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    Elle ne parlait pas.

    Non, elle n'était pas muette

    Simplement, elle avait choisi de se taire

    Non pour accroître son mystère

    Mais elle se méfiait.


    Elle se méfiait des mots
    des mots qui enfermaient
    des mots qui étiquetaient
    des mots qui sonnaient faux
    des mots qui limitaient.
    Elle voulait garder ouvert
    tout le champ des possibles
    Elle voulait l'impossible.
    Un mur de silence lui déroba l'horizon
    et pour sortir de sa prison
    elle ne trouva qu'une seule issue
    le CRI


    Un cri sauvage et inarticulé
    Qui de l'abîme dont il était venu
    S'éleva dans les airs

    Et brisa le silence

    Et pour guérir la blessure qui s'ouvrait,

    Elle découvrit le baume des mots.

    Les mots qui se pressaient,

    se bousculaient, inquiets, étonnés...

     

    Elle parla,elle respira,
    elle découvrit la liberté
    et quand elle eut épuisé 
    le trésor que les mots lui offraient
    elle retourna au silence;


    Non plus un silence morne et aphone
    mais un, bruissant de signes
    et ruisselant d'espérance.

    Et dans un va et vient fructueux

    Elle enveloppa ses mots de silence.

    Et du silence

    jaillirent en transparence

    des mots nouveaux.

     


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  • Printemps---sous-le-cerisier-en-fleurs.jpg

    MARS

    " Il tombe encore des grêlons,

    Mais on sait  bien que c'est pour rire.

    Quand les nuages se déchirent,

    Le ciel écume de rayons.

     

    Le vent caresse les bourgeons

    Si longuement qu'il les fait lire.

    Il tombe encore des grêlons,

    Mais on sait bien que c'est pour rire.

     

    Les fauvettes et les pinsons

    Ont tant de choses à se dire

    Que dans lers jardins en délire

    On oublie les premiers bourdons.

     

    Il tombe encore des grêlons."    Maurice Carême

     

    Oui, c'est aujourd'hui le printemps...

    Pourtant , jeudi seulement, nous avons eu un vrai temps d'hiver, de gros flocons de neige...une partie de la journée

    Puis  lui ont succédé deux belles journées éclatantes : ciel bleu et soleil à volonté

    Et aujourd'hui...nuages...mais quand même une petite éclaircie par moments...

    Et c'est réjouissant !

    Bon dimanche à tous et si le soleil ne vient pas à vous, allumez le quand même dans votre coeur...Essayez au moins!

     



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  • Afficher l'image d'origineLe tableau du samedi… 40
     
     
     
    Il commence à dessiner pour vendre ses dessins dans les rues.
    Remarqué par le magazine Vanity, il se voit offrir quinze pages sur la mode à Milan.
    Il dessine alors dans les défilés et se lie avec les couturiers.
     
    Hippolyte Romain : Palais Royal 2011
     
    Son travail pictural est célébré par une quarantaine d’expositions en France et à l’étranger.
    Curieux et passionné, ce reporter pour différents magasines, à la fois témoin et acteur, offre aujourd'hui sous ses pinceaux une vision de rêve de la mode.
     
     
    Hippolyte Romain : Vintage 2005
     
     
    Puis, il écrit des ouvrages et en illustre certains sur la mode, les voyages et l'art de vivre au XVIIIe siècle.
    Il réunit des ami(e)s pour constituer Le Petit Cirque élégant dont il est le directeur et le Monsieur Loyal.
    La Chine constitue aussi une de ses sources d'inspiration.
     
    Hippolyte Romain : Galliano chez Dior 2007

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     C'est dans   Hello facteur que j'ai trouvé cette information  qui m'a  enthousiasmée
     

    Colette Bourlier, née à Lyon en 1925, vient de soutenir sa thèse

    Il n'y a pas d'âge pour les études : la preuve avec Colette Bourlier, 91 ans. La doctorante, née à Lyon en 1925, a soutenu sa thèse ce mardi 15 mars à Besançon. Il s'agissait d'une thèse de géographie sur les travailleurs immigrés, commencée 30 ans auparavant.

    • DM (avec AFP)
    • Publié le 16/03/2016 
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    La doctorante a obtenu la mention "très honorable" pour cette thèse entièrement manuscrite soutenue à l'université de Franche-Comté et intitulée "Les travailleurs immigrés à Besançon dans la seconde moitié du XXe siècle".

    "J'ai mis du temps, parce que j'ai fait des pauses" et "j'ai fait du mieux que j'ai pu, je crois que le jury était satisfait", a déclaré Colette Bourlier à l'issue de sa soutenance. "C'est un travail extrêmement atypique parce que c'est un travail de thèse qui a duré 30 ans -aujourd'hui une thèse c'est en moyenne trois ans- et qui a été réalisé par quelqu'un qui a commencé sa recherche après son départ en retraite, à l'âge de 60 ans", a estimé son directeur de thèse Serge Ormaux.

    Pendant sa vie active, cette ancienne enseignante née à Lyon en 1925 s'est beaucoup investie dans l'accueil et l'alphabétisation des travailleurs immigrés à Besançon.
    "Pendant 20-25 ans elle s'est occupée de l'accueil et de l'alphabétisation des populations émigrées sur Besançon, elle a fait un énorme travail, leur a consacré beaucoup de temps, d'énergie et a été immergée dans tous les dispositifs nationaux et locaux d'accueil des immigrés qu'elle connaît parfaitement", souligne M. Ormaux.

    Lors de sa retraite en 1983, elle a décidé de commencer un travail de recherche universitaire sur la problématique des travailleurs immigrés à Besançon. Selon le directeur de thèse, cette vive nonagénaire aux cheveux blancs "est sans doute la seule à connaître ces dispositifs à ce point et à être capable d'en faire une telle synthèse, qu'elle a complétée par des travaux d'analyse de statistique".

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  • Cela fait plusieurs jours que j'hésite , que je tengiverse...

    Je me décide à aller voir le docteur.

    Inutile de laisser les problèmes s'envenimer...

    Il y a six personnes devant moi, l'attente va être longue...

    Enfin, c'est mon tour...et il n'y a plus personne après moi...

    Heureusement pour le docteur car il est déjà midi et demi...

    Je me dis qu'il va être plus relaxe sachant qu'il n'y a plus personne dans la salle d'attente...

    Mais non, il doit avoir faim...

    Il fait son ordonnance, je le paie...

    Et le voilà debout avant même que j'aie eu le temps d'enfiler mon anorak...

     

    ...Il a quand même attendu que je sois habillée avant d'ouvrir la porte...


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