• J'avais décidé, très jeune, de ne rien ressentir.

    Non, c'est faux, je n'avais rien décidé du tout.

    J'étais anesthésiée, ma vie se déroulait  en dehors de moi, à côté de moi...

    Qu'aurais je pu décider?

    Ne rien ressentir pour ne pas souffrir

    Ainsi, je n'étais pas concernée par les décisions que l'on m'imposait.

    Quand ma mère m'a dit ( j'avais alors huit ou neuf ans) que je n'irai plus jouer dans l'impasse avec les autres enfants du quartier, il n'y avait presque que des garçons , je n'ai même pas eu l'idée de protester  et j'ai laissé mes frères descendre et s'amuser avec les autres et je me suis réfugiée dans un monde imaginaire...

    Je n'étais pas malheureuse, j'avais au-dedans de moi toute une famille heureuse: ils chantaient , dansaient, riaient, ils s'écoutaient...Je les regardais,  et cela suffisait pour que je partage leur bonheur...J'avais un cahier où j'avais noté leur prénom, leur âge...Ce qu'ils vivaient me concernait plus que ce que l'on m'obligeait à vivre


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  •  

    Je retrouve ce poème écrit il y a déjà quatre ans,

    et j'ai bien besoin de me redire ces mots-là, de retrouver le souffle

    en cette journée grise où la fatigue est pesante...

    Je dis, j'écris et je veux le vivre...

    Et de le dire..je sens un sourire intérieur qui m'illumine...

     

     

     

     

    Je dis, j'écris et je veux le vivre :

         Chaque jour je rechercherai l'insolite,

               je guetterai l'inattendu

                     et je l'accueillerai.

     

    Je dis, j'écris et je veux le vivre :

    Ma vie, je désire qu'elle soit

    un cantique de joie

    et d'émerveillement.

     

    Je dis, j'écris

    "un parler simple et naïf

    tel sur le papier qu'à la bouche"

    ainsi que le dit Montaigne.

     

    Je dis, j'écris et je veux le vivre :

    l'extraordinaire de la vie,

    l'extraordinaire des rencontres.

     

    Je dis, j'écris et je veux le vivre :

    chaque moment de la vie

    est plein de sens

    et de sacré.

     

    Je dis, j'écris et je veux le vivre :

    la souffrance est là

    pour qu'on la transforme en joie.

     


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  •                               Robert Combas au Touquet
     

    Robert Combaz se nourrit depuis 40 ans d'une culture non conventionnelle comme les graffitis, la bande dessinée, les feuilletons télé, le rock ou la "punk attitude".

    Il met des couleurs partout où il passe, y compris au Touquet où il est invité jusqu'au 22 mai 2016. La nouvelle exposition du musée de la ville, "La Fougue du pinceau", présente une sélection de quarante oeuvres variées, dans un style immédiatement reconnaissable.

     

     Dès 1978, à l'âge de 21 ans, Robert Combas fonde le groupe "Les démodés", avec Ketty Brindel et Richard Di Rosa (frère de Hervé). Lorsqu'il quitte Montpellier pour tenter sa chance à Paris, il emmène avec lui deux petites valises : l'une remplie de ses dessins, l'autre de 45 tours. La musique demeure le moteur de sa création.
     

    "Les musiciens" de Robert Combas - 1989

    "Les musiciens" de Robert Combas - 1989

     

    Considéré comme le leader du mouvement la Figuration Libre, Robert Combas puise ses inspirations dans le monde actuel, "La peinture c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour communiquer avec tous les gens", affirme le peintre lyonnais. 

    On y trouve pêle-mêle, la rue, l'amour, la musique punk rock, la poésie, les guerres, mais l'humour et la dérision restent les fils rouges de son oeuvre.
    "Adam et Eve", sculpture en résine peinte - 1995 -

    "Adam et Eve", sculpture en résine peinte - 1995 -


    Modeste face à son oeuvre, le plasticien reste un admirateur ébloui par la peinture d'Egon Schiele, "si on ne fait que des chefs-d’œuvre on est bon qu'à mourir parce qu'on a fini son travail, moi toutes mes peintures ne sont pas des chefs d'œuvre", lâche-t-il.  
    Combas oeuvre
     

     

     

     

     

     

     

     


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  • S'évanouir !

    cela ne lui était arrivé qu'une seule fois dans sa vie...elle avait dix ans...soudain, la peur l'avait envahie et elle s'était vanouie...

    Excellente façon de ne plus rien ressentir !

    Depuis, elle avait souvent eu la sensation qu'elle pouvait s'évanouir...mais cela n'était  plus jamais arrivé...

    Ce qui l'étonnait , c'est que cette sensation était bien sûr accompagnée de peur...On peut se faire très mal en tombant...Et ce n'est pas agréable de se trouver en cet état de faiblesse, que l'on soit seule ou pas...

    Et pourtant, à cette peur se liait un sentiment de jouissance, un désir secret de s'abandonner, de perdre conscience...

    Comment peut-on jouir de ce que l'on redoute? se demandait-elle


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