• Diplômé de l'école des Beaux-Arts de Québec et diresteur de son propre atelier d'art graphique, Nérée de Grâce ne peut évidemment pas avoir une approche naïve  de l'art, quoi qu'en disent certains.

    Mais il y a , dans osn oeuvre, quelque chose de candide et spontané, un air d'innocence et de fraîcheur

     

    "Nérée cultive au fond de sa lumineuse prunelle cet émerveillement de la Nature où les quatre éléments : Air, Terre, Eau, Feu se marient dans la joie de vivre, tout comme le régne minéral, végétal, animal se fonde à l'humain en une symbiose d'un Paradis, en son oeuvre, quasiment retrouvé. "  Pierre Savignac

     

    Paysage au pont couvert

    Dès l'enfance, il dessine avec art

    Mais ce n'est qu'à cinquante ans qu'il put consacrer tout son temps à la peinture.

    Il ressent l'urgent besoin de créer son propre univers pictural selon son propre style :  L'Acadie selon son coeur

    en1979, Edith butler, musicienne, compositrice et parolière, découvre son oeuvre, lui achète  20 tableaux et s'emploie à le faire connaître en faisant imprimer une collection de cartes , reproduisant ses tzableaux et elle les distribue à toutes ses connaissances.

    C'est elle aussi qui lui fait connaître la célèbre conteuse Antonine Maillet.

    Nérée va illustrer plusieurs de ses ouvrages.

    A soixante ans, Nérée voit enfin son oeuvre reconnue.

     

    Pour Nérée, vivre c'est peindre  et peindre, c'est vivre. Il met sa vie en couleur.

     

    .partipations en cours

                     

                             

     

     

    "Les toiles de Nérée de Grâce portent en elles une joie, une sérénité et une vérité qui exigent de nous un langage franc;

    quant à moi, j'aime infiniment cette peinture de l'âme qui ressemble à un cri du coeur."    Edith Butler

    Son oeuvre complète représente 600 tableaux

     


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  • Combo agressé à Paris pour un tag prônant la coexistence

    Le tag de Combo qui a déplu

    Le tag de Combo qui a déplu

    © Combo

    Par un tag, le street-artiste Combo voulait simplement appeler à une bonne entente entre les religions. Cela lui a valu d'être agressé par 4 jeunes

    Combo, 28 ans, Français d'origine libano-marocaine, moitié chrétien, moitié musulman, collait sur un mur une affiche le montrant, barbu et en djellabah, à côté du message "coexist" écrit à partir des symboles de trois grandes religions monothéistes, relate "Le Monde". "Un croissant musulman pour le C, une étoile de David pour le X, et une croix chrétienne pour le T."

    Quatre jeunes lui ont demandé d'effacer son travail, ce qu'il a refusé de faire. Il a alors été frappé à plusieurs reprises. Résultat : une épaule démise, beaucoup de bleus et huit jours d'incapacité totale de travail (ITT). "Mon petit frère, qui fait de la boxe, m’a appris : j’ai eu les bons gestes quand j’étais à terre", explique-t-il au "Monde".

    Combo prône avec humour le "djih-art", sur lequel il s'est exercé sur les murs de Beyrouth lors d'un séjour au Liban. Réputé pour ses tags et collages liés aux thèmes et questionnements religieux, il a participé à la grande marche républicaine du 11 janvier à Paris, vêtu de sa fameuse djellabah. "Au début, je croyais que j’étais français, j’ai vite compris que j’étais arabe, puis beur… Maintenant, on me dit que je suis musulman", déplore-t-il auprès du "Monde".




    "Hier soir j'ai été agressé pour mon art.
    La nuit dernière je collais dans les rues de Paris, il était tard et j’étais seul. Quand dans mon dos un groupe de 4 hommes m'ont interpellé. Ils n'aiment vraisemblablement pas mon travail et m’ont sommé de l'effacer en m’insultant. Ce à quoi j'ai répondu non.
    Ils ont alors commencé à me frapper : un par un, deux par deux, tous en même temps. J'ai fini à terre, roué de coups. J'ai réussi à me défendre et à encaisser comme je pouvais. Lassés de voir que je ne lâcherais rien, ils mont laissé en sang et sont partis. En me promettant le même traitement si je recommençais, et en me conseillant de me raser la barbe.
    Je resterai volontairement vague sur la description de ces lâches et le lieu exact où ça c’est passé, car pour moi peu importe d’où ils viennent, leur couleur de peau, leur religion ou leurs idées politiques. Dans ce contexte ils ne représentaient que bêtise et ignorance.
    Je ne veux pas être pris en pitié car je suis conscient des risques que je prends dans mon métier. Mais je veux dénoncer ce type de comportements. On pourra dire que mon travail est provocant, que peut-être je l'ai bien cherché.. Mais rien ni personne ne m’empêchera de m'exprimer, de pratiquer mon art, et de me battre pour mes idées. Demain je retournerai coller, après-demain et le jour d'après aussi. Nos idéaux valent plus que leurs idées basses."

     

     Voilà ce que dit  Combo :

    Je découvre cette information et, évidemment, je déplore la bétise et la violence stupide de ces quatre jeunes...Si je m'arrête là, c'est à désespérer du genre humain.

    Mais par ailleurs, j'admire le courage  de Combo qui tente de faire un message de paix et ne se laisse pas intimider par les fauteurs de troubles...Et cela me réconcilie avec l'humanité.

    Et je me dis que nous pouvons faire comme lui, là où nous sommes, avec nos faibles moyens, faisons ce que nous pouvons pour établir la paix et ne renonçons jamais, ne nous décourageons pas...

    Et si cela nous arrive, dès que nous en avons conscience, relevons-nous;


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  • Ce film raconte le voyage initiatique de deux amis d'enfance partis questionner la marche du monde.

    J'ai eu le bonheur de le voir récemment...

    Equipés d'une petite caméra et d'un micro, Marc et Nathanaël ont cherché à comprendre ce qui a conduit aux crises actuelles et d'où pourrait provenir le changement. Au travers des messages d'activistes, de philosophes, de biologistes ou de gardiens de cultures anciennes, ils nous invitent à partager leur remise en question, et interrogent nos visions du monde.

    Leur quête nous redonne confiance dans notre capacité à influer positivement sur le cours des choses.

    Le changement est en marche de par le monde.

    C'est un changement des consciences, motivé par la nécessité de vivre en harmonie avec soi-même et avec la sphère du vivant.

    Tout au cours de leur voyage, ils rencontrent Vandana Shiva, la diva verte. Peu connue chez nous elle est très célèbre dans son pays en Inde mais aussi en Afrique et aux Etats-Unis pour sa lutte contre les OGM.

    Ills dialoguent aussi avec Thrinh Xuan Thuan, Pierre Rabhi, Frédéric Lenoir, Marianne Sébastien.....

    Et le film se termine avec un entretien avec Satish Kumar.

    Voila de quoi  nourrir notre réflexion et notre action et notre désir de vivre dans un monde meilleur


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  • "Nous sommes timides. Un chant monte du passé pour adoucir notre coeur. Pourquoi accepter d'en être privé ?

    Nous sommes mesquins. Pourquoi laisser les circonstances rétrécir l'horizon de nos espoirs, même s'ils ne sont encore que des rêves? Hélas, nous voudrions aimer....

    Il est temps de demander à tous ceux qui entendent la musique des choses de nous partager leur privilège;

    Nous sommes riches. Et du coup nous n'avons plus assez de disponibilité pour accueillir ce qui proche, est simple, et facile d'accès. Pourquoi oublierions-nous nos chances?"

                  Bernard Bro  (La beauté sauvera le monde)

     

    J'ouvre ce livre que j'ai depuis longtemps mais dont je n'ai lu que des fragments et je m'émerveille...J'avais ce trésor chez moi et je l'ignorais...Cette fois-ci, je vais le lire et l'engranger en moi  de la première page à la dernière...Cela va prendre un certain temps car c'est un livre à lire  lentement pour mieux s'en imprégner et s'en nourrir


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  • Nous sommes chez la marchande de cerveaux (oui, oui, ça existe)

    Il y a quelques clients....

    L'un d'eux s'étonne :

    - Comment se fait-il que les cerveaux des hommes soient bien plus chers que celui des femmes? demande-t-il.

    - Pour une raison très simple et évidente, lui dit le marchand.

    Les cerveaux des hommes sont tout neufs puisqu'ils n'ont jamais servi.

     

    On me l'a raconté hier et j'ai bien ri...ça ne m'empêche pas de croire à l'égalité des sexes.   Bon dimanche!


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