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" Je sais, vous me direz,
Que je parle du chant
Et que ce que je chante
Ce n'est que des chansons,
Quelque chose, à coup sûr,
De moins haut que le chant;
Moi je vous répondrai
Qu'on chante ce qu'on peut,
Que pour chacun le chant
Est cela qui se chante,
Qu'une simple chanson
Peut emmener très haut,
Que la moindre chanson
Peut guérir l'univers
Aux yeux de qui la chante,
Qui d'elle a fait son chant."
GUILLEVIC
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Cet été, j'ai rencontré une petite dame de 92 ans...Elle était venue toute seule en voiture, de Bruxelles jusqu'à Sète...
Et elle ne se plaignait jamais de la fatigue...Elle s'étonnait , au contraire, de ne plus pouvoir aller au spectacle tous les soirs et d'avoir besoin parfois de se coucher avant minuit...
- C'est vrai, a-t-elle quand même avoué, j'ai moins de résistance qu'avant
Mais elle faisait cette constatation sans trop y croire elle-même...
Et moi, qui suis pourtant bien moins âgée qu'elle, je me heurte constamment à mes limites.
Je fourmille de désirs de rencontres, de découvertes de nouveaux lieux, de nouveaux paysages, de nouveaux livres, de spectacles...Je voudrais faire tant et tant de choses...mais la fatigue m'empêche parfois de réaliser mes désirs....
Et je songe au temps où, jeune maman, je parvenais à travailler à temps complet, à élever mes quatre enfants..et même à participer un peu à un groupe de théâtre amateur...comment pouvais-je assumer tout cela? Il est vrai qu'alors je n'étais pratiquement jamais malade...
Maintenant est venu le temps où je dois accepter mes limites, savoir écouter la fatigue quand elle est trop prégnante mais ne pas confondre fatigue et paresse...
Accepter ses limites d'accord mais ne pas s'astreindre à des limites plus étroites qu'il n'est nécessaire.
Car, sous prétexte de prudence, on peut sombrer dans la nonchalance , dans une vie qui n'a plus aucune saveur...
A trop vouloir se préserver, on se meurt avant l'heure.
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Bravo à tous et particulièrement à Azalaïs et Cathie, vous m'épatez !
Il s'agit bien de la ville de Sienne et c'est la vue que j'avais de la fenêtre de la chambre où nous avons été hébergés mais ce n'est pas de là que je suis revenue hier soir...Nous étions beaucoup plus près puisque nous sommes allés nous promener le long du canal du Midi.
Et nous avons eu la chance d'avoir un très très beau temps, nous avions même trop chaud l'après-midi...
Bon, je ne vous en dirai pas plus aujourd'hui car je dois repartir ...mais pour la journée seulement
Si, quand même, un tout petit poème
"Tu n'as pas réussi
A faire de tous les instants de ta vie
Un miracle.
....... Essaie encore."
Guillevic
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encore une petite pause
A bientôt
Une petite devinette pour vous faire patienter
Dans quelle ville cette photo a-t-elle été prise?
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La joie dont nous parle Barouh n'est pas une joie que l'on a décidé d'accueillir...Au contraire, elle nous étonne et nous tombe dessus et l'on se demande même si l'on y a droit car l'on se veut lucides, on ne s'enferme pas dans notre tour d'ivoire, on écoute les informations et l'on voit bien que les catastrophes, les violences incompréhensibles se multiplient et bien sûr, si l'on ne voit que cela, il n'y a pas de quoi se réjouir...Nous ne pouvons pas changer la réalité mais nous pouvons changer notre regard et nous émerveiller de toutes beautés que nous rencontrons : beauté de la nature, beauté d'un coucher de soleil, beauté intérieure de tous ces êtres qui savent donner sans rien attendre, simplement parce que cela les rend joyeux et heureux de vivre.
Si nous ne savons pas voir cela, à quoi bon continuer de vivre ?
Sommes nous seulement encore vivants?
Alors nous n'avons pas vraiment le choix si nous voulons rester vivants et vibrants, il nous faut choisir d'être joyeux, tenter du moins..et parfois nous pourrons accueillir cette allégresse qui nous vient à l'improviste et qui, un moment, nous comble...
Paroles de la chanson L'allégresse de Pierre Barouh
Alors que toutes détresses
Me touchent et me blessent
Un vent d’allégresse
Parfois m’entoure
Elle a le goût de ses liesses
D’anciennes kermesses
Lointaines tendresses
Parfums de cour
Elle vient sans prévenir
Elle fleurit sans choisir
Le terrain ni l’instant
Souvent c’est déroutant
Ce bonheur insensé
Dans ce monde cassé
Cette envie de danser
Un souffle et c’est passé…. Effacé
Alors que toutes détresses
Me touchent et m’oppressent
Un vent d’allégresse
Parfois m’entoure
Insoutenable et légère
Etrange étrangère
Diva passagère
Du point du jour
Elle vient d’un infini
Impalpable alchimie
D’une enfance au-delà
Elle me touche du doigt
La spirale du temps
M’offre tous ses printemps
Et me laisse attendant
Qu’elle réapparaisse l’allégresse………
L’Allégresse………….
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