• "Je suis restée sous le charme... d'un immense nuage d'une belle teinte rose, tellement irréelle que l'on aurait dit un sourire, un salut venant d'horizons inconnus. J'ai éprouvé comme une libération et, sans le vouloir, j'ai tendu mes deux mains vers cette apparition magique. N'est-ce pas que la vie est belle et vaut la peine d'être vécue, quand elle nous offre de telles couleurs et de telles formes...

    Au milieu des ténèbres, je souris à la vie, comme si je connaissais la formule magique qui change le mal et la tristesse en clarté de bonheur.

    Alors je cherche une raison à cette joie, je n'en trouve pas et ne puis m'empêcher de sourire de moi-même.

    Je crois que la vie elle-même est l'unique secret."

     

    Rosa LUXEMBOURG


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  • De temps en temps on aperçoit  ces boîtes aux lettres qui nous font  rêver d'un autre temps

    où l'on circulait à cheval

    Celle-là, on ne va pas la transformer,

    telle qu'elle est , elle a son cachet.


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    Panayiotis Tetsis est l'un des plus célèbres peintres grecs.

    Il est décédé  samedi 5 mars à l'âge de 91 ans dans un hôpital d'Athènes,  Né sur l'île de Hydra en 1925, l'artiste obtient son diplôme en 1949 de l'école des Beaux-Arts d'Athènes, puis poursuit ses études aux Beaux-Arts de Paris entre 1953 et 1956, où il apprend l'art de la gravure et s'oriente vers le post-impressionnisme.

    Quelques mois plus tard, il revient vivre en Grèce et opte pour cette voie figurative, à contre-courant de ses contemporains plus tentés par l'abstraction. L'artiste s'inspire pour ces peintures de paysages marins qui lui sont familiers.

    Il a consacré de nombreuses toiles aux panoramas azurés des îles d'Hydra et de Sifnos, travaillant avec beaucoup de vigueur à la pureté des couleurs.

    Il est surtout célèbre pour ses portraits et ses marines.

     

    LE TABLEAU DU SAMEDI et vos participations-


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  • Ce livre est le deuxième livre traduit en français de Antonio Moresco

    C'est un conte, pas pour les enfants, un conte pour les grands.

    C'est une histoire invraisemblable, et pourtant on y croit...puisqu'on a envie de lire l'histoire jusqu'au bout..et l'on comprend bien qu'elle a quelque chose à nous dire, cette histoire incroyable.

    C'est la rencontre et l'amour entre deux êtres qui, apparemment, n'ont rien à faire ensemble puisqu'il s'agit d'un clochard qui croupit dans sa crasse sur un bord de trottoir et d'une merveilleuse jeune fille...

    Cela commence ainsi:

    "Il était une fois un vieil homme qui s'était éperdument pris d'amour pour une fille merveilleuse.

    Ce n'était pas simplement un vieil homme, c'était aussi un clochard, un de ceux qui dorment dans la rue sur des cartons, un homme perdu, un déchet humain."

    Et tout le long de l'histoire, elle sera toujours appelée "la fille merveilleuse" même quand elle n'est pas merveilleuse du tout.

    Parlant de son livre, l'auteur dit lui-même:

    "Dans ce roman, on trouve à la fois cruauté et douceur, désolation et enchantement, rêve et réalité, vie et mort, qu'on ne peut pas séparer si l'on veut parler véritablement et profondément de l'amour...Le récit est écrit sous forme réaliste et crue et en même temps fabuleuse, car je ne voulais pas d'une fable conventionnelle, je voulais ouvrir de nouveaux espaces et de nouveaux territoires pour la fable.Je voulais garder liés la terre et le ciel, car un plateau de la balance doit descendre très bas pour que l'autre puisse monter très haut. Il en résulte une méditation extrême et inactuelle sur l'amour, qui ne cache rien de ses vérités féroces mais qui ne s'y arrête pas : elle indique une nouvelle possibilité d'inventer la vie au milieu de l'obscurité qui nous entoure."

     

    J'ai passé un très bon moment à lire ce livre et je crois qu'il va rester en moi comme un petit trésor qu'il ne faut surtout pas oublier


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  • je relis "L'éloge de la lecture et de la fiction" de Mario Vargas Lhosa...En fait c'est la conférence qu'il donna lorsqu'il reçut le Prix Nobel de littérature en 2010...Je vous en donne un passage

    " Ma vie durant j'ai eu de ces gens à mes côtés qui m'aimaient et  m'encourageaient, et me communiquaient leur foi quand je doutais. ! Grâce à eux, et, sans doute, aussi, à mon obstination et un peu de chance, j'ai pu consacrer une bonne part de mon temps à cette passion, ce vice et cette merveille : écrire, créer une vie  parallèle où nous réfugier contre l'adversité, et qui rend naturel l'extraordinaire, extraordinaire le naturel dissipe le chaos, embellit la laideur, éternise l'instant et fait de la mort un spectacle passager."

     

    "Ecrire est une manière de vivre" a dit Flaubert.Oui, assurément, une manière de vivre dans l'illusion et la joie, avec un feu crépitant dans la tête, en luttant contre les mots indociles jusqu'à les maîtriser...."

     

    Aujourd'hui, Mario Vargas Lhosa, à 79 ans, est entré à la Pléiade


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