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Installé à Ajaccio depuis plus de 20 ans, le peintre Jean-Marc Idir produit des oeuvres inspirées par les couleurs et la peinture ancienne. La lumière et l'harmonie hantent ses portraits troublants qui interrogent les plus grands historiens de l'art.
Ancien élève de Philippe Lejeune, le portraitiste Jean-Marc Idir se nourrit de l'art d'Eugène Delacroix pour qui "la peinture n'est pas dans le trompe l'œil mais dans l'harmonie".
Reportage : C. Ferrer / S. Cibecchin / D. LametaII
L'harmonie sur la palette
Lauréat de la Fondation de France et du prix Paul-Louis Weiller en 1993, Jean-Marc Idir impose un style singulier. Ses portraits prégnants sont longuement peaufinés.Prix du portrait Paul-Louis Weiller
© Jean-Marc IdirPortrait Emmanuelle
© Jean-Marc IdirPeintre contemporain inspiré des anciens
Les oeuvres de Jean-Marc Idir sont à la fois résolument contemporaines et bercées des influences des anciens. Un talent qui trouble même les plus grands connaisseurs.
A l'image de la toile représentant un buste de Houdon. Reprise en affiche, le style attire l'attention d'un conservateur du Louvre, croyant découvrir la patte d'un artiste classique. "Au Louvre, les experts demandent les dates de naissance et de mort du peintre", raconte-t-il amusé.
"L'abandon" Jean-Marc Idir
© Jean-Marc IdirLa maison Bonaparte vue de l'intérieur
Dans le dédale des oeuvres de Jean-Marc Idir, le visiteur se laisse entraîner à l'intérieur des maisons. On y pousse une porte qui dévoile dans la perspective un lieu désert et intrigant. Comme l'intérieur du salon de Laetitia Bonaparte, immortalisé dans "Les stratégies silencieuses" qui ramènent à l'histoire du lieu où, au cours d'une brève escale ajaccienne, le général Bonaparte rentrant d'Egypte aurait organisé le coup d'état du 18 brumaire.Maison Bonaparte
© Jean-Marc Idir /RMN
Installé en Corse depuis 1990 Jean-Marc Idir est aussi l'auteur de l'ouvrage "Delacroix, Genèse d'un génie"
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Comme une ritournelle
bien rôdée
dans ma tête
elle s'entête
et se répète
et m'assombrit
et me réduit.
Comme une mécanique stupide
qui déroule insipide
toujours les mêmes mots
sans tenir compte du réel
si divers et si chatoyant,
elle dit des mots que je ne reconnais pas,
des mots qui ne sont pas miens,
des mots pour détruire,
des mots pour anéantir.
Des mots qui veulent étouffer
la cantilène très douce,
"petite voix sous la mousse"
qui, "discrète et légère",
murmure la beauté de la Vie,
et nous réconforte et nous réjouit.
Mais parfois elle bouillonne,
et s'indigne qu'on la veuille baillonnée.
Et elle entonne un chant de liberté .
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Je lis en ce moment " Quatre actes de présence" de Sylvie Germain
C'est un livre à lire avec lenteur.
En voici un extrait:
Comme le notait Rabbi Nahman de Braslaw :
"L'homme est en grand danger ici-bas."
En grand danger de se perdre de vue, de se perdre de vie. Et c'est pourquoi Rabbi Nahman disait aussi
"qu'il est interdit d'être vieux", d'être oublieux de la vie, de la dynamique du devenir, et donc qu'
"il faut se renouveler chaque jour, à chaque instant, pour amorcer constamment un nouveau départ."
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Je ne fais jamais 2 fois la même erreur.
Je la fais 5 ou 6 fois, afin d’être sûr.J’ai enlevé les deux F du verbe souffrir…
Maintenant je vais beaucoup mieux !Je ne sais plus où j'ai cueilli ces deux réflexions " profondes"
Elles m'ont amusée mais, sous leur apparence anodine, elles donnent quand même à réfléchir
et peuvent changer notre regard;
16 commentaires -
" Peindre et vivre n'a jamais été qu'un même mot pour moi"
Dès l'âge de 15 ans, elle a eu beaucoup de commandes, elle a fait 660 tableaux qui s'arrachaient dans toute L'Europe à des tarifs supérieurs à ceux de ses confrères.
Son père était lui-même pastelliste renommé et l'a encouragée dès son jeune âge, il meurt lorsqu'elle a 12 ans.
Sa mère se remarie avec un joaillier qui expose ses oeuvres dans sa vitrine...
Elle épouse M.Le Brun qui est marchand de tableaux.
En 1789,, elle doit s'exiler
Le 18 janvier 1802, après un peu plus de douze années d’absence, Madame Vigée Le Brun fut fêtée à Paris parson époux, son frère Étienne, sa belle-sœur et leur fille. Le soir même, un concert était donné en sonhonneur dans la maison de son mari, rue de Cléry. Très vite, elle retrouva aussi certains de ceux qui avaient constitué son cercle avant 1789 ; Greuze, Hubert Robert... comptaient au nombre des fidèles. Les années 1803, 1804 et 1805 furent ainsi marquées par un long voyage en Angleterre.LeRentrée définitivement en France en 1805, Madame Vigée Le Brun ne cessa cependant pas de voyager,faisant notamment deux séjours en Suisse.Son salon attirait toujours les personnalités, étrangers de passage, artistes et écrivains à la mode, car elle avait étéle témoin des jours les plus glorieux du règne de Louis XVI.Continuant à s’adonner au portrait, l’artiste se livra alors à un genre qu’elle pratiquait depuis son séjour en Italie, le paysage en plein air.Portrait de la baronne Henri Charles Emmanuel de Crussol Florensac, née Anne Marie Joséphine Gabrielle Bernard de Boulainvilliers, 1785, Toulouse, musée des Augustins
https://youtu.be/G0u-smrxaTw?list=PL9LWAQYUI74uz_sMIZS_1lmLnH4qaEWFu
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