• Je viens de voir l'exposition  de Jacqueline Delubac au musée des Beaux-Arts de Lyon.

    Elle est visible encore jusqu'au 16 février.

     

     

    Il y a une quinzaine d’années, alors que ce musée était en pleine rénovation, il a reçu un legs providentiel. Une collection de 35 œuvres d’art impressionniste et moderne, signées Manet, Degas, Picasso ou Braque. Un ensemble estimé à l’époque à 300 millions d’euros, soit 600 fois le budget annuel d’acquisition du musée ! La bonne fée s’appelait Jacqueline Delubac. . Elle avait été actrice, l’épouse de Sacha Guitry, puis d’un riche diamantaire : Myran Eknayan.

    Et le musée de Lyon lui rend hommage dans une exposition passionnante où l’on découvre non seulement la forte personnalité de cette femme mais aussi la façon dont elle vivait avec ses œuvres d’art, d’une manière audacieuse et presque provocante. Un exemple : cette actrice ravissante, classée par le magazine américain Vogue comme l’une des dix femmes les plus élégantes du monde, vous accueillait dès l’entrée de son appartement par un grand tableau de Francis Bacon montrant une carcasse de viande et un oiseau de proie.

    Mais il est d'autres tableaux qui ont davantage retenu mon attention

    comme les coquelicots de Bonnard

    Au musée, le tableau est présenté sans cadre et je le trouve beaucoup plus beau que ce que je vous présente

    J'ai l'impression que le cadre, très travaillé, nous empêche de voir la beauté, la délicatesse de ce bouquet champêtre.

    Il y avait aussi des oeuvres de Dubuffet, Monet, Manet, Lam, Fautrier...des statues de Rodin 

     

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  • Il est des choses…

     

     

     

     

    "Il est des choses à ne pas faire :

     -D’abord, donner sa langue au chat,

     Car c’est notoire, en cette affaire,

     Rien ne dit qu’il nous la rendra !

     

    *

     

     -A la rumeur prêter l’oreille.

     Comment faire alors pour dormir 

     Sur les deux ? Je le déconseille.

     Voilà qui donne à réfléchir !

     

    *

     -Jeter un œil sur quelque chose.

     Allons vous perdez la raison !

     Vous pourriez blesser une rose,

     Cela ne souffre le pardon

     

      -Mais dans sa barbe l’on peut rire.

    Personne ne vous en voudra,

    Ni ne pourra vous l’interdire,

    Parce qu’on ne le verra pas !

    *

    Par contre, sans demi mesure,

    -A son frère tendre la main,

    Est jugé de fort bon augure.

    On dit que c’est ça, être humain !"

                       Alain Gautron

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • " Le monde  a besoin de guérir.

    En réveillant votre âme, vous réveillez l'âme de l'humanité, l'âme du monde.

    Il se peut qu'une vague de guérison nous submerge;

    il se peut qu'elle soit d'abord infime mais il se peut aussi qu'elle soit capable, en une seule génération, de se développer au-delà de toute attente."

                           Deepak Chopra (Le miracle oublié)

     


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  • Il arrive chez nous,

    il nous dit :"on va à la catastrophe". Je sens un poids glisser sur mes épaules : si l'avenir est aussi sombre, qu'attendons-nous pour en finir?

    Allons-nous béatement attendre que le chaos s'installe  autour de nous et que nous soyons réduits à l'impuissance totale?

    Puis la colère me prend mais je m'efforce de la cacher car je sais que, s'il joue toujours  les Cassandre, c'est qu'il est malheureux lui-même et qu'en attendant toujours le pire, il est sûr de ne pas être déçu, il ne peut qu'être enchanté si les événements se déroulent d'une façon plus agréable que prévu...

    On lui propose de manger avec nous à midi , il semble accepter mais il a un copain qui habite assez proche de chez nous  et il va d'abord lui faire une visite.

    Il nous appelle un moment après pour nous dire que le copain l'ayant invité lui aussi, il reste chez lui et reviendra nous voir avant de partir.

    Le temps passé là-bas a dû être agréable car il ne revient que vers dix-sept heures.

    Je lui dis que, croyant qu'il allait partager notre repas, j'ai acheté trois petites tommes pralinées et qu'il ne va pas s'en aller sans manger sa part...Je m'attends à un refus car je sais qu'il mange assez peu...Mais non, il a l'air ravi ...et déguste son gâteau avec beaucoup de plaisir...J'en suis surprise !

    Curieusement, je trouve qu'il a changé de visage...et même de discours...Les événements, eux, n'ont pas changé...mais peut-être les examine-t-il avec un autre regard...Le bon accueil qui lui a été fait dans les deux maisons l'ont rendu un peu moins pessimiste peut-être...

    J'en suis bien aise car, à force d'attendre le pire, on finit par le faire arriver.

     

     

     


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  • le livre d'or pour échangerRoger Bissière à Boissierette, en 1964. (Luc Joubert)

    Une exposition lui est consacrée au musée de Bordeaux à l'occasion du  50e anniversaire de sa mort.

    Sa petite fille, Isabelle Bissière, a beaucoup contribué à cette exposition

    Cet artiste aquitain a beaucoup marqué le XXe siècle  et cependant il reste méconnu du grand public

     

    "Je n'ai jamais voulu faire de tableaux au sens pompeux du mot, mais seulement des images colorées oùchacun peut accrocher ses propres rêves."

                                                             Lien pour Voir ou télécharger le dossier de présentation de l'exposition Bissière

     Eloigné des circuits officiels mais cependant admiré, Roger Bissière a construit, au gré d’une longue maturation artistique et spirituelle, une oeuvre à caractère humaniste. .

      Il forma toute une génération de jeunes artistes (Manessier, Le Moal, Vieira da Silva, Arpad Szenes…) au lendemain de la Seconde guerre mondiale, ouvrant la voie à la non-figuration. La peinture de Bissière relève à la fois de l’ordre de l’intime et du poétique, mais elle est aussi tournée vers l’universel. La figure humaine y occupe une place centrale pour ensuite disparaître soudainement au profit d’un univers fait de signes et de pictogrammes.

     

     Roger Bissière : Jaune et gris, 1950. Peinture à l'oeuf sur papier marouflé sur toile, 116 cm x 92. Centre Pompidou, MNAM-CCI. Adagp Paris, 2014.


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