• Ce matin je me réveille et bien qu'il fasse déjà jour, je n'ai pas hâte de sortir trop vite  de la douce chaleur de la couette.

    Je  prends  la radio et j'écoute "Les racines du ciel"...Marie de Hennezel rapporte les propos d'un homme qui se disait athée et, pourtant, tout près de mourir, il confiait : "j'ai hâte de voir la suite"...Peu, disait-elle, envisage l'après mort comme un néant...Ce qui laisserait penser qu'il y a plus de gens agnostiques que véritablement athées...

    Mais ce que j'ai retenu de cette émission, c'est surtout cette phrase dite par une des personnes avec qui elle a dialogué :

    "Je me lève le matin  et je décide d'être heureux"

    Cette déclaration me plaît par sa simplicité et par sa force...Soyons nous-même, acceptons ce que nous ne pouvons changer et faisons notre miel de ce qui vient à nous

    Et c'est dans cette disposition là que je me lève et je m'en trouve merveilleusement bien...malgré tous les tracas inévitables et malgré le ciel gris et la pluie.

     


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  •  Teruhisa YAMANOBE, Les arbres de l'aube V

     

     

     Né au japon en 1956, Yamanobé se passionne pour le dessin et la peinture dès son plus jeune âge. Il quitte le Japon pour découvrir les chefs-d'œuvre européens. il s'installe à Paris en 1988. Autodidacte, admirateur des flamands et de Chardin, travailleur acharné, il cherche à percer le mystère de la lumière, fil conducteur de son univers pictural composé de paysages, de natures mortes et de nus. Il en émerge une atmosphère transparente et sereine.

     

     



      Comme Masaccio, le peintre de la Renaissance, qui utilisait la lumière pour sculpter les corps, Yamanobe peint des nus en se préoccupant uniquement de l'incidence de la lumière sur le modelé des corps.
      Dans ses paysages, il s'attache à transposer l'aspect de la fresque par un long travail de superposition de la matière. Les couleurs à l'huile sont chargées de particules de sable ou de coquillage et exemptes de tout vernis.
      Il a commencé la peinture assez tard...C'est lors d'un voyage en Europe où il a découvert Rembrandt....qu'il comprend à quoi il veut consacrer sa vie
    .

     

          L'artiste a pour  sujets  favoris: les natures mortes,

                                                                                    les nus et et les paysages....et aussi les portraits

     

    Jeune fille au jardin (I)

     

     Teruhisa Yamanobé à Saint-Libéral

    Voici l'artiste lors d'une de ses expositions

     


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  •  

     Voici quelques perles trouvées dans des copies d'élèves.

    Est-ce cela qui explique l'augmentation des réussites au bac 2014?

     

     

    SCIENCES ET NATURE

     

    - Le chien, en remuant la queue, exprime ses sentiments, comme l'homme. (à vérifier !)

     

    - Les lapins ont tendance à se reproduire à la vitesse du son. (nous revenons à Jeanne d'Arc...)

    - Pour faire des ½ufs, la poule doit être fermentée par un coq. (d'où l'odeur...)

    - L'artichaut est constitué de feuilles et de poils touffus plantés dans son derrière. (ça manque d'exemples

     

    Guerre

     

    - Les soldats se cachaient pour éviter l'éclatation des obus. (avec raison...)

    - Les avions lançaient des espadrilles contre l'ennemi. (diminution des risques collatéraux !)

    - À la fin, les hommes commençaient à en avoir marre d'être tués. (on les comprend !)

    - Après la défaite, les Français prirent comme chef le maréchal Pétrin. (on y était déjà !)

    - Le 11 novembre, tous les morts de la guerre fêtent la victoire. (d'où le nombre de participants)

    - Sur les champs de bataille, on voit les tombes de ceux qui sont tombés, c'est pourquoi on les appelle des pierres tombales. (????)

     

    MOYEN-ÂGE

     

    - Les paysans étaient obligés de jeûner à chaque repas. (le régime avant l'heure)

    - La famine était un grave problème pour ceux qui n'avaient rien à manger. (!!!!!)

    - Au Moyen-âge, la bonne santé n'avait pas encore été inventée. (mais que font les chercheurs ???)

    - Les Moyenâgeux avaient les dents pourries comme Jacquouilles. (c'est ça, la culture !)

    - La mortalité infantile était très élevée sauf chez les vieillards. (et oui !)

     

    VOCABULAIRE

     

    - Quand on est amoureux de sa mère, c'est le complexe d'Adipeux. (... pauvre Oedipe)

    - Quand on ne veut pas être reconnu, on voyage en coquelicot. (avec incognito... c'est plus sympa...)

    - Le métier des fonctionnaires consiste à fonctionner. (ils apprécieront)

    - Les hommes qui ont plusieurs femmes sont des polygones. (sans doute à Lyon, Montpellier, etc...)


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  • Le monde de demain?

    Que sera-t-il?

    Comment savoir?

    Je ne suis pas devin.

    Sera-t--il meilleur ou pire?

    Tout est possible.

    Mais j'ai la conviction intime

    que si je suis sur terre,

    c'est que, pour que là où je suis, avec mes faibles moyens,

    je contribue à ce que le meilleur de l'humain se manifeste...

    Et parfois il suffit de peu : un sourire, un regard, le mot juste au bon moment

    et le visage de l'autre, tout à l'heure hostile, s'éclaire

    et il est prêt à faire de son mieux, prêt à chercher avec nous un terrain d'entente.

    Comme le disait Martin Luther King :

    " Il nous faut apprendre à nous aimer comme des frères et soeurs

    ou nous préparer à périr comme des imbéciles."

    Toutes les crises que nous connaissons sont liées au manque d'amour.

    Les êtres humains peuvent progresser, apprendre à s'aimer eux-mêmes et les autres

    et se situer dans un rapport amoureux à la nature et à l'univers.

    L'autre n'est pas un rival mais un compagnon de route en humanité.

    Alors le monde de demain, il sera ce que nous en ferons.

     


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  • " Il m'arrive de penser que je le connais, que j'ai pris sa mesure et que je le connais totalement, mais à chaque rencontre vient toujours un moment, un petit mot, quelque geste ou une expression du visage, qui me le rend tout à coup encore plus clair. Il est un livre que je lis et relis et ne cesse de feuilleter. Il contient toujours les mêmes mots, mais j'apprends à plonger mon regard toujours plus loin au-delà de leur signification. Je fais de lui une lecture plus assidue et plus fidèle que d'aucun livre que j'ai jamais lu.

    Et c'est cela qu'un être humain doit être et rester pour vous une vie durant : un livre que l'on se reprend toujours à feuilleter et où s'ouvrent, derrière des mots toujours identiques, des lointains cependant toujours plus vastes."             Etty Hillesum  (Ecrits 1941-1943)

     

     


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