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Il travailla d'abord avec son père, Jacob, peintre de l'archiduc Jean, et poursuivit ensuite ses études à l'Académie de Vienne (1824-1827), puis continua de se former en autodidacte par des voyages dans les Alpes autrichiennes. Il s'est beaucoup inspiré, pour ses paysages et ses tableaux d'animaux, des Néerlandais. En 1836, il fut nommé membre de l'Académie. Un séjour à Munich en 1839 et 1840 le mit en contact avec les peintres paysagistes romantiques, Rottmann, Morgenstern et Bürkel, qui orientèrent sa peinture vers un style plus dramatique. À côté de ses paysages (Paysage près de Miesenbach, 1830, Vienne, Österr. Gal. ; Cour de ferme à Scheuchenstein, 1835, id.), on trouve dans sa production nombre de tableaux à figures, scènes paysannes, combats d'animaux (Deux Ours attaqués par des chiens, 1835, id.), scènes de chasse, qui rencontrèrent un franc succès dans toute l'Europe.
Il a également réalisé, pour saisir simplement un aspect fugitif de la nature, un grand nombre de dessins au lavis, d'aquarelles et d'esquisses à l'huile, études très vivantes, dramatisées par quelques touches de rouge ou de bleu (nombreux exemples à l'Albertina et au cabinet des Estampes de l'Académie de Vienne). Gauermann est représenté dans presque tous les grands musées, en Allemagne, en Suisse (Winterthur, coll. Oskar Reinhart), ainsi qu'à Londres (V. A. M.).(dictionnaire la peinture Larousse)
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Pour en revenir à la citation que je mettais hier sur mon blog, je ne pense pas, comme certains l'ont cru peut-être,
que Osho nous invite à prendre des risques incontrôlés et à nous mettre en danger, au mépris de nos proches qui ont besoin de nous
mais il nous propose simplement de sortir de la routine, de ne pas nous limiter à du déjà connu...
Ainsi, ce matin, on me parle d'une personne qui va bientôt être à la retraite.
Il y a quelque temps, elle envisageait de s'adresser à une association où elle pourrait occuper une partie du temps libre dont elle allait bientôt jouir.
Mais voilà que son entreprise lui propose de continuer son travail malgré sa retraite et bien entendu d'être rémunérée pour cela.
Et bien que sa pension de retraite soit amplement suffisante pour satisfaire ses besoins, elle est prête à accepter tant la perspective de se retrouver chez elle, face à elle-même, sans emploi du temps défini par d'autres, l'effraie tellement qu'elle préfère rester dans une vie qu'elle connaît déjà, même si elle ne la satisfait pas totalement...
C'est son choix mais je ne peux m'empêcher de penser que c'est bien dommage pour elle ...elle aurait pu se découvrir de nouveaux amis, de nouvelles capacités, s'ouvrir à la VIe tout simplement et s'en trouver enrichie intérieurement.
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"Ecoutez donc toujours l'inconnu.
Et rassemblez votre courage pour pénétrer dans l'inconnu.
Pour accomplir votre croissance,il faut un grand courage, une absence de peur...Le connu donne une certaine forme de confort, de sécurité, d'assurance parce qu'il est connu
On sait comment traiter avec lui. On peut rester endormi tout en traitant avec lui. Il n'est pas nécessaire d'être réveillé. c'est ce qui est commode avec le connu.
Au moment où vous traversez la frontière du connu, la peur surgit parce que, désormais, vous ne savez plus ce qu'il faut faire ou ne pas faire...Vous pouvez faire des erreurs, vous pouvez vous égarer. Les gens s'accrochent au connu par peur. Et une fois qu'ils s'y accrochent, ils sont morts.
La vie ne peut être vécue que dangereusement.
Il n'y a pas d'autre façon de la vivre.
Ce n'est qu'à travers le danger que la vie atteint la maturité, la croissance.
Il faut être un aventurier, toujours prêt à risquer le connu pour l'inconnu.
Et une fois qu'on a goûté aux joies de la liberté et à l'absence de peur,
on ne s'en repent jamais car on sait ce que signifie vivre à l'optimum...
Et même un simple moment de cette intensité-là est plus gratifiant qu'une éternité de vie médiocre.
OSHO (Le courage)
Ce matin, ouvrant au hasard le livre de Osho, je tombe sur ces lignes
et ce qu'il dit me paraît très juste mais comment fait-on pour dépasser sa peur?
Certes cet après midi, me promenant sur des chemins forestiers, nous nous sommes aventurés sur des chemins inconnus mais le risque était vraiment mesuré puisqu'il suffisait de faire demi- tour pour retrouver des lieux plus familiers...et j'aime découvrir des chemins inconnus...mais seulement quand je sais comment rejoindre des lieux plus familiers.
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Hier nous avons vu le dernier Woody Allen : Magic in the Moonligth
Nous avons vraiment passé un bon moment, j'en ai oublié ma fatigue.
C'est distrayant mais c'est aussi sujet à réflexion
Où est l'illusion , où est la réalité?
Qui a raison?
Les rationalistes à tout crin qui ne croient que ce qu'ils voient et peuvent expliquer
Ou ceux qui sont persuadés que le monde invisible est bien plus réel et plus merveilleux et qu'il ne faut surtout pas se limiter aux apparences ?
Qui a raison?
Les pessimistes ou les optimistes
Ceux qui savent rêver ou ceux qui se limitent au rationnel?
Colin First et Emma Stone jouent délicieusement bien, les autres acteurs aussi mais ces deux-là ont les rôles principaux;
une osmose se fait entre eux : l'un devenant plus intuitif et plus capable de voir la beauté qui l'entoure
et l'autre se mettant en recherche de logique...
Les dialogues sont subtils, dignes de Marivaux. Il y a des rebondissements, du suspense tout au long de l'histoire.
Pour ceux qui n'ont pas vu le film, je résume l'histoire :
Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo (Colin First) est un célèbre magicien , il s’agit en réalité de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge et se fait passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de démasquer la ravissante Sophie Baker (Emma Stone) une prétendue médium, qui y séjourne avec sa mère.
Je ne vous dis pas la suite, il vaut mieux voir le film.
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Comme une ritournelle
bien rôdée
dans ma tête
elle s'entête
et se répète
et m'assombrit
et me réduit.
Comme une mécanique stupide
qui déroule insipide
toujours les mêmes mots
sans tenir compte du réel
si divers et si chatoyant,
elle dit des mots que je ne reconnais pas,
des mots qui ne sont pas miens,
des mots pour détruire,
des mots pour anéantir.
Des mots qui veulent étouffer
la cantilène très douce,
"petite voix sous la mousse"
qui, "discrète et légère",
murmure la beauté de la Vie,
et nous réconforte et nous réjouit.
Mais parfois elle bouillonne,
et s'indigne qu'on la veuille baillonnée.
Et elle entonne un chant de liberté
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