dans le prochain article
mais vous allez trouver avant
10 commentaires -
On peut
sauvegarder les apparences
offrir en toute sincérité,
et sans le moindre désir de tromper,
un visage apaisé et joyeux
à celui que l'on rencontre.
On peut
dissimuler l'angoisse qui envahit
chacun de nos replis
et l'autre nous quitte
sans avoir rien ressenti de ce qui nous dévore.
Nous-même, nous y avons cru,
nous avons vraiment cru
que nous étions libérés...
Nous avions passé ensemble
un moment agréable
ponctué d'éclats de rire...
Nous nous retrouvons seuls
Et change le paysage
et change notre visage...
Et la sangsue qui loge au creux de nous
reprend son oeuvre ravageuse...
Et nous nous étonnons nous-même de cette volte-face...
Mais qui suis-je donc ?
Où est mon vrai moi ?
Face à l'autre
ou face à moi-même?
10 commentaires -
C'est le matin
le ciel est nuageux
le vent encore endormi
Vite, je pars me promener sur le chemin
Je ne sais ce que la journée nous réserve
Profitons du moment.
Et je m'émerveille du blé qui danse dans la brise.
Et je vois plus loin un champ de coquelicots
parsemé de fleurs de lin
C'est magnifique
Et j'entends un chien qui aboie
Je ne l'ai pas encore aperçu
mais lui m'a vu venir
Et il m'avertit, il garde ses moutons et je n'ai pas intérêt à m'en approcher,
il est capable de sauter le grillage s'il les juge en danger.
Quel bonheur ces escapades champêtres !
A mon retour, déjà, le vent commence à se lever
et il va devenir violent, il me semble...
Comme j'ai bien fait de ne pas attendre!
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Des mots s'échappent de sa bouche
S'écoulent dans un murmure
Des mots qu'elle ne reconnaît pas
Des mots qui viennent
La nuit surtout quand le sommeil ne vient pas
Et elle s'étonne
D'où viennent ces mots
Et à qui s'adressent-ils
A elle-même
Ou à son compagnon qui dort à ses côtés
Et ne l'entend pas
Des mots toujours les mêmes
Qui disent la détresse
Qui disent la fatigue de vivre
Et elle s'étonne
Ce n'est pas cette mélodie qu'elle voudrait entendre
Des larmes coulent sur ses joues
Et elle s'étonne
Il y a si longtemps qu'elle ne sait plus pleurer
Et comment est-ce possible
Ses larmes la pacifient
ses larmes sont autant de perles
Ses larmes nettoient les pellicules grisâtres
Qui ternissaient les fenêtres de son âme
Désormais la lumière peut pénétrer
Elle accueille les larmes
Elle accueille les mots de la douleur
Il est un temps pour sombrer
Et un temps pour se relever
et respirer
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