•  Ce tableau se trouve au Louvre                               

    Il a été peint vers 1642

                                            

     

    La figure de Madeleine est très présente dans la peinture française

    Mais nul ne l'a plus souvent peinte que George de La Tour

    La figure d eMadeleine est plongée dans le noir et la solitude de la nuit

    Seule la flamme de la chandelle donne un peu de lumière, permet de donner sens.

    Elle est la métaphore du"pur amour"

    Elle n'éclaire que l'essentiel : le regard de Madeleine


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  • Ce qui me motive ?
    Quelqu'un que je ne connais pas me pose la question...
    Je le sens très loin de moi, il me semble que mes mots n'auront pas de sens pour lui..
    Or, j'ai la désagréable habitude de ne parler que lorsque j'ai quelque espoir d'être comprise....
    Sans doute la peur d'être blessée, le besoin de me préserver...
    Mais agissant ainsi, je juge  inconsciemment la personne, j'évalue si , selon mes critères, elle est capable d'établir un pont entre elle et moi...et, sans doute, souvent je me trompe.
    Ainsi donc, hier, je me suis trouvée devant plusieurs personnes dans l'incapacité de parler, de livrer quoi que ce soit de moi...Car, en effet, comment ressentir plusieurs personnes à la fois et savoir ce qu'elles sont capables d'entendre...Donc, quand je suis dans un groupe, j'écoute et je me tais...
    Mais pourquoi tant de prudence?
    Un peu plus de simplicité serait plus juste.

    Je dis ce que je pense, je dis ce que je suis ou ce que je crois être
    Et l'autre entend ce qu'il peut entendre, ce qu'il veut entendre...
    Et je ne suis pas blessée, je ne suis pas diminuée s'il a mal entendu ou s'il déforme mes propos.
    Il fait ce qu'il peut.

    Ce qui  me motive
    C'est l'amour, la beauté, l'harmonie
    Chimères, diront certains
    Mais pour les avoir parfois aperçues
    et savourées
    et à cause de la joie éprouvée
    alors je sais qu'elles sont réalité.


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  • " Oui c'est vrai, elle parlait beaucoup. Je n'avais rien contre - vu le silence dans lequel j'avais vécu auparavant. Et je trouvais que la plupart des trucs qu'elle disait étaient intéressants, ou marrants ou chouettes. Mais parfois je me demandais s'il y avait une seule chose qu'elle pouvait vivre sans en parler en même temps. apparemment c'était sa façon de s'approprier ce qu'elle vivait. comme si elle était obligée de le réduire en purée avant de l'avaler, un peu comme les vieux qui n'ont pas toutes leurs dents.

      Il y a d'ailleurs des gens qui utilisent leur appareil photo de cette façon-là. une fois quand j'étais petit, nous étions en vacances pendant trois jours avec Birgitta...Elle prenait des photos absolument tout le temps : le jardin botanique, le port, la fête foraine, les bateaux-mouches et les tramways. elle paraissait incapable de se réjouir de  ce qu'elle voyait si elle ne le prenait pas en photo. Et ensuite, en hiver, quand elle est venue nous voir et qu'on parlait du voyage en regardant son album photos, on a découvert qu'elle ne se souvenait de rien si elle ne l'avait pas pris en photo, même pas du serveur farfelu au restaurant qui savait remuer les oreilles.

    J'imagine le calvaire que ce doit être pour Birgitta si elle loupe une pellicule. Comme perdre quelques mois de sa vie..."

     

    Je viens de terminer ce petit livre  un peu surprenant.

    C'est une histoire d'amour torride qui commence  bizarrement au cimetière

    Lui vient devant la tombe de sa mère et elle, juste à côté, devant la tombe de son mari.

    Ils sont d'abord gênés mutuellement par la  présence de l'autre, et puis et puis...

    on est constamment surpris , et cela jusqu'à la fin , par le déroulement de l'histoire et par la façon dont cela est raconté.

    Il y a beaucoup d'humour...Enfin, moi, j'ai aimé.

     

    L'auteur est journaliste à la radio suédoise


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    Après une première halte à Chamaret

    où nous admirons la tour

     

     

     

     

    et où nous faisons un petit tour de village,

    nous nous arrêtons à Visan

    et après un délicieux petit repas,

    nous  allons visiter

    la chapelle de Notre Dame des Vignes.

     

     

     

    Cachée dans un bosquet entouré de vignes,

    la date de sa construction est incertaine: XIe ou XIIIe  siècle

     

    Lorsque nous arrivons, la porte est fermée

    mais nous avons l'heureuse surprise de voir arriver une dame qui propose de nous ouvrir

    et même de nous faire une visite commentée

    et elle nous commente toute l'histoire avec beaucoup de ferveur...

    J'aime les gens passionnés par ce qu'ils font..

     

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     Photo du Monument Historique Chapelle Notre-Dame-des-Vignes et son ermitage situé à Visan

     

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    En pénétrant dans la chapelle, on est émerveillé

    par l'extrême richesse ornementale de l'édifice.

    Le choeur possède le plus bel ensemble en bois doré du Sud-Est de la France, avec un retable au décor sculpté

     

    J'ai surtout aimé la Vierge et l'enfant qui semble sourire aux visiteurs

    J'aurais aimé vous la présenter de plus près

    mais, après plusieurs essais infructueux, j'y renonce.

     


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     Il y a quelques jours, j'ai reçu cet interview de Guy Corneau

    Ces paroles font-elles écho en vous?

                                                                               Qu'en pensez-vous?

                                                                             

    Quelles sont nos capacités de réparation intérieures, et comment pouvons-nous nous connecter à elles afin de nous guérir ? D’après Guy Corneau, survivant d’un cancer, il nous faut commencer par renouer un lien d’amour et de joie avec nous-mêmes.

     

    Psychanalyste québécois formé à l’Institut Carl Gustav Jung de Zurich, bien connu du grand public, Guy Corneau a été diagnostiqué en 2007 d’un cancer de grade 4, potentiellement terminal. Suivant différents traitements pour se soigner, à la fois conventionnels et holistiques, il a surtout contacté à travers cette épreuve la profonde nécessité de se reconnecter à la vie créative. Puissamment humain, son récit a impacté le public du congrès Nouvelle approche du vivant de Quantique Planète en novembre 2013. Témoin légitime qu’une guérison est possible, Guy Corneau nous parle de cet effort amoureux envers nous-même, que la maladie nous invite à faire.

    Vous parlez de la maladie comme d’un signal pour nous réveiller à la vie
    Oui. La maladie vient nous déranger et nous cherchons bien sûr à la guérir. Mais nous ne pouvons pas changer une chose en nous-mêmes, si nous ne sommes pas tout d’abord capables de la respecter et d’être à l’écoute de ce qu’elle veut dire. Qu’est-ce que la maladie vient éclairer ? Souvent elle parle d’une partie en soi que nous avons abandonnée, d’une partie de notre élan créateur qui est négligée, pour toutes sortes de raisons. Et si à la longue ces éléments-là ne sont pas écoutés, bien sûr ils se transforment en maladie pour que nous puissions les ressentir avec un peu plus d’acuité.
    Donc je parle de la maladie comme faisant partie de la santé, comme une parole de l’intelligence intérieure, mais aussi universelle, qui vient nous interpeller. Car la maladie parle de toutes sortes de choses, de nos zones de fragilités personnelles certes, mais aussi de notre environnement, de nos lignées familiales et de la relation que nous entretenons avec tout ça. Les épreuves m’ont par exemple permis de trouver des ressources, autant extérieures qu’intérieures, que j’ignorais complètement. Notre corps est donc comme un témoin de notre union ou de notre désunion avec la vie. Il témoigne de notre rapport ou de notre absence de rapport avec l’unité fondamentale qui sous-tend notre monde. Les maladies sont des invitations à des retrouvailles avec la sensation, pas juste le savoir, mais la sensation, d’une union avec la vie en nous et autour de nous.

    Qu’en est-il de nos capacités d’auto-guérison ?
    J’ai découvert, à travers le cancer, que rien ne pouvait me sauver de moi-même. J’ai eu à sortir d’une attente irréaliste et magique, celle que la chimiothérapie, les médicaments, mon acupuncteur, mon homéopathe, mon énergéticien, mon tai chi, pouvaient me sauver. J’ai avant tout compris que toutes ces approches rassemblées constituaient un environnement soignant, favorable à l’éveil du médecin intérieur en moi. L’environnement soignant est absolument nécessaire pour stimuler nos mécanismes d’auto-réparation, mais il est important de prendre conscience que ces mécanismes viennent de l’intérieur. Les mécanismes de guérison sont constamment là, prêts à nous aider. Il n’y a pas besoin de les inventer. Tout en nous veut guérir et tout veut se régénérer. Il s’agit d’accompagner de notre volonté, de nos intentions conscientes, ce que la nature fait déjà.
    Notre état intérieur est donc primordial dans cette remise en santé, pour ce processus de régénération. J’ai vu l’importance de renouer avec une présence à moi-même beaucoup plus respectueuse, tendre, qui amène inévitablement de la joie. Et c’est cette joie intérieure qui guérit. Elle donne le message à nos cellules qu’il y a de la vie, et nos cellules répondent en fabriquant de l’immunité, parce qu’elles veulent vivre.

    Devons-nous donc agir sur notre état intérieur pour guérir ?
    Notre état intérieur est la seule chose sur laquelle nous avons un peu de maîtrise. Nous avons structuré des façons d’être, des façons de faire, des croyances, des peurs, pour éviter l’impact de la répétition des blessures. Donc chez chacun, une personnalité s’est mise en place à notre insu, au départ parce qu’il fallait survivre. Mais avec le temps cette personnalité devient aussi une prison, elle se rigidifie. Alors nous cherchons le bonheur et l’ouverture, mais en même temps, nous craignons de nous ouvrir. Nous voulons changer mais ne pas bousculer notre zone de confort. Du coup, sans vraiment le vouloir, nous sommes aussi beaucoup dans la fermeture.
    Donc oui, il faut agir sur nos états intérieurs pour stimuler la vie et nos capacités de guérison qui n’attendent que nous. Je ne dis pas que c’est facile, mais nous sommes beaucoup plus que le petit personnage auquel nous nous sommes identifiés. Donc ça commence par se concevoir comme un ensemble énergétique intelligent et en évolution, qui donne naissance à l’être que nous sommes, et qui est connecté au monde et à d’autres champs énergétiques intelligents visibles ou invisibles. Il faut élargir le connu pour se redécouvrir, et redécouvrir la réalité dans laquelle nous baignons. De toutes façons, si nous restons avec nos rigidités nous allons mourir avec elles alors qu’il est peut-être encore temps de suivre le chemin de la vie, de retrouver la fluidité. Mais c’est vrai que ça va toujours demander une sorte d’effort parce que le personnage a prouvé son efficacité par rapport à la survie, et on y est attachés. Et la peur de ne pas être aimé est aussi très ancrée en nous. Une voix nous dit « si tu changes, si tu oses autre chose, on ne va plus t’aimer, tu vas être rejeté, tu vas de nouveau souffrir ». Changer nous demande un effort amoureux envers nous même.

    Il y aurait un choix de vie à réitérer constamment ?
    Oui, petit à petit, nous apprenons à dépasser les peurs et les rigidités. Cela demande une attention consciente pour être en mesure de choisir la joie, l’amour, l’ouverture. C’est pour cela que les tibétains parlent du guerrier de lumière. Nous devons choisir et cultiver nos états intérieurs, et les nourrir. Vous pouvez choisir aujourd’hui d’aller vers la sérénité et tenter de rester dans cette position intérieure, qui est joyeuse et qui est tranquille en même temps. Et là, toutes sortes de choses vont venir vous percuter. Toutefois, à chaque fois, vous allez choisir de retrouver votre axe de sérénité consciemment. Peut-être faudra-t-il le faire 100 fois dans la journée pour que ça s’installe de façon plus permanente.
    C’est un peu comme faire du sport, même si on sait que c’est bon pour nous, il y a toujours un petit effort à faire. Je pense que la chose la plus radicale qui puisse arriver sur notre chemin c’est de pratiquer un amour sans conditions et sans attentes, de pratiquer une joie sans raison, comme une offrande à l’univers. Peu importe ce qui arrive aujourd’hui, je choisis d’être joyeux et c’est une sorte d’ascèse. Ce qu’il faut comprendre c’est que ce choix, qui demande une auto-discipline, est au final un cadeau que l’on se fait à soi-même. Et ce cadeau, personne d’autre que nous ne peut nous l’offrir.


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