• Petit bonheur ou grand bonheur,  qu'importe, bonheur certain

    Etre  seule toute une journée dans ma maison  sans avoir aucune obligation.

    Bonheur d'autant plus apprécié que les jours précédents ont été surchargés de contraintes.

    De ma fenêtre , sur une branche dénudée du pommier, un petit moineau s'est posé

    puis s'est envolé, libre lui aussi , mais en a -t-il conscience?

    Toujours est-il qu'il vit sa vie d'oiseau en toute légèreté et joyeuseté

    et qu'il semble peu se soucier du ciel redevenu gris et sombre...

    La vie est là, c'est tout....Savourons-là !


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    René Philombé
    (1930-2001) écrivain et poète camerounais .
     
    L'homme qui te ressemble
    J'ai frappé à ta porte
    J'ai frappé à ton cœur
    Pourquoi me repousser ?
    Ouvre-moi, mon frère.
     
    Pourquoi me demander
    L'épaisseur de mes lèvres
    La longueur de mon nez
    La couleur de ma peau
    Et le nom de mes dieux ?
    Ouvre-moi, mon frère.
     
    Pourquoi me demander
    Si je suis d'Afrique
    Si je suis d'Amérique
    Si je suis d'Asie
    Si je suis d'Europe ?
    Ouvre-moi, mon frère.
     
    Je ne suis pas un noir
    Je ne suis pas un rouge
    Je ne suis pas un blanc,
    Je ne suis pas un jaune.
    Ouvre-moi, mon frère.
     
    Je ne suis qu'un homme,
    L'homme de tous les cieux,
    L'homme de tous les temps,
    L'homme qui te ressemble :
    Ouvre-moi, mon frère.

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  • J'ai entendu Latifa à la radio puis j'ai lu cet article sur Drôme-Hebdo et j'ai pensé qu'il fallait que je partage cela avec vous.

     

    Un message de paix face au terrorisme

     

    • Illustration actu

     

    Elle parle d’une petite voix, doucement, posément, et son message est d’une grande force. C’est celui de la paix, de l’acceptation de la différence, de la reconnaissance de l’autre et du vivre ensemble, alors même que la France est secouée par les attaques terroristes. Un message qu’elle porte depuis deux ans, à sa propre initiative, depuis les terribles attentats perpétrés par Mohamed Merah. Et en particulier depuis ce drame du 11 mars 2012, où le terroriste franco-algérien a pris la vie de son fils Imad Ibn Ziaten, maréchal des logis-chef, Français d’origine marocaine. Latifa Ibn Ziaten est la mère de la première victime de Mohamed Merah. Profondément heurtée par cet acte, elle a décidé de rester debout, « comme mon fils, mort debout, en soldat, pour la France, son pays », dit-elle. Et elle a voulu dès lors partir à la rencontre des jeunes Français, souvent dans des quartiers difficiles « pour témoigner, expliquer, écouter ». Et bien sûr dénoncer le terrorisme.

     

    C’est ce qu’elle est venue faire, lundi 2 février à Romans, accompagnée d’amis et militants de l’association « Imad Ibn Ziaten » qu’elle a fondée en hommage à son fils. Elle a surtout parlé avec son cœur, et c’est de cœur à cœurs qu’elle est venue s’adresser aux jeunes du collège Lapassat, quartier de la Monnaie, et aux collégiens et lycéens de la cité scolaire Triboulet. Simple et bouleversant. Au point d’avoir fait pleurer « les gamins les plus durs ».

     

     

     

    « Les plus durs ont pleuré »

     

     

     

    « Quand certains viennent comme cela pleurer dans vos bras, cela montre que les choses changent, que le message est entendu », souligne Latifa Ibn Ziaten. « C’est une chose de parler avec la tête, c’en est une autre de s’exprimer avec le cœur. Beaucoup de jeunes ne réalisent pas, ne comprennent pas ou font des amalgames. L’ignorance est la pire chose. Il faut toujours leur parler, leur expliquer, les encourager, les valoriser. Et il y a beaucoup de travail encore à faire en matière d’éducation et d’enseignement ».

     

    Elle-même a d’abord cherché à comprendre Mohamed Merah, élevé à Toulouse dans un climat de violence conjugale, d’intolérance religieuse et d’anti-sémitisme. « Je ne peux pas, en tant que mère, pardonner l’acte qu’il a fait, mais je ne juge pas la personne, je vois bien que ce jeune était en mal-être », confie-t-elle. Et en d’autres temps, elle avait même déclaré : « Je voudrais sauver ceux qui sont à l’origine de ma souffrance ».

     

     

     

    Prévention et co-éducation

     

     

     

    Alors Latifa Ibn Ziaten a décidé d’œuvrer dans la prévention. Et pour elle, cela passe par l’éducation ou plus exactement « la co-éducation ». « Les premiers responsables, ce sont les parents qui doivent transmettre d’abord de l’amour à leurs enfants et des valeurs et des messages clairs également », énonce-t-elle. « Puis vient ensuite l’école, qui doit aider à fortifier les valeurs et la connaissance. Le monde politique doit aussi contribuer à l’éducation et au centre de tout cela, le jeune doit être accompagné et encouragé à se prendre en main ».

     

    C’est un peu une aide qu’elle apporte à l’école, en venant parfois au secours de professeurs qui ont peine à faire entendre certains principes de citoyenneté en zone d’éducation sensible. Parce qu’elle les comprend, Latifa Ibn Ziaten se met à la portée des jeunes et en quelques minutes, elle est écoutée.

     

     

     

    La laïcité et la connaissance de l’autre

     

     

     

    Musulmane, croyante pratiquante, mais attachée à la laïcité, elle prône une meilleure connaissance de l’autre, de sa culture, de sa religion. « L’islam est une religion de paix, comme les autres religions : ce qui prime avant tout, c’est de ne pas prendre de vie humaine », souligne-t-elle. Pour elle, la laïcité doit permettre à chacun de vivre sa foi ou son athéisme selon sa propre conscience, dans le respect de l’autre et de sa différence (NDLR : c’est d’ailleurs pour partie la définition de la laïcité). « Nous n’avons qu’une seule France à partager pour tout le monde, soyons-en fiers », lâche-t-elle. Vêtue simplement à « l’occidentale » avec veston et jean, elle porte un voile depuis deux ans, depuis la mort de son fils, en hommage à lui. « Je ne porte le voile que depuis la mort de mon fils, en hommage à lui, c’est un choix personnel », précise-t-elle. « Ce voile me donne de la force, c’est comme si Imad était toujours là avec moi. Et c’est pour lui que je réponds aux demandes d’établissements scolaires ou de communes qui veulent que j’intervienne auprès des jeunes ». Auprès des jeunes et des moins jeunes aussi, car après son intervention dans les établissements scolaires, elle est venue témoigner à un large public, tous âges confondus au foyer Yves Péron lundi soir. Elle en a ému plus d’un là aussi.

     

     

     

    Cyril Lehembre

     

     

     

     

     

    La minute de silence dans les écoles

     

    « On m’a toujours éduquée à respecter les morts », souligne Latifa Ibn ziaten. « Au Maroc, quand un cercueil passait, on s’arrêtait et on faisait silence en signe de respect. Lorsque le gouvernement a décrété la minute de silence dans les collèges et autres établissements publics, le 8 janvier, il fallait expliquer cela d’abord aux jeunes, leur dire pourquoi ; et là ils comprennent ».

     

     

     

    L’association « Imad Ibn Ziaten, pour la jeunesse et pour la paix »

     

    Fondée le 20 avril 2012, l’Association porte le nom du maréchal des logis-chef Imad Ibn Ziaten qui, à trente ans, a été assassiné le 11 mars 2012 par Mohamed Merah à Toulouse. Le terroriste l’a tué ainsi que deux autres soldats, le Caporal Abel Chennouf et le Caporal Mohamed Legouad, les considérant comme ennemis parce qu’il avait pris le parti des Talibans d’Afghanistan. Ensuite, il a abattu quatre civils de confession juive devant l’école Ozar haTorah de Toulouse, un rabbin et trois jeunes enfants.

    C’est à la démocratie, au vivre ensemble et à la République, que s’est attaqué Mohamed Merah. La maman d’Imad a alors déclaré : « Plus jamais Merah !  », les membres de l’Association Imad Ibn Ziaten pour la Jeunesse et la Paix se sont donné pour objectif d’intervenir auprès des enfants et des jeunes adultes, des élèves des écoles dans tous les milieux sociaux et auprès des détenus en milieu carcéral, afin d’œuvrer à la mise en place d’un authentique dialogue interreligieux, de prévenir les dérives sectaires et extrémistes, notamment dans certains quartiers où l’extrémisme, est à l’œuvre depuis plusieurs années, et où la délinquance ne connaît plus de limites, mettre sur pied une structure éducative laïque et républicaine, appuyée par une cellule d’écoute religieuse multiconfessionnelle, chargée d’intervenir en milieu carcéral ainsi que dans les écoles, particulièrement celles des quartiers où la jeunesse se voit en proie au désarroi et subit le règne du non-droit, promouvoir la laïcité et affirmer haut et fort qu’elle ne signifie pas le rejet de la religion, mais au contraire, le droit de vivre sa foi, tout en ayant l’obligation de respecter celle des autres ainsi que les lois de la République, créer un cadre public et officiel pour favoriser la discussion et les rencontres entre les acteurs de la vie

     


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  • Je me souviens :

    nous revenions d'un concert  sicilien : un guitariste et une chanteuse et à peine 30 personnes pour les écouter...

    Tous les deux étaient originaires de Sicile bien que la chanteuse soit née en France où sa famille venait de s'installer...Mais Tous les ans, ils retournaient au pays, il leur fallait 3 jours de voyage mais le temps ne leur paraissait pas long...Pendant une bonne partie du trajet, toute la famille réunie chantait : ils étaient six, juste de quoi remplir un compartiment ...il y avait encore des compartiments dans les trains à cette époque...J'écoutais la chanteuse nous évoquer ses souvenirs entre deux chansons  et je me disais qu'elle avait bien de la chance....Avoir dû quitter son pays, ce n'était pas drôle, certes, mais une famille où l'on chante...quel bonheur cela devait être !

    Moi, j'en avais toujours rêvé !

    Mais quand, petite fille, je m'oubliais à chanter, j'entendais aussitôt maman me dire :"tais-toi, tu vas déranger les voisins"."

    Il est vrai que les appartements étaient sonores.

    Alors je me taisais...Et pour moins souffrir de ce manque, je m'étais inventé ma famille chantante et enchanteresse...

    J'avais marqué sur une feuille de papier le nom et l'âge de tous les enfants, il devait y en avoir une dizaine...je savais toutes leurs particularités  et quand j'étais seule, je jouais avec eux, je chantais avec eux...Tout se faisait en chantant...Même quand on les questionnait, ils répondaient en chantant....J'étais merveilleusement bien avec eux...

    Il faudra que je fouille dans mon placard, je suis sûre que j'ai gardé ces feuillets...ainsi je retrouverai leurs noms

    J'ai toujours espéré que je les rencontrerai pour de vrai, un jour...et peut-être que je l'espère encore


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  • Hier, j'ai reçu ce mail...

    Si, parmi vos amis, certains portent le patronyme suivant :
    Dubois, Dutronc,Lebranchu, Sapin, Bouleau, Dufresne, Duchêne, Delorme, etc...
    sachez garder vos distances car ils sont fortement suspectés par les forces de Police d'un prochain départ vers
    la Syrie (ou la scierie?) "
     

     

     

     

     


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